Gerhard Pfister
Gerhard Pfister, né le à Zoug (originaire d'Oberägeri et Wittenbach), est une personnalité politique suisse, membre du Centre. Il est député du canton de Zoug au Conseil national depuis 2003 et président du Parti démocrate-chrétien (PDC) de 2016 à 2020, puis du Centre depuis 2021.
Gerhard Pfister | |
Portrait officiel, 2019. | |
Fonctions | |
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Président du Centre | |
En fonction depuis le | |
Président du Parti démocrate-chrétien | |
– | |
Prédécesseur | Christophe Darbellay |
Conseiller national | |
En fonction depuis le | |
Législature | 47e à 51e |
Groupe politique | Centre (M-E) |
Commission | CIP, CPE CSSS (2017 à 2019) |
Député au Conseil cantonal de Zoug | |
– novembre 2003 | |
Législature | 1999-2002, 2003-2006 |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Zoug |
Nationalité | Suisse |
Parti politique | PDC / LC |
Profession | Entrepreneur |
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Biographie
modifierAprès sa maturité de type A au gymnase au cloître de Disentis, il obtient une licence en littérature allemande et en philosophie à l’Université de Fribourg, puis un doctorat de l'Université de Bâle en 1998[1],[2],[3].
Il dirige son propre institut de formation à Oberägeri[4] de 1994 à 2012[3].
Son père et son grand-père ont été députés PDC au Grand Conseil du canton de Zoug[2].
Parcours politique
modifierGerhard Pfister est membre du Grand Conseil du canton de Zoug de décembre 1998 à novembre 2003. Il est également président de la section cantonale zougoise du PDC d'avril 1999 à avril 2008[5].
En 2003, il est élu au Conseil national. Il y est réélu à quatre reprises (2007, 2011, 2015 et 2019). Il siège depuis 2003 à la Commission des institutions politiques (CIP), qu'il préside de 2007 à 2009, à la Commission de politique extérieure (CPE) de 2003 à 2007 et depuis 2011, et à la Commission de la sécurité sociale et de la santé publique (CSSS) de 2017 à 2019[5].
Membre de la présidence du PDC depuis 2012, il se déclare candidat à la succession de Christophe Darbellay à la présidence du parti début 2016[6],[7]. Seul véritable candidat, il est élu par les militants lors du congrès du avec 340 voix sur 352[8].
Le 1er janvier 2021, il devient le premier président du Centre.
Positionnement politique
modifierEn 2013, le quotidien Le Temps le dit très marqué à droite, libéral sur le plan économique et proche des thèses de l’UDC sur l’asile et la libre circulation. Il est un admirateur de la politique de Margaret Thatcher et défenseur du secret bancaire[4].
Autre mandat
modifierDepuis le 18 juin 2021, il est président de la Fédération suisse des casinos[9],[10].
Notes et références
modifier- Armando Mombelli (trad. Olivier Pauchard), « Des partis bourgeois en ligne avec leurs nouveaux présidents? », sur SWI swissinfo.ch (consulté le )
- Michel Guillaume, « Gerhard Pfister, ou la revanche d’un électron libre du PDC », Le Temps, (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
- (de) Francesco Benini, « CVP-Präsident Gerhard Pfister: «Soll ich mich in Luft auflösen?» », NZZ am Sonntag, (lire en ligne)
- « Gerhard Pfister, l’homme qui impose la loi au PDC », Le Temps, (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
- « Biographie de Gerhard Pfister », sur www.parlament.ch (consulté le )
- ats, « Gerhard Pfister devrait prendre les rênes du PDC », La Tribune de Genève, (lire en ligne, consulté le ).
- Lise Bailat, « La tête du PDC reste promise à Pfister », La Tribune de Genève, (lire en ligne, consulté le ).
- « Les délégués du PDC ont élu Gerhard Pfister à la tête de leur parti », sur rts.ch (consulté le ).
- « Nouveau comité de la Fédération Suisse des Casinos / Dr. Gerhard Pfister, conseiller national, nouveau président / Laurent Wehrli, conseiller national, nouveau vice-président », sur presseportal.ch, (consulté le )
- « Les casinos sont confrontés à un dilemme, entre appât et bienveillance », sur 24heures.ch, (consulté le )
Liens externes
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- (de) Site officiel
- Ressources relatives à la vie publique :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- Profil Smartvote : 2023