Jean Ier Le Meingre

militaire français

Jean Ier Le Meingre (Jean Le Brave), dit Boucicaut [1], maréchal de France, père de Jean II Le Meingre, dit aussi Boucicaut.

Jean Ier Le Meingre
Surnom Boucicaut
Le Brave
Naissance XIVe siècleVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
à Dijon
Origine Drapeau du Royaume de France Royaume de France
Grade Maréchal de France Maréchal de France
Autres fonctions Lieutenant général du Poitou, de Touraine, de Saintonge

Biographie

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Origine - Premières armes

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On ne connaît rien de sa famille. Jean nait vers 1310 en Touraine. Il fut seigneur du château de Bridoré, dont le donjon[2] inspira sa devise : In altis habito ![3]

Dès son plus jeune âge il sert en Gascogne et en Flandre avec éclat[réf. nécessaire].

En 1337 éclate la Guerre de Cent Ans.

Au mois de juin 1340 il accompagne l'expédition du duc de Normandie Jean II le Bon (fils aîné du roi de France Philippe VI) qui, à la tête d'une armée, tente de convaincre la ville de Valenciennes de se rallier à son père. D'abord repoussés par les Valenciennois, les Français sont ensuite assaillis et malmenés par Gérard de Werchin, sénéchal de Hainaut. Une troupe française conduite par Guillaume de Craon attaque et sans doute endommage la « Tour de Maing » (le Château des Prés), puis passe l'Escaut à Prouvy et attaque Trith. Le sénéchal porte secours au bourg, y capture Jean qu'il ramène prisonnier dans Valenciennes.

Le Jean accompagne au départ de Marseille le dauphin de Viennois Humbert de la Tour-du-Pin dans une croisade contre les Turcs qui assiègent Smyrne.

Maréchal de France

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Surnommé le Brave, Jean est nommé maréchal de France le 21 octobre 1356, puis par lettres données à Meaux le par le Dauphin Charles le Sage, lieutenant-général du Poitou, de Touraine, de Saintonge conjointement avec Guillaume VII, sire de Parthenay.

Il est l’un des négociateurs du traité de Brétigny, signé le , et est chargé de se faire remettre toutes les places qui devaient être livrées au roi d'Angleterre[4]. Il accompagne le roi ( Jean II le bon) dans son voyage à Avignon en 1362. ( Charles V , roi en 1364)

Boucicaut enlève au roi de Navarre Charles Le Mauvais les villes de Mantes et de Meulan. Il prend part à une expédition contre les Grandes compagnies, et remplace Bertrand du Guesclin dans le commandement des troupes de Normandie.

Le , il assiste impuissant à la reddition de la ville de Cahors, encerclée par Chandos.

Fin de vie

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Il est seigneur de Bridoré (de par sa femme Florie de Linières, † 1406 ; remariée veuve au chevalier Maurice Mauvinet, † vers 1375), de La Bourdaisière, aussi d'Azay et Chezelles.

Il meurt en Bourgogne le 6 ou en luttant contre les Grandes compagnies [4], et est inhumé en l’église collégiale de Saint-Martin de Tours, dans la chapelle de sa famille [réf. nécessaire].

Postérité et descendance

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De sa femme Florie de Linières, il eut deux enfants :

À noter qu'un frère de Jean Ier, Geoffroy le Meingre, fut évêque de Laon de 1363 jusqu'à sa mort en 1370.

Armoiries

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Figure Blasonnement
  Selon le Folio 47r de l'Armorial de Gelre

D'argent, à l'aigle bicéphale de gueules, becquée, languée et membrée d'azur. Cimier : Un vol banneret d'argent, au pal de sable, chargé de cœurs d'argent.

Notes et références

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  1. Un ouvrage datant de 1337, Songe du Vergier, appelle Boucicaut un homme sans scrupules, peu soucieux de gloire sans profit, ne perdant jamais de vue le soin de sa fortune. Un autre livre datant de 1389, Songe du vieil pèlerin, explique que Boucicaut est un courtisan qui sait exploiter la faveur des princes. Sources : livre "Jean II Le Meingre, dit Boucicaut (1366-1421) - Étude d'une biographie héroïque", de Denis Lalande, année 1988, pages 5 et 6.
  2. Ce donjon atteindra ultérieurement (après 1475) sa hauteur actuelle de 30 m.
  3. « Château de Bridoré | Val-de-Loire | Officiel », sur Château de Bridoré (consulté le )
  4. a et b Livre "Jean II Le Meingre dit Boucicaut", page 5.

Bibliographie

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  • Denis Lalande, « Un tourangeau méconnu, Jean Ier le Meingre, dit Boucicaut (vers 1310-1368) », Bulletin de la Société archéologique de Touraine, tome XLII, Tours, Société archéologique de Touraine, 1988, p. 177-199, lire en ligne.

Voir aussi

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