Joann Sfar

bédéiste, dessinateur et réalisateur français

Joann Sfar, né le à Nice (Alpes-Maritimes, France), philosophe de formation, est un producteur pléthorique, auteur de bande dessinée prolifique, illustrateur, romancier, acteur et réalisateur français.

Joann Sfar
En 2022 à Reims.
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (53 ans)
NiceVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Père
André Sfar (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Liliane Haftel (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Autres informations
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Distinctions
Œuvres principales
signature de Joann Sfar
Signature

Il est notamment connu pour ses séries Petit Vampire, Le Minuscule Mousquetaire, Le Chat du rabbin qu'il a ensuite adaptées au cinéma, Klezmer, Donjon et la série des Carnets. Il a également illustré de nombreux ouvrages, et est aussi professeur de dessin.

Biographie

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Famille et enfance

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Originaire de Nice, Joann Sfar est issu d'une famille juive séfarade de Sétif, en Algérie[1], du côté de son père, et ashkénaze ukrainienne laïque et anticonformiste, du côté de sa mère[2],[3]. Toute la famille du grand-père maternel a été déportée durant la Seconde Guerre mondiale[4]. Sa mère, Liliane née Hoftel dite Lilou (1948-1974), est chanteuse pop[3]. Son père, André Sfar (1933-2014), est avocat, engagé dans la lutte contre le néonazisme dans les années 1970[5], pianiste, et adjoint de Jacques Médecin à la mairie de Nice, avant de démissionner lorsque Médecin accepte le soutien du Front national pour faire adopter le budget municipal[1].

Sa mère meurt quand il a trois ans mais on lui dit qu'elle est « partie en voyage »[3]. Il est élevé par son père, dont la vision du judaïsme est, plus que celle de sa famille maternelle, pratiquante et traditionaliste, ainsi que par son grand-père maternel (ancien résistant, médecin dans la brigade Alsace-Lorraine puis rabbin anticlérical)[6],[4], qui occupe avec sa grand-mère maternelle une villa au cap d'Antibes - demeure qui inspirera son œuvre[7].

Formation

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À l'âge de dix-sept ans, il entretient une correspondance qui dure plusieurs années avec l'auteur de bande dessinée Pierre Dubois, lequel le soutient dans son projet de faire de la bande dessinée[8].

Après des études brillantes[9] aux lycées Masséna et Honoré-d'Estienne-d'Orves à Nice, Joann Sfar effectue un cursus philosophique à l'université Nice-Sophia-Antipolis, pour notamment satisfaire son père[9], où il a pour enseignants Clément Rosset, Jean-François Mattéi, André Flécheux, et y obtient une maîtrise avec mention « Très bien »[10]. À 21 ans, il est contacté par les éditions Larousse pour publier son mémoire de maîtrise sur la représentation de la figure humaine[11], avant de se raviser au motif qu'il aurait refusé de modifier son texte[12],[9].

En 1992, il termine sa formation à l'École nationale supérieure des beaux-arts de Paris où l'un de ses professeurs est le peintre Jean-François Debord[9].

Débuts en bande dessinée

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Joann Sfar dessine depuis l'enfance, en attendant que sa mère « revienne »[3],[9].

En 1994, il publie ses premières planches à l'Association, rejoignant ainsi Jean-Christophe Menu, Stanislas, Mattt Konture, Killoffer, David B., Mokeït et Lewis Trondheim avec qui il collaborera par la suite[13]. Ces auteurs font partie de la nouvelle vague d'auteurs de bande dessinée française des années 2000 qui revendique une liberté formelle en cherchant à s'éloigner des formats classiques franco-belges[14].

Au début des années 1990, il continue d'envoyer en vain ses dessins aux éditeurs et rejoint en 1992 l'atelier Nawak avec d'autres auteurs de l'Association, où il participe à la vie de l’atelier en prenant les commandes d'illustrations que d'autres refusent[9]. Ensuite, il travaille à l'atelier des Vosges avec des auteurs comme Frédéric Boilet, Marjane Satrapi, ou Christophe Blain avec qui il collabore (Donjon, Socrate le demi-chien)[15].

L’Association publie en 1994 le premier album de Sfar et la maison Cornélius, le premier tome des Aventures d’Ossour Hyrsidoux[9].

Il développe très vite un grand nombre de séries adultes et jeunesse (son premier best-seller Petit Vampire puis Sardine de l'espace), dans des formats classiques (Le Chat du rabbin, Donjon) ou plus novateurs (Klezmer ou ses Carnets autobiographiques).

Comme de nombreux dessinateurs, il est publié dans les pages du mensuel Fluide Glacial.

Succès et diversification

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Ses sources d'inspiration vont du cinéma à la musique, en passant par la littérature, la philosophie, les beaux-arts, le dessin ou les jeux vidéo. L'éclectique Joann Sfar est « un auteur de bande dessinée capable d’aborder tous les genres et de conquérir tous les publics »[9].

Il a exercé la fonction de directeur de collection chez l'éditeur Bréal Jeunesse, où il a publié des livres pour la jeunesse. En 2005, il crée et dirige la nouvelle collection de bandes dessinées « Bayou » chez l'éditeur Gallimard. En 2008, Le Petit Prince de Saint-Exupéry illustré par lui se vend à 150 000 exemplaires et est traduit en trente langues[9].

Sa série Petit Vampire est adaptée pour la télévision en 2003. En 2010, il se lance dans le cinéma avec le film Gainsbourg, vie héroïque qui obtient le César du meilleur premier film mais restera déficitaire[9].

En 2011, il sort une adaptation en dessin animé du Chat du Rabbin et obtient le César du meilleur film d'animation[16].

Dans le cadre de l'élection municipale de 2014 à Paris, il croque des dessins depuis les QG de campagne d'Anne Hidalgo et Nathalie Kosciusko-Morizet[6].

En 2015, il est personnellement affecté par les attentats contre Charlie-Hebdo dont il connaissait bien les victimes ; il publie la même année l'album Si Dieu existe, sorte de carnet intime où il développe son point de vue sur le monde ou la religion[17].

En 2016, il est dessinateur résident à Paris Match en alternance avec Sempé puis est nommé professeur aux Beaux-Arts - incarnant ainsi la « légitimation de la bande dessinée au sein de l’ENSBA... et dans le monde de l’art ». Il est fait chevalier de la Légion d’honneur la même année[9].

En 2016-2017, Sfar expose à l'Espace Dali à Montmartre : Joann Sfar - Salvador Dali : Une seconde avant l’éveil[18].

Il est actif sur les réseaux sociaux comme Instagram, Facebook ou Twitter, où il produit des milliers de publications[9].

Joann Sfar est également musicien, il joue notamment du ukulélé. Il a ponctuellement joué sur scène avec Mathias Malzieu, chanteur du groupe Dionysos[19].

Engagement

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Lors du Festival d’Angoulême 2016, il demande, ainsi que Riad Sattouf, à être retiré de la liste des nominés au grand prix, au motif qu'aucune dessinatrice n'y figure[3].

Il est président d'honneur[20] de la Ligue des auteurs professionnels[21], fondée en 2018[22].

En , la Société des gens de lettres indique son intention de l'attaquer pour diffamation, à la suite de propos qu'il a tenus sur France Inter. Cela l'amène à préciser dans un communiqué le constat qu'il fait des défaillances de la distribution des aides aux auteurs[23].

Son engagement contre les positions antisémites et d'extrême droite vient de sa famille juive à la fois ashkénaze laïque et séfarade traditionnelle établie sur la côte méditerranéenne, notamment de l'engagement politique local de son père et de la déportation de sa famille maternelle[24]. Athée multiculturaliste déclarant adorer les Arabes et les Juifs tout en étant « emmerdé » par toute religion[4], il prévoit de voter pour LFI en 2017, mais se donne le droit d'exprimer un désaccord en relevant la proximité des extrêmes à propos des régimes russe et syrien, aussi est-il attaqué et renonce-t-il, alors, à ce vote[25],[9].

Des personnalités du monde de l'édition comme Jean-Louis Gauthey de la maison Cornélius ou Jean-Christophe Menu prennent leurs distances avec lui[9].

Ses positions sur le conflit israélo-palestinien font aussi polémique à gauche lors de l'émission de France Culture consécutive aux Attaques du 7 octobre 2023 où il déclare : « Je suis dans l'émotion, je penserai plus tard »[26], mais ses propos jugés provocants ou ambigus se font ensuite nuancés et favorables au respect de tous les peuples, car il déclare que « l'antisémitisme est le pire ennemi de la cause palestinienne »[27] et alerte au nom de la paix sur sa montée dans la société[28]. Selon lui, aucun camp ne doit tomber dans la caricature, c'est pourquoi « la société israélienne n'est pas à l'image de son gouvernement d'extrême droite, et confondre le Hamas et la population palestinienne est une aberration »[29].

Vie privée

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Il a été marié jusqu'en 2014[17] à Sandrina Jardel[4] — qu'il a connue durant leur adolescence et avec qui il a collaboré artistiquement ainsi que vécu dans plusieurs endroits du monde. Avec elle, il a deux enfants, une fille et un garçon[3].

Il est actuellement le compagnon de l'actrice Louise Lacoste. Avec elle, il a un fils nommé Ilyusha Sfar Lacoste, en 2020[30]. Il avait 48 ans et elle en avait 27. Il déclare que c'était un coup de foudre après avoir été victime six mois durant d'une autre jeune femme qui était « manipulatrice », et qu'il n'a jamais spécifiquement recherché de femme plus jeune[31].

Il revendique l'héritage de l'œuvre de Fred (notamment pour l'univers poétique et pour l'énergie du trait de plume) et d'Hugo Pratt (aussi pour l'usage du clair obscur, la vigueur des contrastes, le traitement et le charme des personnages féminins)[32].

Œuvres

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Bandes dessinées

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Joann Sfar au salon du livre Radio France, .
À partir du tome 4, Joann Sfar ne participe plus à la série.
  • Merlin (scénario), avec José-Luis Munuera (dessin), Paris, Dargaud :
    1. Jambon et Tartine, 1999.
    2. Contre le Père Noël, 1999.
    3. Va à la plage, 2000.
    4. Le Roman de la mère de Renart, 2001.
Joann Sfar quitte ensuite la série, qui est scénarisée depuis par Jean-David Morvan.
  • Professeur Bell, Paris, Delcourt, coll. « Machination » :
    1. Le Mexicain à deux têtes, 1999.
    2. Les Poupées de Jérusalem, 2000.
    3. Le Cargo du roi singe (scénario), avec Hervé Tanquerelle (dessin), 2002.
    4. Promenade des Anglaises (scénario), avec Hervé Tanquerelle (dessin), 2003.
    5. L'Irlande à bicyclette (scénario), avec Hervé Tanquerelle (dessin), 2006 (ISBN 2-7560-0013-2)
  • Petit Vampire, Paris, Delcourt, coll. « Jeunesse » :
    1. Petit Vampire va à l'école, 1999. (ISBN 2-84055-401-1)
    2. Petit Vampire fait du kung fu, 2000. (ISBN 2-84055-491-7)
    3. Petit Vampire et la Société protectrice des chiens, 2001. (ISBN 2-84055-643-X)
    4. Petit Vampire et la Maison qui avait l'air normale, 2002. (ISBN 2-84055-751-7)
    5. Petit Vampire et la Soupe de caca, 2003. (ISBN 2-84055-828-9)
    6. Petit Vampire et les Pères Noël verts, 2004. (ISBN 2-84789-516-7)
    7. Petit Vampire et le Rêve de Tokyo, 2005. (ISBN 978-2847894998)
  • Petit Vampire (nouvelle série), Paris, Rue de Sèvres :
    1. Le serment des pirates, 2017. (ISBN 978-2369814689)
    2. La maison de la terreur qui fait peur, 2018. (ISBN 978-2369814702)
    3. On ne joue pas avec la vie, 2019. (ISBN 978-2369814726)
  • Sardine de l'espace (dessin), avec Emmanuel Guibert (scénario), Paris :
    1. Le Doigt dans l'œil, 2000. (ISBN 2-747-01353-7) Réédition sous le titre Platine Laser, Dargaud, 2007.
    2. Le Bar des ennemis, 2000. Réédition sous le titre Platine Laser, Dargaud, 2007.
    3. La Machine à laver la cervelle, 2001. (ISBN 2-747-01486-X) Réédition sous le titre Zacar et les Zacariens, Dargaud, 2008.
    4. Les Voleurs de yaourts, 2001. (ISBN 2-747-00160-1) Réédition sous le titre Zacar et les Zacariens, Dargaud, 2008.
    5. Le Championnat de boxe, 2002. (ISBN 2-7470-0543-7) Réédition sous le titre Il faut éliminer Toxine, Dargaud, 2008.
    6. Le Capitaine tout rouge, 2002. (ISBN 2-7470-0544-5) Réédition sous le titre Il faut éliminer Toxine, Dargaud, 2008.
    7. La Grande Sardine, 2003. (ISBN 2-7470-0892-4) Réédition sous le titre Le Remonte-Kiki, Dargaud, 2008.
    8. Les Tatouages carnivores, 2003. (ISBN 2-7470-0949-1) Réédition sous le titre Le Remonte-Kiki, Dargaud, 2008.
À partir du tome 9, Emmanuel Guibert continue seul, puis avec Mathieu Sapin au dessin.
 
Joann Sfar lors du festival Delcourt 2006.

Les six premiers tomes sont réédités en 2007 avec le titre Le Bestiaire amoureux et les sept tomes sont réédités en 2007 avec le titre Vampire.

Romans, nouvelles et illustrations

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  1. Le Banquet (illustration et commentaire du texte de Platon), 2002 (ISBN 2-7495-0069-9)
  2. Candide (illustration et commentaire du texte de Voltaire), 2003. (ISBN 2-7495-0086-9)

Livres d'art

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Cinéma

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Réalisateur

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Participations

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Prix et récompenses

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Décoration

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Notes et références

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  1. a et b Marion Cocquet, « Joann Sfar : "Jacques Médecin était irrésistible" », Le Point,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  2. (en) George Robinson, « Being Serge Gainsbourg »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), The Jewish Week, (consulté le ).
  3. a b c d e et f Virginie Le Guay, « Joann Sfar - Le surdoué », Paris Match, (consulté le ).
  4. a b c et d « Joann Sfar : “J'adore les Arabes, les Juifs, mais la religion, ça m'emmerde” », Télérama, (consulté le )
  5. « Joann Sfar : « Je pense à un film sur Jacques Médecin » », sur Le blog BD de Nice-Matin et Var-matin (consulté le ).
  6. a et b Françoise Dargent, « Joann Sfar, trait prolifique », Le Figaro, encart « Culture »,‎ , p. 34 (lire en ligne).
  7. « “Petit Vampire” de Joann Sfar : ses inspirations en paroles, en dessins et en vidéo ! », Télérama (consulté le ).
  8. « Fantômes et vampires », sur Étonnants Voyageurs, (consulté en ).
  9. a b c d e f g h i j k l m et n Daniel Garcia, « Joann Sfar, portrait de l’artiste en polémiste:Un entrepreneur très peu discret de la bande dessinée », Revue du Crieur, vol. 9, no 1,‎ , p. 4–19 (ISSN 2428-4068, DOI 10.3917/crieu.009.0004, lire en ligne, consulté le )
  10. Isabelle Maradan, « Les 20 ans de Joann Sfar », sur L'Étudiant, .
  11. Intitulé du sujet de mémoire : « Le complexe du Golem, ou le peintre juif face à la figure humaine ».
  12. « Joann Sfar, l’infatigable amuseur », Le Figaro, (consulté le ).
  13. Thierry Groensteen, Entretiens avec Joann Sfar, Les Impressions Nouvelles, Bruxelles, 2012.
  14. Delphine Réveillac, « Les petites voix de Joann Sfar »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) [PDF], Neuvième Art, (consulté le ).
  15. philomag, « Joann Sfar, le prolifique | Philosophie magazine », sur www.philomag.com, (consulté le )
  16. « Un deuxième César pour Joann Sfar - ActuaBD », sur ActuaBD (consulté le )
  17. a et b Augustin Trapenard, « Si Dieu existe il s'appelle Sfar », sur France Inter, (consulté le ).
  18. Emilie Cailleau, « Expo: Joann Sfar délire sur Dali cryogénisé », L'Express, .
  19. Enregistrement du concert sur le site de Joann Sfar.
  20. « La Ligue des auteurs professionnels renouvelle son bureau », Livres Hebdo (consulté le ).
  21. « Ligue.auteurs.pro | Accueil », sur Ligue des auteurs professionnels (consulté le ).
  22. « Ce que la Ligue des auteurs professionnels répond à Mathieu Simonet, président de la SGDL », L'Obs (consulté le ).
  23. « Attaqué en diffamation, Joann Sfar répond à la Société des gens de lettres », sur Le Figaro.fr, (consulté le ).
  24. Virginie Bloch-Lainé, « Joann Sfar, de père en Nice », Libération, (consulté le )
  25. « Joann Sfar : « Les méthodes des partisans de Mélenchon sont dégueulasses » », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  26. « Les Midis de Culture avec Valérie Zenatti, Firas Khoury, Joann Sfar : trois artistes face à la guerre Israël-Hamas », sur Radio France, (consulté le )
  27. « Les invités du jour - Joann Sfar, dessinateur : "Le pire ennemi de la cause palestinienne, c’est l’antisémitisme" », sur France 24, (consulté le )
  28. « Joann Sfar : "Les voix de la paix sont toujours là, elles sont juste inaudibles" », sur Radio France, (consulté le )
  29. « Joann Sfar : “La société israélienne n’est pas à l’image de son gouvernement d’extrême droite” », sur Télérama, (consulté le )
  30. « Joann Sfar : Papa à 48 ans, il dévoile la première photo de son bébé », sur Purepeople, (consulté le )
  31. « Joann Sfar, fou amoureux d'une jeune femme de 25 ans : "C'est beau ce qu'on vit" », sur Purepeople (consulté le )
  32. Gaumer 2010
  33. Nicolas Pothier, « Plein Sfar », BoDoï, no 6,‎ , p. 36.
  34. Virginie François, « L'Espion qui m'a tigrée », BoDoï, no 35,‎ , p. 10.
  35. Manuelle Calmat, « Chasse d'os », BoDoï, no 44,‎ , p. 16.
  36. a b c et d « Joann Sfar va adapter "Voyage au bout de la nuit" de Céline au cinéma », sur France Info, (consulté le )
  37. Vincent Brunner, « Nos livres racontent notre désespoir et notre façon de lui dire merde », Les Inrockuptibles, no 24,‎
  38. « Lorsque Joann Sfar a une influence… musicale. », ActuaBD, (consulté le )
  39. Le Soir, « Joann Sfar était l’invité du Soir: le making of », Le Soir,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  40. a et b Thierry Groensteen et collectif, Primé à Angoulême : 30 ans de bande dessinée à travers le palmarès du festival, Angoulême, Éditions de l'An 2, , 103 p. (ISBN 2-84856-003-7)
  41. « Nomination dans l'ordre des Arts et des Lettres janvier 2014 », site du Ministère de la culture, janvier 2014.
  42. « Décret du 27 mars 2016 portant promotion dans l'ordre de la Légion d'honneur », sur le site de Légifrance, (consulté le ).

Annexes

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Bibliographie

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  : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Vincent Bernière, « Joann Sfar : La Java bleue », dans Les 100 plus belles planches de la BD érotique, Beaux-Arts éditions, (ISBN 979-1020402011), p. 102-103.
  • Patrick Gaumer, « Sfar, Joann », dans Dictionnaire mondial de la BD, Paris, Larousse, (ISBN 9782035843319), p. 771-773.  .
  • Joann Sfar (interview par Thierry Groensteen), Entretiens avec Joann Sfar, Bruxelles, Les Impressions nouvelles, , 270 p. (ISBN 978-2-87449-158-0).
  • Joann Sfar (interviewé) et Bertrand Dicale, « Sfar, very nice », Casemate, no 69,‎ , p. 18-22.
  • Joann Sfar (int.), Antoine Delesvaux (int.), Clément Oubrerie (int.) et Frédéric Bosser, « Quelle assochation ! », dBD, no 54,‎ , p. 6-10.
  • DBD, dossier Sfar, dBD, .
  • Frédérique Pelletier, « Chagall en Russie, t.1 : portrait de l'artiste aux cinq doigts », dBD, no 46,‎ , p. 82.
  • Benjamin Roure, « Klezmer, t. 2 : de musique et d'aquarelle », dBD, no 4,‎ , p. 29.
  • Frédérique Pelletier, « Monsieur crocodile a beaucoup faim : la faim justifie les moyens », dBD, no 44,‎ , p. 72.
  • Cathia Engelbach, « Joann Sfar sur le vif », Les arts dessinés, n°24, octobre-décembre 2023, p. 25-35

Articles connexes

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Liens externes

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