Louis Charles Antoine Desaix

général français

Louis Charles Antoine Desaix, né le [2] au château d'Ayat[3] à Ayat-sur-Sioule [4] (Puy-de-Dôme) et mort au combat le à Marengo (Italie), est un général français qui s'est illustré lors des guerres révolutionnaires et sous les ordres de Bonaparte, notamment en Égypte et en Italie. Selon l'usage de l'époque, afin de se distinguer de son frère, il a ajouté à son nom celui du fief de sa famille et a pris pour nom Desaix de Veygoux. Desaix est surnommé le « Sultan juste ».

Louis Charles Antoine Desaix
Louis Charles Antoine Desaix
Desaix[1] par Andrea Appiani (1800).

Surnom Le Sultan juste
Naissance
Ayat-sur-Sioule (Royaume de France)
Décès (à 31 ans)
Marengo (Royaume de Sardaigne)
Mort au combat
Origine Français
Allégeance Drapeau du royaume de France Royaume de France
Drapeau du Royaume de France Royaume de France
Drapeau de la France République française
Grade Général de division
Années de service 17831800
Commandement Armée du Rhin, par intérim
Armée d'Angleterre
Conflits Guerres de la Révolution
Faits d'armes Bataille de Wissembourg
Campagne d'Égypte
Bataille des Pyramides
Bataille d'Aboukir
Campagne d'Italie (1799-1800)
Bataille de Marengo
Hommages Nom gravé sous l'arc de triomphe de l'Étoile
Hommes illustres
Autres fonctions Commissaire-ordinaire des guerres

Nom de famille

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Prononciation

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L'habitude veut qu'on prononce /də.zɛ/ dans le pays d'origine de Desaix. Le nom provenant de Des Aix, la prononciation /de.zɛ/ est aussi rencontrée mais elle est moins courante[5],[6].

Évolution

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Le nom des Ayes apparaît en 1287, puis viennent des Haies, des Azayes ou des Saix. Des Aix est porté à partir du XVIIe siècle jusqu’à l’aïeul du général qui meurt en 1750. La forme actuelle Desaix voit donc le jour avant la Révolution[7].

Biographie

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Origines familiales

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Louis Charles Antoine des Aix est le troisième fils de Gilbert Antoine des Aix (1716-1783), chevalier, seigneur de Veygoux, et d'Amable de Beaufranchet (1734-1802), son épouse et cousine germaine car son grand-père, Sylvain des Aix (1678-1750) était marié à Anne de Beaufranchet d'Ayat (1684-1772). La famille Desaix est originaire des Ayes, hameau de la commune de Teilhet, situé à 9 km d'Ayat-sur-Sioule d'après René Bouscayrol. L'attache première de la famille a probablement été la tenure féodale d'Aix, terre noble de la châtellenie d'Eygurandes dans la baronnie d'Herment dont la suzeraineté s'étendait sur le sud de la Combrailles[8]. Il est lié à la famille noble de Beaufranchet établie en Auvergne, dont plusieurs membres se sont fait connaître au XVIIIe siècle[9],[10]. La mère du général Desaix est la sœur de Jacques de Beaufranchet seigneur d'Ayat qui épouse le Marie-Louise O'Murphy[11] ancienne maîtresse de Louis XV et modèle du peintre François Boucher.

Une formation militaire

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En 1776[12], à l'âge de huit ans, Desaix entre à l'école royale militaire d'Effiat, dirigée par des prêtres séculiers, les oratoriens, où il se fait appeler « chevalier de Veygoux ». À quinze ans, en 1783, il est nommé sous-lieutenant dans le régiment de Bretagne (infanterie)[13].

Le choix de la République

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Louis-Charles-Antoine Desaix en uniforme de capitaine au 46e régiment d'infanterie de ligne en 1792 par Charles de Steuben (1835).

En 1791, il quitte le régiment de Bretagne car il est nommé commissaire ordinaire des guerres à Clermont-Ferrand.

En 1792, la majeure partie de sa famille émigre, effrayée par la Révolution. Il se refuse à la suivre et part servir contre les forces de la coalition dans l'armée du Rhin. Il y est nommé aide de camp du commandant en chef Victor de Broglie. Alors qu'il est chargé de porter des courriers à Bourbonne-les-Bains et voulant éviter les contrôles au bourg de Xertigny, il se fait arrêter et conduire à la prison d'Épinal où il sera interrogé puis remis en liberté grâce à une intervention de Poullain Grandprey[14].

Ayant montré une rare bravoure et une grande présence d'esprit au combat de Lauterbourg, il est nommé général de brigade à titre provisoire le , à 25 ans, confirmé dans ce grade le , nommé provisoirement au grade de général de division le .

Confirmé dans son grade de général de division par le comité de Salut Public, dans l'armée du Rhin le , Desaix prend la plus grande part aux victoires de cette campagne de l'an IV, et participe, entre autres, au blocus de Mayence[15],[16]. En 1795, il protège l’aile droite de l’armée du Rhin de Pichegru, du côté de Brisach et Bâle, face à Wurmser. À l’automne il combat près de Mannheim et Landau. Il signe un armistice avec Clerfayt le .

Ses succès militaires en 1794 et 1795 conduisent à sa nomination comme commandant en chef par intérim de l'armée du Rhin du au (il succède provisoirement à Pichegru, son supérieur, qui fait l’objet de lourds soupçons), du au . Il remet à chaque fois son commandement au général Moreau en vue du lancement opérationnel de la campagne d’Allemagne. L’arrestation de Pichegru à Paris lors du coup d’Etat du 18 Fructidor et la confirmation de sa trahison de 1795 (affaire du fourgon de Klinglin) crée une incertitude à l’égard de Moreau (destitué) et Desaix (protégé par Bonaparte). Du au , le général Desaix est commandant en chef de l'armée d'Angleterre.

La campagne d'Égypte

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La clémence de Desaix dans « Voyage dans la basse et la haute Égypte » de Vivant Denon (1802).

Lorsqu'il rencontre Bonaparte[17] à Passariano en Italie en 1797, celui-ci lui confie l'organisation d'un convoi maritime pour la campagne d'Égypte, où il remplira la fonction d'amiral.

Durant l'expédition d'Egypte, Desaix participe à la prise de Malte, puis à celle d'Alexandrie, écrase les mamelouks à Chebreiss () et s'illustre lors de la bataille des Pyramides[18].

Il reçoit ensuite l'ordre d'aller faire la conquête de la Haute-Égypte, et d'y achever la destruction des mamelouks. Il livre divers combats à Sonaguy, à Thèbes (aujourd'hui Louxor), à Samanouth (aujourd'hui Sebennytos) à Syène (aujourd'hui Assouan), à Gosseys et triomphe partout. Son administration est telle qu'elle lui vaut le surnom de Sultan juste de la part des vaincus eux-mêmes. Par ailleurs, en homme instruit, il procure aux scientifiques chargés de reconnaître le pays tous les renseignements qu'il a recueillis, en recherchant lui-même les ruines et les monuments importants.

Rappelé de Haute-Égypte, il bénéficie de la convention d'El-Arich signée par Kléber avec les Turcs et les Anglais et s'embarque pour l'Europe le . Arrivé à Livourne, le vice-amiral anglais George Keith Elphinstone le déclare prisonnier au mépris des conventions, et affecte de le confondre avec les soldats qu'il raccompagne[19].

Délivré par un ordre supérieur venant des mains du vice-amiral, Desaix écrit de Toulon au Premier Consul[20]. Peu de temps après, sans même avoir revu sa famille en Auvergne, il part pour l'armée d'Italie.

La bataille de Marengo

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La mort de Desaix par Jean Broc (1806).
 
Plaque commémorative sur le site exact de la mort du général Desaix.

Le , de retour à Toulon, Desaix rejoint Bonaparte en Italie, où les troupes françaises sont confrontées aux Autrichiens.

Il rejoint l'armée la veille de la bataille de Marengo et va y commander la réserve, qui va changer le rapport de force. Le , les deux armées s'affrontent à la bataille de Marengo.

Envoyé sur ordre de Bonaparte à la recherche de l'armée ennemie sur la route de Gênes, Desaix revient sur ses pas en entendant tonner des canons sur ses arrières (à moins que ce ne soit sur réception d'un contrordre, les deux versions ont leurs partisans[précision nécessaire]). Les troupes françaises ont en effet été attaquées et mises en grande difficulté par les Autrichiens. Arrivant avec environ 10 000 hommes, Desaix prend la tête de la 9e brigade d'infanterie légère et s'élance contre l'ennemi.

Cette action rétablit la situation et permet la victoire de l'armée française. Mais, au cours de la charge, Desaix est mortellement blessé d'une balle en plein cœur[21]. Il a 31 ans[22].

Très affecté par sa mort, le Premier Consul fait transporter à l'hospice du Grand-Saint-Bernard la dépouille mortelle du général Desaix, dont il était très proche. Elle est inhumée dans la chapelle des Hospitaliers du Grand Saint-Bernard le [23]. Berthier, ministre de la Guerre, représentant l'Empereur, prononce son éloge funèbre.

Hommages

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Monuments

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Les monuments commémoratifs à Desaix sont classés par ordre chronologique de création.

Représentations

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L’Apothéose des Héros français morts pour la patrie pendant la guerre de la Liberté par Anne-Louis Girodet-Trioson (1802).

De nombreux lieux ont été nommées d'après le nom de Desaix.

 
La ville de Nador, en Algérie, créée sous le nom de Desaix.

En France

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En dehors de France

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Autres hommages

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Navires
Rose
Sources

Citations célèbres

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  • Desaix, en arrivant auprès de Bonaparte lors de la bataille de Marengo, aurait prononcé cette phrase célèbre qui fait partie de sa légende : « La bataille est perdue, il est trois heures ; il reste encore le temps d'en gagner une autre. »[réf. souhaitée] Certains[Qui ?] l'attribuent à Bonaparte lui-même.
  • À sa sœur qui lui demandait son portrait, Desaix répondit : « Si tu veux une peinture, porte l'image de la Liberté, les Français n'en doivent pas avoir d'autres. »[réf. souhaitée]

Regard des contemporains

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  • Bonaparte dit, le soir de la bataille de Marengo, devant la dépouille de son général et ami : « Pourquoi ne m'est-il pas permis de pleurer. »
  • Dans son Mémorial de Sainte-Hélène (1815-1821), Napoléon dictant à Las Cases confia que : « Le talent de Desaix était de tous les instants ; il ne vivait, ne respirait que l'ambition noble et la véritable gloire. C'était un caractère antique. Il aimait la gloire pour elle-même et la France au-dessus de tout. (…) L'esprit et le talent furent en équilibre avec le caractère et le courage, équilibre précieux qu'il possédait à un degré supérieur. »
  • Alors que Napoléon est à l'agonie, ses compagnons présents à Sainte-Hélène l'auraient entendu murmurer : « Desaix ! Desaix ! Ah ! La victoire se décide. »[36]

Notes et références

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  1. Tableau visible au musée de l'Histoire de France à Versailles.
  2. Extrait des actes de baptêmes de la paroisse d’Ayat Saint-Hilaire (reproduisant les fautes d'orthographe d'origine) :« Le 17 août 1768 est né et a été baptisé le lendemain Louis.Charles.Antoine Désaix, fils légitime de Messire Gilbert.Antoine Beaufranchet d'ayat de Boucherol Desaix, chevalier, sieur de Veygoux, et de dame Amable de Beaufranchet, son épouse, demeurant à Veygoux, paroisse de Charbonnières les Varennes, et accouchée au château d'ayat sur celle-cy(i). A été Parrain, messire Louis Charles Antoine de Beaufranchet, représenté par Messire Amable de Beaufranchet, son agent et chevalier seigneur d'ayat, marraine dame Charlotte de Boucherol, épouse de Messire Louis Désaix, Chevalier de l'ordre royal militaire de Saint-Louis, demeurant à Rochegude, paroisse de Charbonnières-les-Vieilles, avec nous Soussigné. Signé Sirmond et Cromarias, Curé. ».
  3. disparu.
  4. anciennement Saint-Hilaire d'Ayat.
  5. http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/ahrf_0003-4436_2001_num_324_1_2513 .
  6. La prononciation erronée Deu-sexe résulte probablement d'une confusion entre les généraux Desaix et Dessaix.
  7. On la trouve dès le mariage Desaix-Beaufranchet, le 18 septembre 1758, puis sur l’acte de naissance du général, le 17 août 1768, et lors des comptes-rendus des « Exercices publics » de l'École royale militaire d'Effiat, de 1778 à 1783.
  8. Vidal 2001, p. 25-27.
  9. Voir l'acte de naissance de Desaix. Normalement, c'est le patronyme et non pas le nom d'épouse qui est indiqué, donc sa mère aussi est une Beaufranchet.
  10. Desaix a eu trois frères et une sœur :
    • Amable, né le 10 décembre 1759 ;
    • Gaspard Antoine né en 1761 et mort en bas âge ;
    • Françoise Antoinette, née le 25 août 1764, enterrée à Aubiat ;
    • Louis Amable, né le 7 juin 1773, enterré au cimetière des Carmes à Clermont-Ferrand.
  11. Ferron 1935, p. 20-25
  12. 18 octobre.
  13. Bathild Bouniol, LA FRANCE HEROIQUE, Paris, chez Ambroise Bray, libraire-éditeur, , p. 180 du tome troisième.
  14. Biographie Nouvelle Des Contemporains, vol. 17, p. 59, éd. Librairie historique, 1824.
  15. (de) Karl Anton Schaab, Die Geschichte der Bundes-Festung Mainz, historisch und militärisch nach den Quellen bearbeitet. (Histoire de la forteresse Mayence), Mayence 1835., S. 394-397.
  16. C. Mullié rapporte qu'un jour, à l'armée du Rhin, les bataillons français commençaient à plier ; Desaix se jeta au-devant d'eux avec sa réserve. Quelques officiers lui demandèrent s'il n'avait pas ordonné la retraite.

    « — Oui, répondit-il, mais celle de l'ennemi. »

    Après la destitution de Pichegru, le général Michaud à qui l'on destinait le commandement, conduisit Desaix chez le député Léman :

    « — Voilà, dit-il, l'homme qu'il nous faut pour général en chef ; il est adoré du soldat.
    — Comment, répond Desaix, c'est pour cela que tu m'as amené ?
    — À moi le commandement, à moi qui suis le plus jeune des officiers !
    — Représentant, tu ne commettras pas une pareille injustice à l'égard de vieux militaires qui ont beaucoup mieux mérité que moi de la patrie. »

    Et il sortit après avoir refusé formellement.

  17. Voici en quels termes en parlait Napoléon : « De tous les généraux que j'ai eus sous moi, Desaix et Kléber ont été ceux qui avaient le plus de talents ; surtout Desaix ; Kléber n'aimait la gloire qu'autant qu'elle lui procurait des richesses ; Desaix ne rêvait que la guerre et la gloire ; les richesses et les plaisirs n'étaient rien pour lui… C'était un petit homme d'un air sombre, à peu près d'un pouce moins grand que moi, toujours vêtu avec négligence, quelquefois même déchiré, méprisant les jouissances et même les commodités de la vie. Droit et honnête dans ses procédés, les Arabes l'avaient appelé le Sultan juste. La nature l'avait formé pour faire un grand général ; c'était un caractère tout à fait antique. Sa mort est la plus grande perte que j'aie faite. ».
  18. Dans la bataille des Pyramides, il développe de grands talents et une grande bravoure, le général en chef lui fait solennellement présent d'un poignard d'un très beau travail et enrichi de diamants, sur lequel sont gravés les noms des combats que nous venons de citer. Les restes de ce poignard se trouvent dans les collections du Musée d'art Roger-Quilliot à Clermont.
  19. C. Mullié indique que Desaix ne répondit à ces lâchetés que par ces mots : « Je ne vous demande rien, que de me délivrer de votre présence. Faites, si vous le voulez, donner de la paille aux blessés qui sont avec moi. J'ai traité avec les Mamelucks, les Turcs, les Arabes du grand Désert, les Éthiopiens, les noirs du Darfour, tous respectaient leur parole lorsqu'ils l'avaient donnée, et ils n'insultaient pas aux hommes dans le malheur. »
  20. « Ordonnez-moi de vous rejoindre, général ou soldat, peu m'importe, pourvu que je combatte à côté de vous. Un jour sans servir la patrie est un jour retranché de ma vie. »
  21. On fait mourir Desaix de plusieurs manières : Walter Scott par une balle à la tête ; Le Mémorial de Sainte-Hélène par un boulet de canon ; les Mémoires de Napoléon par une balle au cœur ; le général Mathieu Dumas, Simon Despréaux, qui a écrit son éloge, et Decayrol, qui l'a fait embaumer à Milan, le tuent d'un coup de feu dans la poitrine.
  22. Il tombe dans les bras du colonel Lebrun et expire en laissant tomber, dit-on, ces paroles : « Allez dire au Premier Consul que je meurs avec le regret de ne pas avoir assez fait pour vivre dans la postérité. » Desaix a-t-il pu parler et a-t-on pu recueillir ses paroles ? Decayrol assure qu'il tomba sans témoin aucun, et que, sa division ayant plié un moment, les colonnes autrichiennes ont dû lui passer sur le corps. Bourienne, témoin oculaire, affirme qu'il disparut au milieu d'une si grande confusion, que les circonstances de sa mort n'ont pu être constatées ; mais Bourienne est-il plus sincère que bienveillant ?
  23. Argha, Le transport du tombeau de Desaix, Le Gonfanon, Argha.
  24. Œuvre du sculpteur Claude Dejoux.
  25. Le bronze sert en 1818 pour la statue équestre d'Henri IV à Paris.
  26. Antoinette Ehrard, « Autour de la statue de Desaix par Nanteuil, place de Jaude à Clermont-Ferrand », Annales historiques de la Révolution française,‎ , p. 161-178 (ISSN 1952-403X, lire en ligne).
  27. Œuvre d'Honoré Jean Aristide Husson.
  28. Dessiné par l'architecte Charles Arnaud.
  29. « Acsearch.info - Auction research », sur mcsearch.info (consulté le ).
  30. Un exemplaire en est conservé au musée Carnavalet (ND 1137).
  31. Musée du château de Versailles.
  32. Notice sur la base Mérimée.
  33. Œuvre de Carrier-Belleuse à Strasbourg.
  34. Catalogue interministériel des Dépôts d'Œuvres d'Art de l'État .
  35. Portail des collections des musées de France.
  36. Yes Amiot, « Bonaparte très imprudent est sauvé par Desaix », Historia spécial,‎ , p. 19

Annexes

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Sources et bibliographie

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Ouvrages généraux
Ouvrages spécialisés
  • Alfred Barbou, Les généraux de la République, Paris, Jouvet et Cie, coll. « Bibliothèque instructive », , « Desaix », p. 66-89
  • Armand Sauzet, Desaix le sultan juste, Hachette, 1954.
  • Gonzague Saint Bris, Desaix, le sultan de Bonaparte, Perrin, Paris, 1995.
  • Desaix, Journal de voyage du général Desaix - Suisse et Italie, 1797, rééd. 2000.
  • René Bouscayrol, Sur Desaix et sa famille, 1983.
    Tableau généalogique de 200 noms - évocation d'une fille naturelle de Desaix - Éloge du portrait de Desaix par André Dutertre.
  • Félix Martha-Beker, Le Général Desaix. Étude historique, éd. Perol, Clermont-Ferrand, 1852.
    Rédigé par un neveu du général, d'après les papiers et les manuscrits rapportés d'Égypte par Desaix.
  • Léonard Bernet-Rollande, Les ancêtres du général Desaix, éd. Louis Bellet, Clermont, 1900.
  • Alexandre de Haye, Desaix, étude politique et militaire, éd. J. Leroy, Paris, 1909.
    Figure une héliogravure énigmatique de « Desaix marchant sur les eaux » du peintre Hilaire Ledru.
  • Louis Charles Antoine Desaix, Général - Catalogue de l'exposition, musée des Beaux-Arts de Clermont-Ferrand, Clermont 1983.
    L'exposition, réalisée avec le concours de E. Ehrard, mettait en lumière un Desaix « héros malgré lui » et une légende savamment entretenue comme tactique de propagande au seul bénéfice de Bonaparte.
  • Gaston Bernard, Du nom de Desaix et de quelques autres, dans Bulletin historique et scientifique de l'Auvergne, t. 69, no 543, 1949.
  • Joachim Ambert, Trois hommes de cœur. Larrey. Daumesnil. Desaix, Tours, éd. Alfred Mame et Fils (1re éd. 1879) Paris
    Joachim Ambert est le filleul de Murat.
  • Frédéric Barbey, Desaix au Grand-Saint-Bernard, dans Les pierres parlent, Lausanne, 1941, p. 61-95.
Articles
  • Michel Ferron, « Une favorite de Louis XV et ses alliances en Auvergne », L'Auvergne littéraire et artistique,‎ , p. 13-27 (lire en ligne)
  • Marc Dousse, « L'École militaire d'Effiat et le « chevalier de Veygoux » », Journal des débats politiques et littéraires, no 982,‎ (lire en ligne)
  • Olivier Paradis, « Desaix, le collégien d'Effiat », Annales historiques de la Révolution française, no 324,‎ , p. 5-20 (lire en ligne)
  • Philippe-Jean Vidal, « Les «Desaix» », Annales historiques de la Révolution française, no 324,‎ , p. 21-37 (lire en ligne)
  • Jean-Paul Bertaud, « Les compagnons d'armes de Desaix », Annales historiques de la Révolution française, no 324,‎ , p. 39-45 (lire en ligne)
  • Bruno Ciotti, « La dernière campagne de Desaix », Annales historiques de la Révolution française, no 324,‎ , p. 83-97 (lire en ligne)
  • Annie Jourdan, « Bonaparte et Desaix, une amitié inscrite dans la pierre des monuments ? », Annales historiques de la Révolution française, no 324,‎ , p. 139-150 (lire en ligne)
  • Antoinette Ehrard, « Autour de la statue de Desaix par Nanteuil. Place de Jaude à Clermont-Ferrand », Annales historiques de la Révolution française, no 324,‎ , p. 161-178 (lire en ligne)
  • Christian Amalvi, « Le mythe du général Desaix dans les littératures populaires et scolaires de la Troisième République », Annales historiques de la Révolution française, no 324,‎ , p. 179-191 (lire en ligne)
  • Jean Ehrard, « Louis Charles Antoine Desaix. Officier du roi, Général de la République », présentation de recherches dans la revue Annales historiques de la Révolution française avec le concours du CNRS no  324 (2001), p. 221-246, [lire en ligne]

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