Louis Brindeau
Louis-Eugène-Henri Brindeau (, Le Havre - , château de Cretot) est un magistrat et homme politique français, maire du Havre, député et sénateur de la Seine-Inférieure.
Louis Brindeau | |
Fonctions | |
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Sénateur français | |
– (24 ans et 6 jours) |
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Circonscription | Seine-Inférieure |
Député français | |
– (16 ans, 9 mois et 28 jours) |
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Élection | 10 mars 1895 |
Réélection | 22 mai 1898 27 avril 1902 6 mai 1906 8 mai 1910 |
Circonscription | Seine-Inférieure |
Législature | VIe, VIIe, VIIIe, IXe et Xe (Troisième République) |
Groupe politique | Républicains progressistes |
Prédécesseur | Félix Faure |
Successeur | Georges Ancel |
Maire du Havre | |
– (5 ans, 6 mois et 7 jours) |
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Prédécesseur | Paul Marion |
Successeur | Théodule Marais |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Le Havre |
Date de décès | (à 79 ans) |
Lieu de décès | Goderville |
Nationalité | Française |
Résidence | Seine-Inférieure |
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Biographie
modifierLouis Brindeau est le fils de Gustave Brindeau, courtier en coton, adjoint au maire du Havre et conseiller d'arrondissement, et de Juliette Elisa Mazeline (fille de l'industriel François Mazeline). Après ses études secondaires au lycée du Havre et ses études de droit, il s'inscrit au barreau du Havre en 1881 et est nommé juge suppléant au tribunal civil en 1884.
Élu conseiller municipal en 1886, Louis Brindeau est maire du Havre pendant deux mandatures, du au . Il est député de 1895 à 1912 et sénateur 1912 à 1936. À la chambre, il est président du groupe des Républicains progressistes. Il est secrétaire de la Chambre de 1900 à 1902.
Il est nommé chevalier de la Légion d'honneur en 1892[1].
Il est connu pour avoir été un des grands défenseurs de la Ligne du Sud-Ouest, grand projet ferroviaire de la fin du XIXe siècle et du début du XXe siècle, jamais réalisé, qui aurait relié Le Havre à la rive gauche de la Seine par un franchissement du fleuve près de l'estuaire.
Il devient en 1900 le directeur du Journal du Havre, fondé par sa famille, et vice-président du Syndicat de la presse maritime.
En 1908, il préside le Congrès international de sauvetage, qui se tient à Nantes et Saint-Nazaire sous le patronage de la Ligue maritime.
Il fait don à la ville du Havre de son importante collection de documents rares sur la marine.
Il est enterré au cimetière Sainte-Marie du Havre.
Distinctions
modifierŒuvre
modifier- Louis Brindeau, La Ligne du Sud-Ouest, Le Havre, 1905.
Notes et références
modifierVoir aussi
modifierSources
modifier- « Louis Brindeau », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960 [détail de l’édition]
Liens externes
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