Guillaume II de Melun

Guillaume de Melun, mort le 3 mai 1376, est un prélat français du XIVe siècle. Il est membre de la maison de Melun. Guillaume est fils du vicomte Jean de Melun, grand chambellan de France, et de Jeanne Crespin, dame de Tancarville. Il est le neveu des archevêques de Sens Guillaume et Philippe de Melun.

Guillaume de Melun
Biographie
Père Jean Ier de Melun
Mère Jeanne de Tancarville (d)
Décès
Évêque de l'Église catholique
Archevêque de Sens

(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org

Biographie

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Guillaume de Melun est chanoine de Paris et est confirmé par Clément VI comme archevêque de Sens, que son oncle lui a transmise.

Il ouvre en 1347, le concile de sa province dans l'église Notre-Dame de Paris et force par les peines canoniques, Louis, évêque de Chartres, son suffragant, à reconnaître son droit hiérarchique de visite.

Plus habile à manier la hache d'arme que le goupillon[1], Guillaume de Melun est pris avec le roi Jean II à la défaite de Poitiers. Une fois relâché, il met tout en œuvre pour procurer la rançon du roi. En 1358, le dauphin Charles ayant ordonné d'entourer la ville de Sens de fossés à cause des incursions des anglais, on est obligé de renverser de fond en comble les églises de Saint-Rémi et de Notre-Dame du Charnier, l'hôtel-Dieu, le couvent des dominicains et celui des franciscains qui sont en dehors des murs.

En 1368, à la demande du pape Urbain V, l'archevêque délaisse à l'abbaye de Saint-Germain d'Auxerre quelques droits féodaux qu'il prétend avoir sur les villages de Rouvray, Venouse, Montigny et Blégny.

En 1220, il entreprend la construction du château de Blandy-les-Tours.

Sur la fin de sa vie, il eut de graves démêlés avec les habitants de sa ville métropolitaine, qui se disent en possession de chasser sur la terre de Nailly. Un arrêt du parlement reconnaît le privilège des habitants. Guillaume fait des acquisitions importantes en faveur de son église, notamment celle de la terre de Fontaines.

Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. Georges Minois, La Guerre de Cent ans, Perrin 2008 p. 147