Mécanisme de Kelvin-Helmholtz

En astrophysique, le mécanisme de Kelvin-Helmholtz est un phénomène qui a lieu lorsque la surface d'une étoile ou d'une planète se refroidit. Ce refroidissement entraîne une baisse de pression, qui entraîne à son tour une contraction du corps céleste. Cette compression entraîne alors un réchauffement du centre du corps. Ce mécanisme est observable de façon évidente pour Jupiter et Saturne : on estime que le premier produit davantage de radiation qu'il n'en reçoit du Soleil[1]. On peut aussi l'observer sur les naines brunes dont les températures centrales ne sont pas assez élevées pour entrer en fusion nucléaire.

Ce mécanisme a été d'abord proposé par Lord Kelvin et Hermann von Helmholtz[2] vers le milieu du XIXe siècle afin d'expliquer la source d'énergie du Soleil et d'estimer la durée de son refroidissement, que l'on pensait alors régulier et inéluctable. Il a par contre été déterminé que la quantité d'énergie générée par ce processus est trop faible pour alimenter le Soleil et que son énergie est plutôt thermonucléaire[3].

Notes et références

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  1. Irwin 2003.
  2. (de) H. Helmholtz, Über die Wechselwirkung der Naturkräfte und die darauf bezüglichen neuesten Ermittelungen der Physik, Kœnigsberg, Gräfe & Unzer,  ; trad. (en) H. Helmholtz, « LXIV. On the interaction of natural forces », Philosophical Magazine, 1re série, vol. 11,‎ , p. 489-518 (DOI 10.1080/14786445608642114).
  3. Pogge 2006.

Bibliographie

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