Gabriel Cognacq

homme d'affaires et mécène français

Gabriel Cognacq, né le dans le 14e arrondissement de Paris et mort le à Seraincourt, est un homme d'affaires et mécène parisien.

Gabriel Cognacq
Fonctions
Président
Secours national
à partir de
Président
Musée Rodin
à partir de
Président
Fondation Cognacq-Jay
-
Georges Renand (d)
Membre du Conseil national
Biographie
Naissance
Décès
(à 70 ans)
Seraincourt
Nationalité
Formation
Activités
Conjoint
Jeanne Voelckel (d) (à partir de )Voir et modifier les données sur Wikidata
Parentèle
Ernest Cognacq (grand-oncle)
Théophile Cognacq (d) (grand-père)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Membre de
Académie des beaux-arts ()
Société des Amis du musée Carnavalet (d)
Les Arts décoratifs
Société des peintres-graveurs
HEC Alumni (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conflit
Distinctions
Archives conservées par

Biographie

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Gabriel Cognacq est le fils de Fernand Pierre Cognacq et de Clémentine Antoinette Élisabeth Guittard, employés de commerce. Il est le petit-neveu d'Ernest Cognacq et possède un doctorat en droit.

Il épouse en 1911, Jeanne Voelckel en la chapelle chapelle Saint-Honoré-d'Eylau, dans 16e arrondissement de Paris ; la bénédiction est donnée par le chanoine Jay, curé d'Évian-les-Bains, oncle du marié[2].

Il devient en 1928 le gérant des grands magasins de La Samaritaine, fondés par son grand-oncle. Il prend également la direction de la Fondation Cognacq-Jay de 1928 à 1951.

Gabriel Cognacq est un bibliophile averti, et dispose également d'une très belle collection de tableaux anciens et modernes qu'il a en partie héritée de son grand-oncle. En 1938, il devient membre libre de l'Académie des beaux-arts[3] (fauteuil 7), et prend la présidence du musée Rodin.

Toutefois, la sympathie que Gabriel Cognacq afficha durant la Seconde Guerre mondiale pour la politique du gouvernement de Vichy[4],[5] le rend indésirable à la Libération dans les milieux des musées.

Il en conçoit du ressentiment : à sa mort en 1951, son testament prévoit la vente aux enchères de ses collections au profit de la Fondation Cognacq-Jay, alors qu'il avait semble-t-il promis avant-guerre de la léguer au musée du Louvre[6],[7].

Notes et références

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  1. « ark:/36937/s005b015dcc6c867 », sous le nom COGNACQ Gabriel (consulté le )
  2. Le Figaro, 13 juillet 1911, page 3.
  3. « M. Cognacq-Jay entre à l'Académie des Beaux-arts », La Liberté,‎ .
  4. Il fut par exemple membre du comité d'honneur de la Légion des volontaires français contre le bolchevisme.
  5. « L'art d'être neveu : Gabriel Cognacq-Jay », Le Crapouillot,‎ .
  6. « Parce que M. Cognacq-Jay a refait son testament, 1/2 milliard d’œuvres d'art sont perdues pour le Louvre », Paris-presse, L’Intransigeant,‎ .
  7. « Sans le sectarisme d'un conservateur de musée stalinien, les chefs-d’œuvre de la vente Cognacq-Jay auraient été légués aux musées nationaux », Carrefour,‎ .

Voir aussi

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Articles liés

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Liens externes

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