Henry de Menten de Horne

cavalier belge (1896-1988)

Henry Gustave Marie Ghislain de Menten de Horne, né le au château de Vieux-Waleffe[2], mort le à Bruxelles, est l'« un des meilleurs cavaliers que la Belgique ait connu[3] ».

Henry de Menten de Horne
Melvin Hazen et Henry de Menten de Horne se serrent la main à Washington (15 octobre 1937), en présence des autres membres de l'équipe de cavaliers belges.
Fonctions
Secrétaire général
Fédération équestre internationale
-
Président
Fédération royale belge des sports équestres
Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Activité
Famille
Autres informations
Conflits
Sport
Lieux de détention
Oflag II-A (jusqu'en ), Oflag X-D (depuis )Voir et modifier les données sur Wikidata
Distinction
Blason

Biographie

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Après s’être engagé comme volontaire de guerre en 1915, il devient officier et se réoriente dans la cavalerie. En 1920, il épouse Caroline Dumont de Chassart (1897-1987)[4] et devient ainsi le beau-frère du général-baron Gaston de Trannoy (1880-1960), son ancien professeur d'équitation à l'École militaire de Bruxelles et autre grand cavalier belge.

Le commandant de Menten remporte de nombreux concours hippiques en Allemagne, en Suisse[5], en Pologne, en Roumanie, aux États-Unis ou encore au Canada. Il participe également aux Jeux olympiques de Berlin en 1936[6]. Classé 11e au concours individuel, il rate de peu la médaille d’or au classement par équipe, à la suite d'une faute de parcours commise par le cheval du dernier cavalier belge qui entraînera l’élimination de l’équipe[7],[8]. Hitler serre néanmoins la main à toute l'équipe belge[réf. nécessaire] qui était alors en tête juste devant l'Allemagne[9] et semblait promise à la victoire. En 1939, il reçoit le Trophée national du Mérite sportif[10].

Le chevalier de Menten de Horne montait un hongre brun-foncé, nommé Musaphiki[11],[12],[13]. Né en 1918, Musaphiki « connut une fin glorieuse en 1941 : capturé par les Allemands, il tua, en l’éjectant, un officier allemand, cavalier non confirmé, qui voulait le monter. La bête récalcitrante fut abattue[8] ».

En 1940, quoiqu'officier retraité, Henry de Menten reprend les armes. Il sera emprisonné en Allemagne dans un camp pour officiers pour le restant de la guerre, d'abord à Prenzlau (Oflag II-A) puis à partir de 1943, à Fishbeck (Oflag X-D). De leur côté, son épouse et leurs deux fils, Thierry et Pierre, soutiennent les activités de l'Armée secrète en Hesbaye (refuge Otarie)[14].

Il est secrétaire général de la Fédération équestre internationale de 1956 à 1976, de même que président de la Fédération royale belge des Sports équestres pendant 25 ans[15].

Il meurt à Bruxelles le à l'âge de 92 ans[2].

Distinctions

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Références

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  1. Olympedia
  2. a et b Oscar Coomans de Brachène, État présent de la noblesse belge, Annuaire de 1978, première partie Mar - Me, Bruxelles, 1978
  3. Le monde de Pan : histoire drôle d'un drôle de journal, 1945-2002. voir Pan (journal)
  4. Famille déjà célèbre pour son équipage de chasse à courre Chassart-Chassant
  5. Poudret, H., « Le VIe concours hippique international de Genève », Revue militaire suisse, vol. 1934, no 79,‎ (DOI 10.5169/seals-341555, lire en ligne) :

    « Tandis que ces années précédentes plusieurs cavaliers de cette nation [la Belgique] montaient long, assis et laissant leurs chevaux très libres, le capitaine van Derton, les lieutenants Menten de Horn (sic) et Ganshof se sont fait remarquer par leur fixité, leur monte en avant et le soin qu'ils avaient de maintenir leurs chevaux tendus. Aussi bien ont-ils exécuté sur leurs sauteurs, bien choisis et bien préparés, de très beaux parcours. Le capitaine van Derton, cavalier de courses bien connu, a fort bien monté ses deux chevaux et a réussi avec autorité un parcours sans faute sur Gigolo dans le prix des Etendards.

    Le lieutenant Menten de Horn en a fait autant avec Musaphiki, les Belges étant ainsi les seuls à accomplir dans chaque manche un parcours sans pénalité. En outre, ces deux officiers, associés dans le prix du Rhône, l'ont gagné avec virtuosité.

    Ce qui frappe le plus chez le lieutenant Menten de Horn, c'est une main parfaite, toujours à sa place et accompagnant moelleusement le balancier sans jamais déranger la bouche du cheval. (p.10) »

  6. (en) « Equestrianism at the 1936 Berlin Summer Games: Men's Jumping, Team », sur Olympics at Sports-Reference.com (consulté le )
  7. (en) « Olympedia – (1936, Jumping) Individual, Men », sur www.olympedia.org (consulté le )
  8. a et b T.D., « Le Villersois de Menten rate la médaille d’or », L'Avenir,‎ (lire en ligne, consulté le )
  9. (en) « Olympedia – (1936, Jumping)Team, Men », sur www.olympedia.org (consulté le )
  10. a et b « Le succès des sports équestres », sur www.lalibre.be, La Libre Belgique, (consulté le )
  11. « Olympedia – Musaphiki », sur www.olympedia.org (consulté le )
  12. ELL., « Concours et épreuves hippiques en Belgique », Le Sport universel illustré, (organe officiel de la F.E.I.), no 1602,‎ , p. 904
  13. Rau, Gustav, 1880-, Die Reitkunst der Welt an den Olympischen Spielen 1936 = L'art equestre mondial aux Jeux olympiques de 1936 = International equitation at the Olympic Games of 1936, Olms, (ISBN 3487081563, OCLC 4805559, lire en ligne)
  14. « Maison du Souvenir - Le rôle de l’Armée Secrète à Waremme et Hannut. », sur www.maisondusouvenir.be (consulté le )
  15. La revue Olympique

Articles connexes

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Liens externes

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