LDC (entreprise)
LDC (Lambert Dodard Chancereul) est une entreprise de l'industrie agroalimentaire française spécialisée dans la transformation et la commercialisation de volailles ainsi que dans l'élaboration de plats cuisinés à base de viande. Elle achète la volaille aux éleveurs par un système de contractualisation.
LDC | |
Création | 1968 (par fusion) |
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Fondateurs | Gérard Chancereul (d), Rémy Lambert (d) et Auguste Dodard (d) |
Forme juridique | Société par actions simplifiée unipersonnelle |
Siège social | Sablé-sur-Sarthe France |
Direction | PDG : Denis Lambert |
Activité | Industrie agroalimentaire |
Produits | Plats préparés à base de volaille ; carcasse de volaille ; morceaux de volaille |
Filiales | AGIS, Arrivé Maître CoQ, Cailles Robin, Espri Restauration, La Toque Angevine, LDC Aquitaine, LDC Bourgogne, LDC Sablé, Lionor, Marie SAS, Regalette, SBV, SNV. |
Effectif | 22 700 salariés en 2020 |
SIREN | 576850697 |
Site web | www.ldc.fr |
Capitalisation | 1, 647 milliards d’euros en 2020 |
Chiffre d'affaires | 4,4 milliards d’euros en 2020 |
Résultat net | 130 millions d’euros en 2020 |
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Le groupe est l'un des leaders européens de la volaille en volume, et possède notamment les marques Réghalal, Le Gaulois, Maître CoQ, Marie,Traditions d'Asie, Poule et Toque, Matines ainsi que Nature et Respect. Elle abat et commercialise les produits de Loué. LDC doit son nom aux deux sociétés qui fusionnèrent en 1968 pour donner naissance à l'entreprise : la société Lambert et la société Dodard Chancereul[1].
LDC est coté en bourse Euronext Paris - Compartiment A et fait partie des indices : CAC All Shares et PEA
Historique
modifierLDC est née en 1968 par la fusion de deux PME de la région Pays de la Loire. La société employait alors 90 personnes à Sablé-sur-Sarthe.
Le groupe a connu depuis 1980 une forte croissance, en rachetant de nombreuses entreprises[1], majoritairement dans l'ouest de la France. Depuis 1999, LDC amorce un développement en Europe avec le rachat d'entreprises locales, principalement en Pologne et Hongrie.
En 2001, LDC amorce un rapprochement avec l'entreprise Huttepain.
En 2005, LDC reprend la société Agis, spécialisée dans la fabrication de plats préparés sous vide, qui possédait la marque Traditions d'Asie[2],
En 2009, le rachat du vendéen Arrivé et sa marque Maître Coq est officialisé, ainsi que celui de l'entreprise de plats cuisinés Marie, propriété de la holding Uniq, pour 60 millions d'euros, afin de renforcer les pôles traiteur et surgelés[3].
En 2015, LDC reprend des activités volaillères du Groupe Avril, Glon-Sanders[4] (issue de la fusion des abattoirs Glon avec Sanders en 1999)[5].
En juillet 2022, la direction de LDC annonce entrer en négociations exclusives avec le groupe Avril dans le but d'acquérir le fonds de commerce de la marque Matines[6].
Au troisième trimestre de son exercice décalé 2023-2024, LDC opte pour une stratégie de baisse des prix de ses produits volaille afin d'augmenter ses volumes de vente[7]. Lors de cette période, ses ventes ont progressé de 3,5 %, à 1,1149 milliard d'euros[8].
Actionnaires
modifierListe des principaux actionnaires au [9] :
Actionnaire | % |
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Famille Lambert | 39,2 % |
Famille Chancereul | 17,3 % |
Cooperative Agricole Fermiers de Loue | 9,35 % |
Famille Huttepain | 8,86 % |
Famille Guillet | 3,89 % |
Sofiprotéol | 3,11 % |
Actionnariat salarié | 2,14 % |
DNCA Finance | 1,36 % |
Varenne Capital Partners | 0,81 % |
Lazard Frères Gestion | 0,60 % |
Organisation
modifierLDC est organisé autour de quatre pôles :
- Pôle Amont : accouvage, céréales, fabrication d'aliments, élevage, œufs.
- Pôle Volaille : Abattage, découpe, transformation et commercialisation des volailles à travers une offre variée en termes d'origine géographique, de cahier des charges (label, certifiés, classique, bio, etc.) et de présentation (poulets entiers, découpées, charcuterie de volaille, panés, produits élaborés, etc.).
- Pôle Traiteur : fabrication et commercialisation de plats cuisinés, produits asiatiques, sandwiches, quiches et pizza (Marie, Traditions d’Asie, Régalette, etc.).
- Pôle International et export: Présence de sites à l'international, et exportation des produits du groupe. Des sites sont présents en Pologne, Hongrie, et Belgique principalement. La production est locale pour vendre localement.
Implantations
modifierEn 2021, LDC possède 93 sites, 14 plateformes et 10 organismes de production principalement en France, Hongrie, Pologne et Belgique. L’entreprise compte désormais plus de 23 000 salariés[10].
Chiffre d'affaires
modifierL’entreprise a réalisé 4,4 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2020[10].
Controverses
modifierDes activistes antispecistes, ont attaques plusieurs filiales du groupe LDC sur les conditions d élevage et les choix de sélection des animaux élevé santé déplorable de leurs poulets, entassés par milliers dans une atmosphère suffocante[11],[12].
Entre autre reproche , le groupe LDC ne respecterait pas la charte European Chicken Commitment, portée depuis 2017 par plusieurs ONG se présentant comme défendant le bien-être animal [13].
Marques commerciales en propriété
modifier- Tradition d'Asie ;
- Loué
Identité visuelle
modifier-
Ancien logo.
-
Logo actuel.
Notes et références
modifier- Notre histoire
- Histoire du groupe Agis
- « latribune.fr ».
- https://www.lsa-conso.fr/ldc-sofiproteol-feu-vert-pour-creer-un-geant-de-la-volaille,202558
- https://www.lesechos.fr/1999/01/naissance-officielle-de-glon-sanders-760659
- « Le volailler LDC entre en négociations exclusives pour reprendre les œufs Matines », sur LEFIGARO, (consulté le ).
- « Loué, Le Gaulois, Maître Coq: le volailler LDC poursuit sa baisse de prix », sur RMC Conso (consulté le ).
- « Loué, Le Gaulois, Maître Coq… Le volailler LDC poursuit ses baisses de tarifs », sur Le Figaro, (consulté le ).
- « LDC : Actionnaires Dirigeants et Profil Société », sur zonebourse.com (consulté le ).
- « Découvrir l'histoire du groupe LDC | Le groupe LDC », sur LDC (consulté le ).
- « Elevage intensif : une ferme-usine de 200 000 volailles en Bretagne ! », sur 30 millions d'amis, .
- « Nouvelle enquête : la souffrance des poulets Maître Coq », sur L214, .
- Margot Chauve, « « Ces poulets n’arrivent plus à marcher ou à respirer » : les conditions d'élevages du groupe le Gaulois pointés du doigt », sur humanite.fr, .
Liens externes
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- Site officiel
- Ressource relative aux organisations :