Gare d'Andancette

	Andancette
Localisation
Pays	France
Commune	Andancette
Adresse	26140 Andancette
Coordonnées géographiques	45° 14′ 32″ nord, 4° 48′ 32″ est
Gestion et exploitation
Propriétaire	SNCF
Exploitant	Fermée
Code UIC	87761122
Caractéristiques
Ligne(s)	Paris-Lyon à Marseille-Saint-Charles
Voies	2
Quais	2
Altitude	139 m
Historique
Mise en service	16 avril 1855
Fermeture	2002
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La gare d'Andancette est une ancienne gare ferroviaire française de la ligne de Paris-Lyon à Marseille-Saint-Charles, située sur le territoire de la commune d'Andancette, sur la rive gauche du Rhône, dans le département de la Drôme, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Elle est ouverte en 1855 par la Compagnie du chemin de fer de Lyon à la Méditerranée (LM), avant de devenir une gare de la Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée (PLM) en 1857.

En 2002, la gare est fermée au trafic voyageurs par la Société nationale des chemins de fer français (SNCF).

Situation ferroviaire

Établie à 139 mètres d'altitude, la gare d'Andancette est située au point kilométrique (PK) 578,190 de la ligne de Paris-Lyon à Marseille-Saint-Charles, entre les gares ouvertes de Saint-Rambert-d'Albon et de Saint-Vallier-sur-Rhône^[1].

Histoire

Le passage du chemin de fer sur la commune est envisagé dans les projets de la grande liaison entre Paris et Marseille via Lyon. Après bien des échanges et projets^[2], le curé de la commune indique que les travaux du chemin de fer ont lieu en 1853^[3] et, dès 1854^[3], on assiste à des circulations de trains de travaux.

La gare d'Andancette est mise en service le 16 avril 1855 par la Compagnie du chemin de fer de Lyon à la Méditerranée, lorsqu'elle ouvre à l'exploitation la section de Lyon (La Guillotière) à Valence, dernière lacune de sa ligne^[4].

En 1857, elle devient une gare du réseau de la Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée (PLM), créée par une fusion incluant notamment la compagnie primitive.

La gare est fermée en 2002^[5].

Le 13 janvier 2010 lors d'un comité de ligne, André Roussellet, maire d'Andancette, s'inquiète de savoir si la gare pourrait être rouverte ainsi que d'autres gares ou haltes de la ligne. Bernard Soulage, membre du Conseil régional, répond que la réouverture des gares est du ressort de Réseau ferré de France (RFF). Il indique que la ligne est saturée et qu'il n'est pas possible actuellement d'envisager cette ouverture. Néanmoins, il souligne aux élus locaux qu'il faut préserver les infrastructures des gares fermées pour ne pas hypothéquer une possible réouverture^[5].

Service routier de substitution

La gare est fermée au trafic voyageurs. Un service de substitution est organisé sous la forme de transport à la demande en taxi TER permettant de rejoindre la gare ouverte la plus proche^[6].

Notes et références

↑ Reinhard Douté, Les 400 profils de lignes voyageurs du réseau français : lignes 601 à 990, vol. 2, Paris, La Vie du Rail, 2011, 239 p. (ISBN 978-2-918758-44-0), « [830/7] Lyon-Perrache - St-Rambert-d'Albon et [830/8] St-Rambert-d'Albon - Montélimar », p. 148-149.
↑ France. Direction générale des ponts et chaussées et des mines, François Kermaingant, Mémoire sur le projet dʹun chemin de fer de Lyon à Marseille, Imprimerie Royale, 1837, p. 14 intégral en ligne (consulté le 11 novembre 2010).
↑ ^{a et b} Bernard Delpal, Entre paroisse et commune : les catholiques de la Drôme au milieu du XIXe siècle, Centre André-Latreille, 1989, p. 24 extrait en ligne (consulté le 11 novembre 2010).
↑ François Palau et Maguy Palau, Le rail en France : Le Second Empire, t. 1 : 1852-1857, Paris, Palau éd., 1998, 215 p. (ISBN 2-9509421-1-3, BNF 36712104), « 1.28. Lyon (La Guillotière)-Valence », p. 101-102.
↑ ^{a et b} Site région Rhône-Alpes, Transports régionaux de voyageurs compte-rendu de réunion : comité de ligne Lyon - Vienne - Valence, 13 janvier 2010, pp. 9-10 document pdf (consulté le 11 novembre 2010).
↑ Site Ter-sncf.com, ER Pratique : Transport à la demande lire (consulté le 15 juin 2011).

Voir aussi

Bibliographie

PLM, Chemin de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée : Nomenclature des gares, stations et haltes, Paris, Impr. Maulde, Doumenc, 1911, 173 p. (lire en ligne), p. 6 et 81.

Articles connexes

[1] Reinhard Douté, Les 400 profils de lignes voyageurs du réseau français : lignes 601 à 990, vol. 2, Paris, La Vie du Rail, 2011, 239 p. (ISBN 978-2-918758-44-0), « [830/7] Lyon-Perrache - St-Rambert-d'Albon et [830/8] St-Rambert-d'Albon - Montélimar », p. 148-149.

[2] France. Direction générale des ponts et chaussées et des mines, François Kermaingant, Mémoire sur le projet dʹun chemin de fer de Lyon à Marseille, Imprimerie Royale, 1837, p. 14 intégral en ligne (consulté le 11 novembre 2010).

[Delpal1989p24-3] {a et b} Bernard Delpal, Entre paroisse et commune : les catholiques de la Drôme au milieu du XIXe siècle, Centre André-Latreille, 1989, p. 24 extrait en ligne (consulté le 11 novembre 2010).

[4] François Palau et Maguy Palau, Le rail en France : Le Second Empire, t. 1 : 1852-1857, Paris, Palau éd., 1998, 215 p. (ISBN 2-9509421-1-3, BNF 36712104), « 1.28. Lyon (La Guillotière)-Valence », p. 101-102.

[ComitéLignejanvier2010-5] {a et b} Site région Rhône-Alpes, Transports régionaux de voyageurs compte-rendu de réunion : comité de ligne Lyon - Vienne - Valence, 13 janvier 2010, pp. 9-10 document pdf (consulté le 11 novembre 2010).

[6] Site Ter-sncf.com, ER Pratique : Transport à la demande lire (consulté le 15 juin 2011).

[1]