Cuny Daumont

éditeur d'estampes et graveur français (1717-1768)
(Redirigé depuis Jean-François Daumont)

Cuny Daumont est un marchand mercier, éditeur et marchand d'estampes parisien, actif de 1745 environ à sa mort en 1768.

Cuny Daumont
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 51 ans)
Activités
Période d'activité

L'identité de l'éditeur et marchand Cuny Daumont a longtemps fait l'objet d'une confusion : le prénom Jean-François lui a été attribué par le Dictionnaire des éditeurs d'estampes à Paris sous l'Ancien Régime[1]. Comme l’a établi Thierry Depaulis dans un article de 2021, son prénom de baptême était Cuny[1] et Jean-François est celui de l'un de ses fils. Néanmoins, l'intéressé utilisait les prénoms de Cuny François ou simplement François au quotidien.

Jean-Francois Daumont, Vue d'optique du Château royal de Versailles côté avenue de Paris, c. 1770.
Daumont : Vue de l'île de Sainte-Hélène (estampe, 2e moitié du XVIIIe siècle, Musée de la Compagnie des Indes).

Biographie

modifier

Cuny François Daumont est né à Metz (Trois-Évêchés), le 4 septembre 1717, baptisé le lendemain et prénommé Cuny[1]. Arrivé à Paris vers 1737, il se marie le 12 septembre 1738. Le 7 septembre 1746, Cuny François Daumont est reçu marchand mercier[1],[2]. Quelques mois plus tard on le retrouve parmi les créanciers de Gilles Fatou, dit Beluche, marchand d’estampes à Tours[3]. Il demeure alors rue de la Ferronnerie.

Daumont publie alors toutes sortes d’estampes, mais principalement des cartes géographiques et quelques images populaires. Il co-édite même quelques partitions musicales, notamment de Jean-Philippe Rameau. En 1757, il quitte la rue de la Ferronnerie pour s’installer rue Saint-Martin, près Saint-Julien-des-Menestriers, paroisse Saint-Josse, dans une maison qu’il a achetée deux ans plus tôt[1],[4].

Il fait commerce d'estampes au moins depuis 1746. On le connaît également comme éditeur de vues d'optique et marchand de papiers peints.

Cuny François Daumont décède le 18 septembre 1768[5]. Il laisse un patrimoine confortable à ses héritiers, dont l’inventaire est fait du 27 septembre au 9 novembre 1768[1],[6].

Notes et références

modifier
  1. a b c d e et f Thierry Depaulis, « Enquête sur Daumont, éditeur d'estampes à Paris au XVIIIe siècle », Le Vieux Papier, vol. XLII, no 440,‎ , p. 455-465
  2. Archives nationales, Registres des jurandes et maîtrises, Y//9326.
  3. « DAUMONT Jean-François (actif vers 1740-1775)  », dans Pierre Casselle, Marianne Grivel, Corinne Le Bitouzé, Maxime Préaud, Dictionnaire des éditeurs d'estampes à Paris sous l'Ancien Régime, Paris, Promodis / Éditions du Cercle de la librairie, , 98 p. (ISBN 978-2-903181-60-4)
  4. Archives nationales, MC/ET/LXXXVI/665, 17 août 1755.
  5. Annonces, affiches et avis divers du 22 septembre 1768.
  6. Archives nationales, MC/ET/LXXXVI/719. Des extraits sont reproduits dans l'article de Depaulis.

Annexes

modifier

Bibliographie

modifier
  • « DAUMONT Jean-François (actif vers 1740-1775) », dans Pierre Casselle, Marianne Grivel, Corinne Le Bitouzé, Maxime Préaud, Dictionnaire des éditeurs d'estampes à Paris sous l'Ancien Régime, Paris, Promodis / Éditions du Cercle de la librairie, (ISBN 9782903181604), p. 98
  • Thierry Depaulis, « Enquête sur Daumont, éditeur d'estampes à Paris au XVIIIe siècle », Le Vieux Papier, vol. XLII, no 440,‎ , p. 455-465

Liens externes

modifier