Gare de Nîmes

gare ferroviaire française

La gare de Nîmes, parfois appelée Nîmes-Centre, est une gare ferroviaire française de la ligne de Tarascon à Sète-Ville, située sur le territoire de la commune de Nîmes, préfecture du département du Gard, en région Occitanie.

Nîmes
Image illustrative de l’article Gare de Nîmes
Bâtiment voyageurs et entrée de la gare.
Localisation
Pays France
Commune Nîmes
Adresse 1, boulevard Sergent-Triaire
30011 Nîmes Cedex
Coordonnées géographiques 43° 49′ 57″ nord, 4° 21′ 59″ est
Gestion et exploitation
Propriétaire SNCF
Exploitant SNCF
Code UIC 87775007
Site Internet La gare de Nîmes, sur le site officiel de SNCF Gares & Connexions
Services AVE, TGV inOui, Ouigo, Intercités, TER Occitanie
Caractéristiques
Ligne(s) Tarascon à Sète-Ville
Voies 5 (dont 4 à quai)
Quais 2 (centraux)
Transit annuel 4 575 772 voyageurs (2023)[1]
Altitude 46 m
Historique
Mise en service 1843
Correspondances
Tram-bus T2 T3 T4 
Bus Tango 6 7 9 10 11 12 13 14 15 

21 22 31 32 33 51 52 61  76 87  Navette Aéroport 

Autocar liO 112114121125130132133134135136140141152

Carte

La première gare, qui a été établie en 1839 à l'est de la ville par la Compagnie des mines de la Grand'Combe et des chemins de fer du Gard, a été remplacée par l'actuelle gare construite postérieurement. Cette dernière est désormais une gare du réseau de la Société nationale des chemins de fer français (SNCF), desservie par le TGV (dont le service Ouigo), des trains Intercités et TER Occitanie.

Situation ferroviaire

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Les voies entrant en gare, avant de poursuivre vers Montpellier.

La gare de Nîmes est située au point kilométrique (PK) 27,150[2] de la ligne de Tarascon à Sète-Ville, entre les gares ouvertes aux voyageurs de Nîmes-Pont-du-Gard et de Saint-Césaire. Son altitude est de 46 mètres.

Un raccordement direct entre la ligne de Tarascon à Sète et la ligne de Saint-Germain-des-Fossés à Nîmes-Courbessac permet aux trains en provenance de cette dernière ligne d'accéder à la gare en évitant un rebroussement au triage de Nîmes-Courbessac. Établi en viaduc, il a été mis en service en 2013[3].

Histoire

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La première gare de Nîmes, appelée alors embarcadère, est mise en service par la Compagnie des mines de la Grand'Combe et des chemins de fer du Gard le 15 juillet 1839[4], lors de la mise en service de la section de Nîmes à Beaucaire. L’embarcadère est construit à l’est de la ville, entre les chemins d'Uzès et d‘Avignon, dans le quartier Richelieu aménagé dans la première moitié du XVIIIe siècle[5]. La ligne d'Alais à Beaucaire est ouverte en totalité le 19 août 1840[6]. De nos jours ne subsiste qu'un des deux pavillons latéraux de cette première gare, aujourd'hui rue Sully[7].

 
La gare, vers 1916.

La seconde gare de Nîmes, face à l'actuelle avenue Feuchères, est construite au sud de la ville, entre 1840 et 1844, sur le viaduc de la ligne de chemin de fer de Montpellier à Nismes, qui se raccorde au chemin de fer du Gard à l’est. Elle deviendra la gare principale et unique de la ville. Elle possède une façade particulièrement monumentale d'environ 100 mètres de long rythmée par deux niveaux de 19 arcades. Son style est résolument néoclassique, inspiré de manière plus épurée certes des arènes romaines. Les grands frontons qui couronnent la façade sont un ajout très postérieur de 1947, époque à laquelle l'ancienne marquise fut démolie pour permettre l'électrification de la ligne et masquer la nouvelle marquise réalisée en audacieux voiles de béton.

À environ un kilomètre à l'Est se trouvent le dépôt et ce qu'il reste des anciennes rotondes, hébergeant le Musée du Chemin de Fer de l'AAATV SNCF Nîmes, qui y assure la sauvegarde également du matériel (dont les locomotives électriques BB 9411 et CC 6575).

Selon les estimations de la SNCF, la fréquentation annuelle de la gare est de 2 369 197 voyageurs en 2020 contre 3 669 749 voyageurs en 2018, 4 105 151 en 2017, 3 937 669 en 2016 et 3 794 045 en 2015[8].

La gare de Nîmes devait être rebaptisée « Nîmes-Centre » à la suite de la mise en service de la gare de Nîmes-Pont-du-Gard (réalisée le )[9], mais ce changement de nom n'apparaît que sur certains sites Internet de la SNCF (notamment celui du TER Occitanie[10]).

Fréquentation

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De 2015 à 2021, selon les estimations de la SNCF, la fréquentation annuelle de la gare s'élève aux nombres indiqués dans le tableau ci-dessous[11] :

Année 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021 2022 2023
Voyageurs seuls 3 794 045 3 937 669 4 105 151 3 669 749 3 585 941 2 369 197 3 376 038 4 316 299 4 575 772
Voyageurs et non voyageurs 6 323 409 6 562 782 6 841 918 6 116 249 5 976 568 3 948 663 5 626 731 7 193��832 7 626 287

Service des voyageurs

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Accueil

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Gare de la SNCF, elle dispose d'un bâtiment voyageurs (avec guichet) ouvert tous les jours. Elle est équipée d'automates pour l'achat de titres de transport. C'est une gare « Accès plus », disposant d'aménagements et de services pour les personnes à la mobilité réduite[10].

Desserte

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La gare est desservie par les trains suivants[10] :

Intermodalité

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Un parc pour les vélos et un parking sont aménagés à ses abords[10].

La gare est desservie par les lignes T2, T3 et T4 du tram-bus de Nîmes, par les lignes 6, 7, 9, 10, 11, 12, 13, 14, 15, 21, 22, 31, 32, 33 (Express Gares), 51, 52, 61, 76 et 87 du réseau urbain Tango, et par les lignes 112, 114, 121, 125, 130, 132, 133, 134, 135, 136, 140, 141 et 152 du réseau régional liO.

Galerie de photographies

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Notes et références

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  1. « Fréquentation en gares », sur ressources.data.sncf.com (consulté le ).
  2. Reinhard Douté, Les 400 profils de lignes voyageurs du réseau ferré français, édité par La Vie du Rail en (ISBN 978-2-918758-44-0), vol. 2, p. 139.
  3. « Nîmes inaugure le viaduc de Courbessac », sur rff.fr, (consulté le ).
  4. Site nemausensis.com, 1839 : histoire de la ville de Nîmes, par Adolphe Pieyre lire (consulté le 28 octobre 2011).
  5. Michèle Lambert-Bresson, "De l'implantation du chemin de fer de Nîmes à la création d'un nouveau quartier - le dessin du quartier de l’embarcadère", in Architecture urbaines et architectures du mouvement - 1800-1950, cahiers de l'IPRAUS, IPRAUS et Éditions Recherches, 2011, (ISBN 978-2-86222-076-5).
  6. Pierre Mazier, Jean-Paul Pignède et Jean-Claude Namur, Nîmes et le rail : de la "bricole" au TGV, Breil-sur-Roya, Les Éd. du Cabri, (ISBN 2-908816-92-X), p. 14
  7. Ce pavillon subsistant a été inscrit au titre des monuments historiques par arrêté du  ; Notice no PA00103097, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture (consultée le ).
  8. « Fréquentation en gares : Nîmes », sur SNCF Open Data, [cf. l'onglet des informations] (consulté le ).
  9. Rail Passion no 252 () : Bernard Collardey, « Nîmes-Manduel-Redessan : une nouvelle gare TGV en construction », pp. 16-17 ; voir un extrait en ligne (consulté le ).
  10. a b c et d Site SNCF TER Occitanie, la gare de Nîmes (consulté le ).
  11. « Fréquentation en gares : Nîmes », sur SNCF Open Data, traitement du [cf. l'onglet des informations] (consulté le ).

Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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Origine Arrêt précédent Train   Arrêt suivant Destination
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Lyon-Part-Dieu Valence TGV AVE Montpellier-Saint-Roch Barcelone-Sants
Paris-Gare-de-Lyon Valence TGV TGV inOui Montpellier-Saint-Roch Montpellier-Saint-Roch
ou Perpignan
ou Barcelone-Sants
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ou Perpignan
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ou Luxembourg
ou Lille-Europe
ou Lille-Flandres
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Lyon-Part-Dieu Valence TGV TGV inOui Montpellier-Saint-Roch Toulouse-Matabiau
Paris-Gare-de-Lyon Valence TGV Ouigo Montpellier-Saint-Roch Montpellier-Saint-Roch
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Marseille-Saint-Charles
ou Terminus
Marseille-Saint-Charles
ou Arles
ou Terminus
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Marseille-Saint-Charles
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Nîmes-Pont-du-Gard TER Occitanie Terminus
ou Saint-Césaire
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Terminus
ou Montpellier-Saint-Roch
ou Narbonne
ou Toulouse-Matabiau
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