Gérard Goffaux

auteur belge de bande dessinée

Gérard Goffaux, né le à Fosses-la-Ville (province de Namur), est un auteur de bande dessinée réaliste belge spécialisé dans la bande dessinée policière, connu pour la série Max Faccioni.

Gérard Goffaux
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Naissance
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Gérard Roger GoffauxVoir et modifier les données sur Wikidata
Pseudonyme
GoffVoir et modifier les données sur Wikidata
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signature de Gérard Goffaux
Signature

Biographie

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Jeunesse

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Gérard Goffaux naît le à Fosses-la-Ville[1]. Après ses études à l'Académie des beaux-arts de Namur, Gérard Goffaux parcourt l'Asie centrale[2]. De retour en Belgique, il suit des cours à l'Institut Saint-Luc de Bruxelles, en section bandes dessinées à l’atelier R[3], dont il sort diplômé en arts plastiques trois ans plus tard[2].

Max Faccioni

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En 1982, il débute sa série polar Max Faccioni[4] dans un style influencé par des dessinateurs américains comme Joe Kubert[1],[2], Alex Raymond[4] et dont l'univers s'inspire des auteurs de romans noirs : Dashiell Hammett, Jim Thompson et Ross Macdonald[5]. Cette série paraît initialement dans Le journal illustré le plus grand du monde[2] des Éditions Michel Deligne des nos 1 à 4[6] et paraît dans la collection �� Noir sur blanc » chez le même éditeur la même année, tout comme Losers dans la collection « Atomium » de Magic Strip[1]. On retrouve la signature de Goffaux dans Ice Crim's[7],[2]. Il fait son entrée dans le journal de Spirou[8] en 1984, où il poursuit Max Faccioni avec quatre moyens récits Le Punch, Les Héros, La Mort à la traine, Vent de folie, variant de 10 à 14 planches jusqu'en 1985 et qui sont compilés dans l'album Le Punch, au tirage limité de 2000 exemplaires, dans la collection « Crossroad » de Point Image en 1994. Il s'ensuit un long récit à suivre La Griffe du passé en 1986, repris en album chez Black Snake en 1990[1] dans une édition très grand format en noir et blanc.

En 1987, il est contacté par Roger Hanin pour réaliser l'affiche du film La Rumba[2]. Peu de temps après, Goffaux quitte Spirou et commence à travailler dans la publicité notamment avec des campagnes pour Grundig et Renault[2].

En 1989, l'auteur namurois change d'éditeur et relance sa série Max Faccioni, le détective privé cynique à l'instar de Mike Hammer et de Philip Marlowe, pour l'album La Part du feu édité aux Éditions du Lombard[9]. L'année suivante, le troisième tome de Faccioni L'Ange brisé est publié chez le même éditeur. En 1991, il écrit une brève pour Andreas repris dans l'album collectif Dérives[10] et à la fin de l'année, le Centre de création artistique de la Ville de Mons et l'Elfe de Quiévrain montent une exposition interactive qui lui rend hommage[1].

En 1994, il est présent dans la revue Brazil avec Post Mortem, un récit de Max Faccioni[2]. De 1999 à 2002, il publie aux États-Unis chez deux éditeurs (Caliber Comics et Sunset strips[11],[3] sous le pseudonyme de Goff[12]) les aventures de Max Faccioni sous le titre The detective, Max Faccioni's chronicles. Ce sont ces comics qui furent rachetés par Hachette et traduits en français sous le titre : Le Détective et Le Théorème d'Orion dans la collection « Petits Meurtres » des Éditions du Masque dans deux tomes publiés en 1999 et 2001[1] qui reprennent l'intégrale de la série et des inédits.

Les romans graphiques

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À partir de 2003, il réalise une adaptation en bande dessinée du thriller La Fille de la nuit de Serge Brussolo en trois volumes pour la collection « BD Haute Tension » d'Albin Michel[2] jusqu'en 2006[1]. En 2008[13] et 2010, il réalise les deux volumes de Je vous salue Jennifer sur un scénario Barbara Abel chez Quadrants[1].

En 2020, il dessine La Mort à Lunettes sur un scénario de Philippe Tome qui comptait sur cet album pour marquer son grand retour[14],[15].

En parallèle à ses activités d’auteur, Goffaux dispense des cours du soir de bande dessinée dispensés notamment à Baloo à Jemappes[16] et il enseigne le dessin de modèles vivants[3] à l’ERG, École de Recherches Graphiques, appartenant au réseau libre de l’Institut Saint-Luc de Bruxelles. Il est illustrateur pour le magazine Fortean Times de Londres[3]. Il a aussi mis un pied dans le théâtre : comme dramaturge, il co-écrit L’Esquimau qui jardinait[17],[3], avec son ex-compagne, Barbara Abel[12].

Selon Patrick Gaumer, Goffaux construit une œuvre puissante et originale[1].

Vie privée

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Géraud Goffaux a un fils Lou Goffaux et une fille Gabrielle[18].

Œuvres

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Albums de bande dessinée

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Série Max Faccioni

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La Fille de la nuit

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Je vous salue Jennifer

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One shots

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Notes et références

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  1. a b c d e f g h et i Dictionnaire mondial de la bande dessinée (édition 2010), p. 379.
  2. a b c d e f g h et i (en) Bas Schuddeboom, « Gérard Goffaux (b. 21 November 1957, Belgium) », sur Lambiek, (consulté le ).
  3. a b c d et e « Gérard Goffaux », sur Kennes (consulté le ).
  4. a b et c Dictionnaire de la bande dessinée, p. 183.
  5. Catherine Henry, « Gérard Goffaux - Scénariste-dessinateur : bibliographie © Éditions du Masque, photo, biographie », BDParadisio,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  6. Bernard Coulange, « Max Faccioni dans Le journal illustré », sur bdoubliees.com (consulté le ).
  7. Bernard Coulange, « Goffaux Gérard dans Ice Crim’s », sur bdoubliees.com (consulté le ).
  8. Bernard Coulange, « Max Faccioni dans Spirou », sur bdoubliees.com (consulté le ).
  9. a et b Un demi-siècle d’aventures t. 2 : 1970 - 1996, p. 142.
  10. Catherine Henry, « Andreas Martens - Scénariste-Dessinateur : biographie © Le Lombard, bibliographie, photo », BDParadisio,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  11. « The punch Sunset éditions », sur lastdodo.fr (consulté le ).
  12. a et b « Goffaux, Gérard - Biographie © Quadrants - Bibliographie », sur BD Gest' (consulté le ).
  13. a et b C. Constant, « Les chroniques BD Gest' Je vous salue Jennifer Tome 1 », BD Gest',‎ (lire en ligne).
  14. Jean van Kasteel, « La Mort à Lunettes: "Philippe Tome comptait sur cet album pour marquer son grand retour", explique Gérard Goffaux », La DH Les Sports+,‎ (lire en ligne  , consulté le ).
  15. a et b Alexis Seny, « Gérard Goffaux: la Mort à lunettes, le crayon entre les dents », L'Avenir (Belgique),‎ (lire en ligne, consulté le ).
  16. « Baloo - Qui suis-je ? », sur thebaloobd.jimdo.com (consulté le ).
  17. Barbara Abel et Gérard Goffaux : "Nous avons voulu rester dans l’humain".
  18. « Goffaux », sur Geneanet (consulté le ).
  19. Jean-Philippe Diservi, « Max Faccioni T3 L'Ange brisé », Planète BD,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  20. Thierry Bellefroid, « « Le détective » par Goffaux, dans la collection « petits meurtres » des éditions du Masque. », BDParadisio,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  21. Christian Marmonnier, « Faisandé », BoDoï, no 40,‎ , p. 14.
  22. Arnaud d'Ussel, « La Fille de la nuit T1 Jane Doe », Planète BD,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  23. M. Antoniutti, « Les chroniques BD Gest' Netty Doggan », BD Gest',‎ (lire en ligne).
  24. Arnaud d'Ussel, « La Fille de la nuit T3 Virginia Callahan », Planète BD,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  25. Jacques Schraûwen, « La mort à lunettes – une amitié improbable dans une Amérique glauque », RTBF,‎ (lire en ligne, consulté le ).

Annexes

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Bibliographie

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  : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

Articles

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  • Barbara Abel et Gérard Goffaux (interviewés par Nicolas Anspach), « Barbara Abel et Gérard Goffaux : "Nous avons voulu rester dans l’humain" », ActuaBD,‎ (lire en ligne, consulté le )
  • Jean van Kasteel, « La Mort à Lunettes: "Philippe Tome comptait sur cet album pour marquer son grand retour", explique Gérard Goffaux », La DH Les Sports+,‎ (lire en ligne  , consulté le )
  • Alexis Seny, « Gérard Goffaux: la Mort à lunettes, le crayon entre les dents », L'Avenir (Belgique),‎ (lire en ligne, consulté le ).

Émissions de radio

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Liens externes

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