Jean-Frédéric d'Ostervald
Jean-Frédéric d'Ostervald, né le à Neuchâtel et décédé le à Colombier, est un cartographe, éditeur et homme politique neuchâtelois.
Naissance | |
---|---|
Décès | |
Nationalité | |
Activités | |
Période d'activité |
- |
Biographie
modifierJean-Frédéric d'Ostervald est le fils du conseiller d'État Ferdinand d'Ostervald, le petit-fils du conseiller d'État Samuel Ostervald et l'arrière-petit-fils du théologien Jean-Frédéric Ostervald[1]. Il est scolarisé à Neuchâtel, puis effectue des études commerciales à Francfort et à Paris[1].
À son retour à Neuchâtel, il devient maire de Travers, membre de la cour des comptes, puis dès 1796 commissaire général adjoint de Georges de Rougemont et, de 1800 à 1810, commissaire général de la principauté de Neuchâtel[1],[2]. Le commissaire général est chargé de conserver les titres liés aux revenus de l'État et de maintenir les frontières neuchâteloises et de ses juridictions et domaines[2]. Pour ce faire, il propose la réalisation d'un cadastre, mais ce projet est rejeté en raison de son coût[2]. Il réalise alors une carte de la principauté entre 1801 et 1806 à l'échelle 1:96'000 et en publie une version complétée en 1837[1],[2]. Il reçoit dans cette entreprise les conseils du professeur bernois Johann Georg Tralles[2].
Il quitte Neuchâtel après 1810 et travaille pour son frère en Normandie, puis s'installe à Paris comme éditeur où il publie des livres d'art[1],[2]. À son retour dans la principauté, il réalise entre 1838 et 1845 à la demande des autorités une triangulation du territoire et une nouvelle carte, cette fois-ci à l'échelle 1:25'000[1],[2]. Cette carte sera ensuite utilisée à la fois pour l'établissement du cadastre du canton et pour la réalisation de la carte Dufour[1]. À la fin de sa vie, il réalise une carte de la Suisse et des régions frontalières publiée peu après sa mort[1],[2].
Dernier représentant masculin de sa famille, il meurt le 10 janvier 1850[2].
Hommages
modifierLa ville de Neuchâtel a nommé, sur proposition de la Société neuchâteloise des sciences naturelles, l'un de ses quais en son honneur[2].
Notes et références
modifier- Urban Schertenleib (trad. André Naon), « Jean-Frédéric d'Ostervald » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
- L. M., « Jean-Frédéric d'Ostervald (1773-1850) », Feuille d'avis de Neuchâtel, , p. 6 (lire en ligne)
Liens externes
modifier- Ressources relatives aux beaux-arts :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :