Jean-Marie Laloy
Jean-Marie Laloy, né le à Fougères et mort le à Rennes, est un architecte français. Il prend la succession d'Hippolyte Béziers-Lafosse au poste d'architecte du département d'Ille-et-Vilaine en 1884.
Architecte départemental (d) | |
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- | |
Architecte diocésain |
Naissance | |
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Décès | |
Nom dans la langue maternelle |
Jean-Marie Armand Isidore Laloy |
Nationalité | |
Formation | |
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Enfant |
Maître | |
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Distinction | |
Archives conservées par |
Archives départementales d'Ille-et-Vilaine (106J)[1] Archives nationales (AJ/52/371) |
Biographie
modifierAprès sept années d'études à l’École des beaux-arts de Paris, dont il est notamment l'élève d'Ernest Coquart, il retourne en Bretagne, en 1878, s’installer à Rennes dans un hôtel de style néoclassique qu’il se construit, 18 rue de Viarmes. Il participe au chantier de restauration du Parlement de Bretagne durant lequel il fait la connaissance de Jean Janvier, alors jeune entrepreneur[2], avant d'occuper le poste d'architecte des bâtiments de l’État et d'architecte départemental d’Ille-et-Vilaine et du palais de justice de 1884 à 1920[3].
Dans le cadre de la politique scolaire de la Troisième République, il reçoit la commande de pas moins de 95 écoles[4], et construit pour le département 25 gendarmeries et 43 autres bâtiments publics. À Rennes, il construit notamment l’École normale d’institutrices (1882), l’École d’agriculture (1892 à 1896) et la prison départementale du boulevard Jacques-Cartier (à partir de 1896)[5]. Il conçoit aussi l'école publique de Saint-Gonlay.
Dans sa ville natale, il reçoit la commande de cinq bâtiments : halles, justice de paix, bibliothèque, bureau de poste et théâtre[6]. Il construit le théâtre de la Ville de Fougères de 1880 à 1886[7].
Républicain convaincu et franc-maçon, il est le porte-parole du « combat laïque », tant par son œuvre d’architecte au service de la Troisième République que par son engagement politique. Il est en effet élu conseiller municipal de Rennes lors des élections municipales de 1881 sur la liste menée par Edgar Le Bastard. Il reçoit en outre la Légion d'honneur en 1912[8]. Il est nommé architecte honoraire du département et du palais de justice en 1921.
Bibliographie
modifier- Périg Bouju, Architecture et lieux de pouvoir en Bretagne : XVIIIe siècle-XXe siècle, Université Rennes 2, .
- Benjamain Sabatier, Jean-Marie et Pierre-Jack Laloy, un engagement laïc et républicain de père en fils, Place Publique, no 5, 2010, p. 58-61.
- Hélène Guéné et François Loyer, L'église, l'état et les architectes : Rennes, 1870-1940, Paris, Norma éd, (ISBN 9782909283166).
- Jean-Yves Veillard, Rennes au XIXe siècle : Architectes, urbanisme et architecture, Rennes, Éditions du Thabor, , 518 p. (BNF 36273239), p. 234-237.
Notes et références
modifierNotes
modifierRéférences
modifier- « http://archives-en-ligne.ille-et-vilaine.fr/thot_internet/FrmFicheIRDoc.asp?idtitreir=326225&idFiche=0050554 » (consulté le )
- http://www.pur-editions.fr/detail.php?idOuv=446 Jean Janvier, Quelques souvenirs : Mémoire commune, préface d'Edmond Hervé, présentation et annotations de Jean-Yves Andrieux et Catherine Laurent, Presses universitaires de Rennes, Rennes, 2000, p. 39.
- Arch. dép. d'Ille-et-Vilaine 4N2 Dossiers individuels des architectes départementaux, honoraires, correspondance, 1807-1920.
- Notamment la mairie-école de Coësmes, cf. La mairie-école de Coësmes : un exemple d'architecture municipale par Périg Bouju.
- Prison départementale, sur Gertrude, base du service de l’Inventaire du patrimoine de la région Bretagne.
- Guéné et Loyer 1995
- http://www.fougeres.maville.com/actu/actudet_-Fougeres-d-hier-et-d-aujourd-hui-_loc-1015305_actu.Htm Fougères d’hier et d’aujourd’hui, Ouest-France, 25 juillet 2009
- « Cote LH/1452/77 », base Léonore, ministère français de la Culture
Liens externes
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- Ressources relatives aux beaux-arts :
- Ressource relative au spectacle :
- Ressource relative à la vie publique :
- Les architectes élèves de l’École des beaux-arts, 1793-1907, p. 310.