Joseph Parrocel
Joseph Parrocel, né à Brignoles le et mort à Paris, le , est un peintre, dessinateur et graveur français surnommé le Parrocel des Batailles.
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(à 57 ans) Paris |
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Sa technique libre et vigoureuse fut particulièrement appréciée par le roi Louis XIV. Celui-ci lui confia, notamment, les travaux de décoration de la salle à manger de l'appartement du roi du château de Versailles et de l’hôtel des Invalides.
Généalogie
modifier- Georges Parrocel, peintre, (Montbrison, vers 1540 - Montbrison, vers 1614), aucune œuvre connue.
- Son fils Barthélemy Parrocel, peintre, (Montbrison, vers 1595 - Brignoles, 1658 ou 1660), aucune œuvre connue.
- Ses fils peintres: Jean Barthélemy, (1631-1667), Louis, (1634-1703), Joseph Parrocel (1646-1704).
- Son fils Barthélemy Parrocel, peintre, (Montbrison, vers 1595 - Brignoles, 1658 ou 1660), aucune œuvre connue.
Joseph est l'oncle de Pierre Parrocel.
Biographie
modifierJoseph Parrocel, né à Brignoles le , est le fils du peintre Barthélemy Parrocel et de Catherine Simone. il est le frère de Louis Parrocel (1634-1694) également peintre. Après la mort de son père qui lui a appris les rudiments de la peinture, il décide de rejoindre son frère Louis au château de Lussan situé dans le département du Gard pour devenir peintre comme lui. Peu satisfait de cet enseignement, il quitte son frère pour se rendre à Marseille où il participe à la décoration intérieure de navires construits par un entrepreneur[JD 1].
Après un bref retour à Brignoles, il se rend à Paris où il séjourne de 1664 à 1667 et y fréquente le milieu artistique parisien. Il maîtrise désormais l'art de la peinture qui lui permet de vivre. Il part en Italie où il séjourne d'abord à Rome vers 1667. Bien que ce séjour italien soit mal connu, on sait qu'il devint l'élève de Jacques Courtois (1621-1676), célèbre peintre de bataille, pour qui le thème du choc de cavalerie est l’iconographie largement dominante de son œuvre. Il se rend ensuite dans plusieurs villes italiennes dont Venise[JD 2].
En Joseph Parrocel retourne à Paris où la situation y a beaucoup changé depuis son dernier séjour car la France est alors en guerre contre les hollandais[JD 3]. Six mois après son arrivée il épouse Catherine Angélique Jaquelin fille du bourgeois jean Jaquelin et de Marie Titon, sœur de Maximilien Titon marchand d'armes enrichi par les guerres de Louis XIV. Il gagne rapidement l'estime des amateurs d'art de la capitale. Le il se présente à l'académie royale de peinture et de sculpture qui agrée l'artiste et lui demande de réaliser un tableau sur l'histoire du roi. Le il présente plusieurs projets, puis le son tableau de réception qui représente Louis XIV dirigeant le siège de Maestricht actuellement au musée de Versailles[JD 4]. Pour sa première peinture officielle joseph Parrocel a dû abandonner la représentation frontale d’un choc de cavalerie et se conformer aux principes de la bataille topographique chère à Van der Meulen[JD 5].
Malgré cette admission à l'académie de peinture, Joseph Parrocel ne parvient pas à faire une carrière officielle, le clan Colbert/Le Brun ne voulant pas l'employer[JD 6]. La paix revenue avec la fin de la guerre de Hollande et le traité de Nimègue, le roi Louis XIV crée par ordonnance royale du l'hôtel des Invalides destiné aux militaires âgés, blessés ou devenus inaptes à la guerre. Joseph Parrocel est chargé par Louvois de la décoration d'un des quatre réfectoires où il réalise, durant les années 1679 et 1680, vingt et une peintures sur enduit et pierre. Les autres réfectoires sont décorés par Jacques Antoine Friquet de Vauroze et probablement une association des frères Michel Corneille le Jeune et Jean-Baptiste Corneille[JD 7].
Louvois qui à la mort de Colbert lui a succédé dans la charge de surintendant des Bâtiments, demande à Joseph Parrocel de peindre un grand dessus-de-cheminée pour orner la salle des gardes du roi au château de Versailles. Le tableau représentant La charge des gardes du corps du roi sera livré le . Cette œuvre n'ayant pas déplu, le surintendant lui commande onze tableaux pour le décor de la salle du Grand Couvert. Joseph Parrocel, dix ans après son arrivée à Paris est au sommet de sa carrière. De 1686 à 1688 il livre pour honorer cette commande : quatre dessus-de-porte, six entre-fenêtres et un grand tableau[JD 8]. Durant cette période l'artiste reçoit dans son atelier ses neveux Pierre et Jacques-Ignace Parrocel.
Durant la guerre de la ligue d'Augsbourg (1688-1697) Joseph Parrocel accorde une plus grande place à la nature, aux paysages, à la chasse et à la peinture religieuse. Il réalise ainsi Saint Jean prêchant dans le désert, May de Notre-Dame actuellement au musée des Beaux-Arts d'Arras. À la même époque il peint, pour le couvent des Petits-Pères de la place des Victoires, un tableau représentant Saint Augustin guérissant les possédés[JD 9]. Après avoir été mis à l'écart des chantiers royaux depuis plus de dix ans, Louis XIV lui commande pour décorer l'antichambre de l'appartement du roi au château de Marly un tableau représentant Le passage du Rhin à Tolhuis qui se trouve actuellement au Louvre[JD 10].
Joseph Parrocel est victime d'une attaque d'apoplexie fin et meurt le . Il est inhumé en l'église Saint-Sauveur de Paris. Le est dressé un inventaire qui donne une description assez précise de l'appartement du peintre situé rue Renard. Dans la cave il y avait une presse en bois de chêne pour imprimer les estampes : c'est donc chez lui que l'artiste a pu réaliser l'impression de la Vie du Christ[JD 11]. Dans la salle principale était rassemblé un grand nombre de tableaux (cent cinquante et un) dont environ le tiers seulement est attribué à joseph Parrocel. Les sujets représentés montrent la diversité de l'artiste à la fin de sa vie. En effet en plus des sujets militaires on trouve des portraits, des scènes de genre et des sujets de chasse[JD 12]. D'après cet inventaire on sait que sa bibliothèque comportait trente-quatre volumes, mais il faut savoir que seuls les ouvrages de valeur étaient inventoriés[JD 13].
Peintures de Joseph Parrocel
modifierFrance
modifier- Aix-en-Provence, Musée Granet :
- Angoulême, musée :
- Arras, musée des Beaux-Arts : Saint Jean Prêchant dans le désert[JD 18].
- Carcassonne, musée des beaux-arts,
- Clamecy, musée d'Art et d'Histoire Romain Rolland, ; Bataille avec un cavalier pointant son épée sur un autre, 51 × 73 cm[JD 5].
- Compiègne, musée Antoine Vivenel :
- Épinal, musée départemental d'art ancien et contemporain : Combat entre Turcs et Chrétiens sur un pont, 54 × 90 cm[JD 21].
- Nantes, musée des beaux-arts : Saint Augustin guérissant les malades, huile sur toile, 169 × 256 cm[3], [JD 22].
- Perpignan, musée Hyacinthe-Rigaud : Choc de cavalerie devant une ville fortifiée, 45 × 28 cm[JD 23].
- Paris
- Musée du Louvre
- Hôtel des Invalides :
- Les conquêtes du roi Louis le grand aux années 1676, 1677 et 1678, 420 × 620 cm[JD 24].
- Prise de Bouillon, le , 460 × 560 cm[JD 24]
- Prise du fort de Lynck, le , 132 × 78 cm[JD 24]
- Prise de Fribourg, le , 460 × 560 cm[JD 25].
- Prise de Saint-Ghislain, le , 132 × 82 cm[JD 25]
- Bataille de Saint-Denis, le , 460 × 214 cm[JD 25]
- Prise de Puycerda, le , 132 × 82 cm[JD 25]
- Secours de Charleroi, le , 460 × 560 cm[JD 25]
- Prise du Fort Rouge, le , 132 × 82 cm[JD 26].
- Prise d'Ypres, le , 460 × 213 cm[JD 26]
- Le Pont brulé, , 133 × 80 cm[JD 26]
- Prise de Valenciennes, le , 455 × 564 cm[JD 26]
- Prise de Condé-sur-Escaut, , 135 × 83 cm[JD 26]
- Prise de Cambrai, , 455 × 557 cm[6]
- Les Deux armées en présence de Valenciennes, le , 132 × 83 cm[JD 27].
- Le secours de Maastricht, du au , 455 × 950 cm[7] , [JD 27].
- Prise de Bouchain, , 135 × 82 cm[JD 27].
- Bataille de Cassel, le , 460 × 560 cm[JD 27].
- Prise de Saint-Omer, le , 136 × 70 cm[JD 27].
- Prise de Gand, , 460 × 560 cm[JD 28].
- Prise d'Aire-sur-Lys, 18-, 133 × 75 cm[JD 28]
- Les Nations de l'Europe remercie [sic] le Roy de la paix de l'année 1679, 434 × 630 cm[JD 28]
- Poitiers, musée Sainte-Croix : Combat de cavalerie, 30 × 40 cm[JD 17]
- Riom, musée Mandet : Gentilhomme à qui l'on tend un panier de cerises, 38,5 × 48,5 cm[JD 29].
- Tours, musée des beaux-arts : Foire de Bezons, 158 × 204 cm[JD 30].
- Versailles, château de Versailles :
- Vers 1685 le surintendant des bâtiments du roi commande à Joseph Parrocel onze peintures de bataille pour décorer la première antichambre ou salon du grand couvert de l'appartement du roi. Ces onze peintures ne constituent pas un cycle, mais sont des tableaux sans ordre et sans propos narratif. Elles représentent ce que l'artiste a fait de plus audacieux et de plus hardi dans toute sa carrière[JD 31] et sont :
- Grande bataille, 186 × 327 cm[8] , [JD 31]
- Cavaliers tenant un conseil de guerre, 110 × 183 cm[9] , [JD 32].
- Forteresse prise d'assaut, 187 × 77 cm[10] , [JD 33].
- Bataille avec un pont et une citadelle dans le lointain, 189 × 64 cm[11] , [JD 33]
- Halte de cavaliers, 189 × 145 cm[12] , [JD 34].
- Bataille sur un pont-levis, un cavalier fuyant sur le devant, 110 × 183 cm[13] , [JD 34].
- Bataille avec un officier blessé et un cavalier renversé, 109 × 182 cm[14] , [JD 35].
- Officiers de cavalerie conduisant leurs troupes[JD 35].
- Combat avec un cavalier au sol, 189 × 87 cm[15] , [JD 36].
- Soldats et prisonniers, 188 × 103 cm[16] , [JD 36].
- Bataille avec un fantassin au centre, 110 × 184 cm[17] , [JD 36].
- dans d'autres salles du château de Versailles se trouvent deux autres tableaux de l'artiste :
- Vers 1685 le surintendant des bâtiments du roi commande à Joseph Parrocel onze peintures de bataille pour décorer la première antichambre ou salon du grand couvert de l'appartement du roi. Ces onze peintures ne constituent pas un cycle, mais sont des tableaux sans ordre et sans propos narratif. Elles représentent ce que l'artiste a fait de plus audacieux et de plus hardi dans toute sa carrière[JD 31] et sont :
-
Combat de chrétiens et de turcs Musée des Beaux-Arts de Carcassonne
-
Bataille de Cassel, musée de l'Armée, Hôtel des Invalides
-
Bataille sur un pont-levis avec un cavalier fuyant sur le devant, Château de Versailles
-
Cavaliers tenant un conseil de guerre, Château de Versailles
-
Forteresse prise d'assaut, Château de Versailles
Étranger
modifier- Allemagne
- Leipzig, museum der bildenden Künste : Bataille de cavaliers[20]
- États-Unis
- Grande-Bretagne
- Londres, National Gallery : Le Retour de la chasse[23],[24]
- Irlande
- Italie
- Florence, palais Pitti : Chasse au sanglier avec une rivière au fond, 80 × 101 cm[JD 15]
- Florence, Musée des Offices : Combat de cavalerie (1690-1699), huile sur toile, 48 × 65 cm[27]
- Roumanie
- Bucarest, musée national d'art de Roumanie : Assemblée de jeunes gens, 46 × 56,3 cm[JD 14].
- Russie
-
Chasse au sanglier, National Gallery, Londres
-
Assemblée de jeunes gens, musée national d'art de Roumanie, Bucarest
-
Offrande à la sultane, Galerie nationale d'Irlande, Dublin
-
Bataille de Leuze, musée de l'Ermitage, Saint-Pétersbourg
Peintures rejetées
modifierDans son livre cité dans la bibliographie, l'historien de l'art Jérôme Delaplanche rejette l'attribution à Joseph Parrocel de certains tableaux qui lui étaient précédemment attribués. Selon lui les qualités distinctives du style de cet artiste sont aisément identifiables et le partage entre œuvres nées de son pinceau et celles peintes par d'autres artistes peut se faire sans trop d'hésitations, d'où le rejet des œuvres suivantes :
- Béziers, musée des beaux-arts : Bataille entre Maures et Castillans[JD 42].
- Brignoles, musée du pays brignolais : Bataille de Josué contre les Amalécites [JD 43].
- Carcassonne, musée des beaux-arts, Combat de Chrétiens et de Turcs, 73 × 94 cm[J 3] , [JD 43].
- Bordeaux, musée des beaux-arts : Josué arrêtant le soleil, 62 × 74 cm[J 4] , [JD 43].
- Meaux, musée Bossuet : Bataille, tableau attribué à Jacques-Ignace Parrocel[30]
- Rouen, musée des beaux-arts :
- Toulon, musée d'art
Dessins
modifierJoseph Parrocel semble avoir réalisé peu de dessins préparatoires pour ses peintures. Il entreprend le plus souvent ses tableaux directement sur la toile. Il utilise la pierre noire, la sanguine, la plume et l'encre, les lavis et parfois des rehauts d'aquarelle ou de gouache[JD 46].
Contrairement à la peinture, l'attribution des dessins à Joseph Parrocel est difficile à l'exception d'un petit nombre. En effet beaucoup de dessins donnés à Jacques Courtois ont été progressivement désattribués pour être rendus à son entourage, en particulier à son élève Joseph Parrocel. De même le partage entre ce dernier et son fils Charles n'est pas facile[JD 46].
À l'exception des dessins préparatoires à la réalisation des gravures religieuses (Mtstères et miracles de la vie de Notre Seigneur Jésus-Christ), les dessins attribués avec certitude à Joseph Parrocel et se trouvant dans le domaine public sont les suivants :
France
modifierParis, musée du Louvre
modifier- Passage du Rhin à Tolhuis par les armées du roi, le , pierre noire, sanguine, plume et lavis brun avec rehauts de gouache blanche et grise, 35,8 × 39 cm[31].
- Louis XIV à cheval entouré de cavaliers, Plume et pinceau, encres brune et noire, lavis gris et brun, avec rehauts d'aquarelle, sur traits de pierre noire, 21,1 × 33 cm[32].
- Siège de Maastricht, plume et pinceau, avec encre brune, lavis brun et gris, avec rehauts de gouache blanche et rose, 34 × 56,3 cm[33].
- Rapport durant une bataille, Plume et pinceau, encre brune, lavis brun, avec importants rehauts de gouache blanche, sur papier beige, 18,7 × 28,4[34].
- Siège d'une ville au pied d'un pont-levis, Plume et encre brune, lavis brun et gris avec rehauts de gouache blanche et d'aquarelle, sur traits de pierre noire et papier beige, 29,9 × 49,2 cm[35].
- Judith et Holopherne, Plume et pinceau, encres brune et noire, lavis gris, avec rehauts de gouache blanche, sur papier beige, 19,4 × 28,8 cm[36].
- Halte de chasse, plume et encre brune, lavis gris et brun, sur traits de sanguine, 21,1 × 29 cm, parfois attribué à Charles Parrocel[JD 47].
- Chasse au faucon, plume et encre brune, lavis gris, sur esquisse à la pierre noire, sur traits de pierre noire, 19,8 × 30,4 cm[37], parfois attribué à Charles Parrocel[JD 48].
- Grenoble, musée : Chasseurs à cheval, plume et encre noire, lavis de brun sur esquisse à la sanguine, 14,1 × 18,3 cm[JD 49]
- Le Christ au désert servi par des anges, pierre noire, plume, encre brune, aquarelle gouachée, sur papier imprimé d'un texte juridique en latin (vraisemblablement une page du Tractus de coniecturis ultimarum de Francesco Mantica), H. 22 ; L. 33.5 cm[39].
Grande-Bretagne
modifier- Londres, British Museum
-
Affrontement de cavaliers sur un pont-levis devant les murailles d'une ville, musée du Louvre
-
Louis XIV à cheval entouré de cavaliers, musée du Louvre.
-
Convoi militaire, British Museum
Gravures
modifierJoseph Parrocel pratique également l'art de la gravure. Il offre à Maximilien Titon, oncle de sa femme, une série de quatre gravures composée d'un frontispice et de trois sujets de batailles illustrant les épisodes de la guerre de Hollande : bataille de Senef, combat du col de Bagnols et bataille de Cassel[JD 50]. Les gravures non religieuses de l'artiste sont les suivantes :
- Frontispice
- Champ de bataille de Senef
- Champ de bataille de Cassel
- Combat du col de Bagnols
- L'Aurore
- Le Midi
- Le Soir
- La Nuit
- Bivouac : Cette eau-forte est une des très rares œuvres de Parrocel à représenter un site urbain[JD 51].
- Scène militaier de cavaliers
-
Frontispice
-
Combat du col de Bagnols
-
Bivouac
-
Le Soir
Avec d'autres artistes il réalise l'illustration d'un missel édité à Paris en 1685 par Mabre-Cramoisy, puis réédité. Il décore ainsi huit têtes de chapitre par des gravures représentant l'Annonciation, l'adoration des Mages, l'Ascension, la Cène, la présentation au temple, la naissance de la Vierge, le martyre de saint Denis et de ses compagnons, et l'adoration du nom de Yaweh[JD 52]. Parrocel prend probablement gout à ce travail de gravure car il entreprend un vaste projet sur la vie du Christ. Il réalise un premier recueil de quarante-huit gravures à l'eau-forte titré Les Mystères de la vie de Notre Seigneur Jésus-Christ qu'il offrit à l'Académie royale de peinture et de sculpture en 1696. Ce recueil offert à l'Académie a probablement disparu[JD 53]. Les épreuves de ce premier état à l'eau-forte sont très rares[JD 54]. Les planches sont ensuite reprises au burin avec de nouvelles pièces portant le nombre de planches à soixante-cinq. Elles sont regroupées en deux séries :
- Les Mystères de la vie de Notre Seigneur Jésus-Christ (25 gravures)
- Les Miracles de la vie de Notre Seigneur Jésus-Christ (40 gravures)
-
La Visitation
-
La Vierge et saint Joseph vont de Galilée à Bethléem
-
La Fuite en Égypte
-
Le Massacre des innocents
-
Vie humble de Jésus
Les gravures de Joseph Parrocel sont visibles dans plusieurs musées dont :
- en France
- États-Unis
- Cambridge, État du Massachusetts, Fogg Art Museum : gravures : La Vierge visite sainte Élisabeth[44].
- Chicago, Art Institute of Chicago : Midday, from The Hours of the Day[45]
- Philadelphia Museum of Art, Philadelphie : trente cinq gravures[46]
- San Francisco, California Palace of the Legion of Honor ; gravures : Adoration des bergers, Dieu révèle aux bergers la naissance de jésus, La Fuite en Égypte etc[47].
- Grande-Bretagne
Notes et références
modifier- Ouvrage de Jérôme Delaplanche
- Jérôme Delaplanche 2006, p. 15
- Jérôme Delaplanche 2006, p. 16
- Jérôme Delaplanche 2006, p. 18
- Jérôme Delaplanche 2006, p. 20
- Jérôme Delaplanche 2006, p. 174
- Jérôme Delaplanche 2006, p. 21
- Jérôme Delaplanche 2006, p. 22
- Jérôme Delaplanche 2006, p. 25
- Jérôme Delaplanche 2006, p. 30
- Jérôme Delaplanche 2006, p. 34
- Jérôme Delaplanche 2006, p. 36
- Jérôme Delaplanche 2006, p. 38
- Jérôme Delaplanche 2006, p. 43
- Jérôme Delaplanche 2006, p. 214
- Jérôme Delaplanche 2006, p. 212
- Jérôme Delaplanche 2006, p. 211
- Jérôme Delaplanche 2006, p. 187
- Jérôme Delaplanche 2006, p. 203
- Jérôme Delaplanche 2006, p. 175
- Jérôme Delaplanche 2006, p. 186
- Jérôme Delaplanche 2006, p. 188
- Jérôme Delaplanche 2006, p. 205
- Jérôme Delaplanche 2006, p. 207
- Jérôme Delaplanche 2006, p. 178
- Jérôme Delaplanche 2006, p. 180
- Jérôme Delaplanche 2006, p. 181
- Jérôme Delaplanche 2006, p. 182
- Jérôme Delaplanche 2006, p. 183
- Jérôme Delaplanche 2006, p. 213
- Jérôme Delaplanche 2006, p. 221
- Jérôme Delaplanche 2006, p. 194
- Jérôme Delaplanche 2006, p. 195
- Jérôme Delaplanche 2006, p. 196
- Jérôme Delaplanche 2006, p. 197
- Jérôme Delaplanche 2006, p. 198
- Jérôme Delaplanche 2006, p. 199
- Jérôme Delaplanche 2006, p. 173
- Jérôme Delaplanche 2006, p. 191
- Jérôme Delaplanche 2006, p. 206
- Jérôme Delaplanche 2006, p. 202
- Jérôme Delaplanche 2006, p. 210
- Jérôme Delaplanche 2006, p. 245
- Jérôme Delaplanche 2006, p. 246
- Jérôme Delaplanche 2006, p. 247
- Jérôme Delaplanche 2006, p. 248
- Jérôme Delaplanche 2006, p. 250
- Jérôme Delaplanche 2006, p. 254
- Jérôme Delaplanche 2006, p. 253
- Jérôme Delaplanche 2006, p. 252
- Jérôme Delaplanche 2006, p. 19
- Jérôme Delaplanche 2006, p. 265
- Jérôme Delaplanche 2006, p. 28
- Jérôme Delaplanche 2006, p. 278
- Jérôme Delaplanche 2006, p. 269
- Base Joconde du ministère de la Culture
- « Trompette annonçant la fin du combat et moine assistant un mourant », notice no 08030019115, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture
- « Engagement de cavalerie », notice no 08030019114, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture
- « Combat de Chrétiens et de Turcs », notice no 04400000541, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture
- « Josué arrêtant le soleil », notice no 000PE023335, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture
- « Choc de cavalerie », notice no 000PE032542, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture
- « Cavaliers et prisonniers », notice no 000PE032541, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture
- Autres références
- La chasse au sanglier
- « Combat de chrétiens et de turcs », notice no 04400000503, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture
- Saint Augustin
- Passage du Rhin, Louvre (atlas)
- Le tableau, commandé par Louis XIV, a été peint pour décorer l'antichambre de l'appartement du roi au château de Marly ( source : Xavier Salmon, Parrocel au service de Louis XIV - Un nouveau dessin au Louvre, in Grande Galerie - Le Journal du Louvre, dèc. 2013/jan./février 2014, no 26).
- Cambrai, Invalides (rmn)
- Le secours de Maastricht
- Grande bataille
- Cavaliers tenant un conseil de guerre
- Forteresse prise d'assaut
- Bataille avec un pont et une citadelle dans le lointain
- Halte de cavaliers
- Bataille sur un pont-levis
- Bataille avec un officier blessé
- Combat avec un cavalier au sol
- Soldats et prisonniers
- Bataille avec un fantassin au centre
- Louis XIV dirigeant le siège de Maestricht
- Charges des gardes du Corps du roi
- Musée de Leipzig
- (en) Un roi sur un char
- (en) Groupe de vieillards
- Le retour de la chasse
- (en) National Gallery
- (en) Chasse au lion
- (en) Offrande à la sultane
- Cavalerie, Offices (unibo)
- (en) Musée de l'Ermitage
- (en) Musée de l'Ermitage
- Les passions de l'âme p. 144
- Passage du Rhin à Tolhuis
- Louis XIV entouré de cavaliers
- Siège de Maastricht
- Rapport fait durant une bataille
- siège d'une ville au pied d'un pont-levis
- Judith et Holopherne
- Chasse au faucon
- Emmanuelle Brugerolles (dir.), Une Dynastie de peintres. Les Parrocel, Paris, Beaux-Arts de Pars les éditions, , 96 p. (ISBN 978-2-84056-237-5), p. 22-28
- « Le Christ au désert servi par des anges », sur Cat'zArts
- (en) Un écuyer préparant un cheval pour un officier
- (en) Convoi militaire
- Département des arts graphiques
- Gallica
- (en) Fogg Art Museum
- (en) Art Institute Chicago
- (en) Philadelphia Museum of Art
- (en) Musée d'art de San Francisco
- (en) L'Aurore
- (en) Le Midi
- (en) Le Soir
- (en) La Nuit
Annexes
modifierBibliographie
modifier: source utilisée pour la rédaction de cet article
- Frédéric Lacaille et al. (préf. Michel Lucas), L'œuvre révélé de Joseph Parrocel : peintures murales aux Invalides, Dijon, Éd. Faton, , 339 p. (ISBN 2-87844-078-1, OCLC 718494349).
- Jérôme Delaplanche (préf. Joël Cornette), Joseph Parrocel, 1646-1704. La nostalgie de l’héroïsme, Paris, Athena, , 376 p. (ISBN 978-2-903239-35-0 et 2-903239-35-5, OCLC 846133144, BNF 40966235).
- Emmanuelle Brugerolles (sous la direction de), Une dynastie de peintres, les Parrocel, « Carnets d’études 9 », Paris, Beaux-arts de Paris les éditions, 2007 (ISBN 978-2-84056-237-5) (BNF 41266444)
Liens externes
modifier- Ressources relatives aux beaux-arts :
- Joseph Parrocel dans la base joconde