Guillaume de Fieubet
Guillaume de Fieubet, né à Toulouse en 1585 et décédé à Paris en 1636, est un magistrat du Parlement de Toulouse, issu d'une grande famille parlementaire, nommé premier président du Parlement de Provence en 1636.
Premier président du parlement de Provence Parlement de Provence | |
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- | |
Avocat général Parlement de Toulouse | |
Président Parlement de Toulouse |
Naissance | |
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Décès | |
Activité | |
Famille | |
Père |
Arnaud de Fieubet |
Mère |
Jeanne de Madron |
Conjoint |
Marguerite de Saint-Pol |
Enfant |
Biographie
modifierGuillaume de Fieubet, fils du magistrat Arnaud de Fieubet, secrétaire des Etats de Languedoc et son épouse Jeanne de Madron, est né à Toulouse en 1585. Il est avocat général au Parlement de Toulouse, puis président à mortier dans la même cour[1]. À Toulouse, il est notamment en relation avec Adrien de Monluc[2].
Il est remarqué par Louis XIII qui le nomme le premier président du parlement de Provence. Il meurt à Paris en 1636 sans avoir pu prendre possession de son siège[1].
Il épouse le 2 février 1622 Marguerite de Saint-Pol, fille de Jacques de Saint-Pol, maître des requêtes. Ils ont quatre enfants :
- Gaspard de Fieubet (1622- 8 novembre 1686), premier président du parlement de Toulouse ;
- Bernard de Fieubet, secrétaire des commandements d'Anne d'Autriche, intendant des finances ;
- Isabelle de Fieubet, épouse de 1- 1646 Jean d'Olive 2- le 7 février 1654, Jean de Cassaigneau, conseiller au Parlement de Toulouse :
- Marguerite de Fieubet, épouse de Jean de Tourreil, procureur général du Parlement de Toulouse[3]. Dont Jacques de Tourreil, académicien.
Son frère Gaspard fonde la branche parisienne de la famille de Fieubet, dont Gaspard III de Fieubet, qui fait rénover l'hôtel Fieubet, et Paul de Fieubet.
Héraldique
modifierBlasonnement :
D'azur au chevron d'or accompagné en chef de deux croissants d'argent et en pointe d'une montagne isolée de même[4]
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À l'époque moderne, les armoiries de ce type sont nombreuses. Le chevron d'or sur champ d'azur est la pièce honorable la plus utilisée, parce qu'il représente l'idée d'élévation. Il est souvent accompagné d'un meuble en pointe[5].
Notes et références
modifier- Paul Masson (dir.), Les Bouches du Rhône : Encyclopédie départementale, vol. 2, t. IV : Dictionnaire biographique des origines à 1800, Paris et Marseille, Honoré Champion et Archives départementales des Bouches du Rhône, , 515 p., p. 203
- Véronique Garrigues, Adrien de Monluc (1571-1646) : D'encre et de sang, Limoges, Pulim, coll. « Histoire », , 439 p. (ISBN 2-84287-376-9), p. 246
- Jules Villain, La France moderne. Dictionnaire généalogique, historique et biographique, t. III : Haute-Garonne et Ariège, deuxième partie, Montpellier, Firmin et Montane, (lire en ligne), p. 1578-1580
- Elise Herbeaux, « Armoiries de Gaspard de Fieubet (Paris, Bibliothèque Mazarine, 2910, f. 049) », sur Bibale (consulté le )
- Nicolas Vernot, « La signification des armoiries françaises à l’Époque moderne : nouveaux axes de recherche », Revue française d’héraldique et de sigillographie - Études en ligne, no 5, , p. 1-24 (lire en ligne [PDF])
Annexes
modifierBibliographie
modifier- « Fieubet », dans François-Alexandre Aubert de La Chenaye-Desbois, Dictionnaire de la noblesse, chez Antoine Boudet, Paris, 1773, tome 6, p. 394-395 (lire en ligne)
- Prosper Cabasse, Essais historiques sur le Parlement de Provence depuis son origine jusqu'à sa suppression : 1501-1790, Paris, 1826, 3 vol., 419, 476 et 496 p.
- Jules Villain, La France moderne. Dictionnaire généalogique, historique et biographique, t. III : Haute-Garonne et Ariège, deuxième partie, Montpellier, Firmin et Montane, (lire en ligne), p. 1578-1580