Ham-sous-Varsberg
Ham-sous-Varsberg [am su vaʁsbɛʁɡ] est une commune française située dans le département de la Moselle, en région Grand Est. Elle est située dans les régions naturelles du pays de Nied et du Warndt ainsi que dans le bassin de vie de la Moselle-Est.
Ham-sous-Varsberg | |
L'église Saint-Lambert et le château. | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Moselle |
Arrondissement | Forbach-Boulay-Moselle |
Intercommunalité | Communauté de communes du Warndt |
Maire Mandat |
Edmond Bettinger 2020-2026 |
Code postal | 57880 |
Code commune | 57288 |
Démographie | |
Gentilé | Hamois |
Population municipale |
2 875 hab. (2021 ) |
Densité | 440 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 10′ 54″ nord, 6° 38′ 54″ est |
Altitude | Min. 213 m Max. 332 m |
Superficie | 6,53 km2 |
Type | Ceinture urbaine |
Unité urbaine | Creutzwald (banlieue) |
Aire d'attraction | Creutzwald (commune du pôle principal) |
Élections | |
Départementales | Canton de Boulay-Moselle |
Législatives | Septième circonscription |
Localisation | |
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Géographie
modifierLe cours d’eau de la Bisten traverse la commune. Prenant sa source sur le ban du village de Boucheporn, la rivière traverse ensuite Bisten-en-Lorraine et Varsberg avant de se diriger vers Ham et sa roselière, dans laquelle elle reçoit les eaux du ruisseau de Guerting. La Bisten prend alors la direction de Creutzwald et de sa voisine allemande Überherrn.
Communes limitrophes
modifierHydrographie
modifierRéseau hydrographique
modifierLa commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par la Bisten, le ruisseau de Guerting, le ruisseau Bruchbach et le ruisseau le Leibsbach[Carte 1].
La Bisten, d'une longueur totale de 15,8 km en France, est une rivière franco-allemande qui prend sa source dans la commune de Bisten-en-Lorraine et conflue avec la Sarre, en rive gauche, à Wadgassen, en Allemagne[1].
Gestion et qualité des eaux
modifierLe territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Bassin Houiller ». Ce document de planification, dont le territoire est approximativement délimité par un triangle formé par les villes de Creutzwald, Faulquemont et Forbach, d'une superficie de 576 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est la région Grand Est[2]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le SDAGE du Bassin Rhin-Meuse[3].
La qualité des eaux des principaux cours d’eau de la commune, notamment de la Bisten, peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Climat
modifierEn 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[5].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 821 mm, avec 11,9 jours de précipitations en janvier et 9,3 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Seingbouse », sur la commune de Seingbouse à 15 km à vol d'oiseau[6], est de 10,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 731,4 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 37,9 °C, atteinte le ; la température minimale est de −17 °C, atteinte le [Note 1],[7],[8].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[9]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Ham-sous-Varsberg est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[11]. Elle appartient à l'unité urbaine de Creutzwald[Note 2], une agglomération intra-départementale regroupant trois communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 3],[12],[13]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Creutzwald, dont elle est une commune du pôle principal[Note 4],[13]. Cette aire, qui regroupe 8 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[14],[15].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (31,6 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (28,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (31,5 %), forêts (28,5 %), zones humides intérieures (16,9 %), terres arables (10,9 %), prairies (7,2 %), zones agricoles hétérogènes (4,6 %), eaux continentales[Note 5] (0,2 %), mines, décharges et chantiers (0,1 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Toponymie
modifier- Hams et Hamps (1181), Hams soub Warnesperch (1231), Ham soub Warnesperch (1283), Hamen (1594), Ham sub Varsperg (1606), Hamm (XVIIIe siècle), Han (1756), Ham devant Boulay (1779), Ham (1793 et 1801), Ham unter Varsberg (1871-1918), Hamm unter Warsberg (1940–1944).
- En francique lorrain : Homm.
Histoire
modifierUne occupation ancienne sur le territoire de la commune est attestée par la découverte d’une nécropole romaine. Au Moyen Âge, la région est le berceau de la puissante seigneurie de Warsberg, dès le XIe siècle. Deux châteaux perchés permettaient de contrôler les vallées du Warndt. Le sire de Warsberg ayant soutenu Antoine de Vaudémont contre René d’Anjou lors de la bataille de Bulgnéville, René dévaste alors les deux châteaux.
Le vieux Warsberg, situé sur l’actuel ban du village voisin de Varsberg, n’est pas relevé. Devenu un repaire de brigands, il est détruit sur ordre de l’évêque Conrad II Bayer de Boppard. Le nouveau Warsberg est reconstruit pour sa part et demeure à la famille de Varsberg jusqu’en 1834, quand les sires de Varsberg se retirent en Autriche. Le château est alors vendu à Stoffels qui le restaure très mal ; il souffrira ensuite beaucoup de la guerre.
Politique et administration
modifierDémographie
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[18].
En 2021, la commune comptait 2 875 habitants[Note 8], en évolution de +2,1 % par rapport à 2015 (Moselle : +0,52 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Culture locale et parimoine
modifierLieux et monuments
modifier- Le premier château, qualifié de Vieux château en 1258.Il se trouvait sur une colline allongée dite Geisberg, appelé aussi le petit Wernesperg ne subsiste plus qu’une tour en ruine.
- Le deuxième château de Varsberg appelé aussi le grand Wernesperg surplombe tous les environs. Il présente quelques éléments d’origine datant des XIIIe et XVe siècles, mais principalement de la restauration effectuée au cours du XIXe siècle, tels que les tours rondes, les fossés et le puits creusé dans le roc. La chapelle néo-gothique du château date de 1881 et abrite les sépultures de la famille Stoffels.
Édifices religieux
modifier- L’église paroissiale, de style église-grange, est construite en 1820. Dédiée à saint Lambert, il s’agit d’un édifice à vaisseau unique avec chœur rectangulaire et clocher hors-œuvre en façade.
- La chapelle Saint-Pierre et Saint-Paul, située à proximité de l’église, date de 1663. Elle renferme des statues du XVIe siècle, représentant saint Pierre et saint Paul.
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Église Saint-Lambert
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Chapelle Saint-Pierre et Saint-Paul
Personnalités liées à la commune
modifierHéraldique
modifierBlason | De sable au lion d'argent, couronné d'or, tenant une lance du même. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Annexes
modifierArticles connexes
modifier- Liste des communes de la Moselle
- Anciennes communes de la Moselle
- Correspondance des toponymies lorraines en français et en allemand
Liens externes
modifier- Ressources relatives à la géographie :
- Site de la mairie
Notes et références
modifierNotes et cartes
modifier- Notes
- Les records sont établis sur la période du au .
- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Creutzwald comprend une ville-centre et deux communes de banlieue.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Décédé en cours de mandat.
- Maire par intérim du 23 mars au 23 mai 2009.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- « Réseau hydrographique de Ham-sous-Varsberg » sur Géoportail (consulté le 29 juillet 2022).
- « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le ) - Pour recentrer la carte sur les cours d'eau de la commune, entrer son nom ou son code postal dans la fenêtre "Rechercher".
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
modifier- Sandre, « la Bisten »
- « SAGE Bassin Houiller », sur gesteau.fr (consulté le ).
- « Les SDAGE des districts Rhin et Meuse (2022-2027) », sur eau-rhin-meuse.fr (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Ham-sous-Varsberg et Seingbouse », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Seingbouse », sur la commune de Seingbouse - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Seingbouse », sur la commune de Seingbouse - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Creutzwald », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Ham-sous-Varsberg ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Creutzwald », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.