Félix Antoine Appert

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Félix Antoine Appert, né le à Saint-Remy-sur-Bussy et mort le à Passy (16e arrondissement de Paris), est un général de division et diplomate français, grand-croix de la Légion d'honneur.

Félix Antoine Appert
Félix Antoine Appert
Portrait du général à la mairie de Châlons-en-Champagne.

Naissance
Saint-Remy-sur-Bussy
Décès (à 73 ans)
Passy (16e arrondissement de Paris)
Origine Français
Grade Général de division
Commandement 10e division d'infanterie (1876-1880)
17e corps d'armée (1880-1882)
Autres fonctions Ambassadeur de France en Russie (1883-1886)

Il commande un corps d'armée de 1880 à 1882 puis est ambassadeur de France auprès de l'empereur de Russie de 1883 à 1886.

Biographie

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Famille

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Gravure par René de Saint-Marceaux en l'église Saint-Rémy de Bussy.

Il est le fils d'Augustin Appert (1790-1861), cultivateur, et de Rosalie Camuset (1793-1859). Son oncle Louis Nicolas Appert (1786-1863), grand officier de la Légion d'honneur, est intendant militaire en Algérie, apprécié par le général Bugeaud.

Il épouse en 1850 à Alger, Élinor Recha Hoskier, fille de Christian Hoskiær avec qui il quatre enfants : Henri (1851-1930), général de brigade, marié à Adèle Roland-Gosselin, fille de Louis Roland-Gosselin ; Félix (1860-1914), colonel, marié à Germaine Le Riche de Breuilpont ; Madeleine (1862-1940), épouse de Charles de Bourbon-Busset et Marie Jeanne Barbe, épouse de Georges Dauphinot fils de Simon Dauphinot.

Formation

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Il est élève à l'École spéciale militaire de Saint-Cyr de 1836 à 1838 puis intègre l'École d'application du Corps royal d'état-major.

Carrière

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Lieutenant en janvier 1842, il est envoyé à Alger, où se trouve son oncle, Louis Nicolas Appert, pour effectuer son stage d'infanterie. Promu capitaine en août 1843, il est attaché à l'état-major du général Bugeaud. Il participe aux côtés du général à la bataille d'Isly en août 1844. Il est cité et fait chevalier de la Légion d'honneur en septembre[1]. Il est aide de camp du maréchal Jacques Louis Randon en , quand il est nommé chef de bataillon. Il quitte l'Algérie après onze années passées sans interruption.

Le maréchal Pélissier, qui l'a connu en Algérie, l'appelle lors de la guerre de Crimée et en en fait son aide de camp.

Chef d'état-major de la garde impériale, Félix Antoine Appert est promu colonel le .

Au moment de la guerre avec la Prusse, il est promu général de brigade le . Il fait cette campagne comme chef d'état-major général de la deuxième armée de défense de Paris, celle du général Ducrot, auprès duquel il se trouve dans les grandes batailles sous la capitale, au nombre desquelles celle de Champigny. En récompense de ses services pendant le siège, il est élevé, le 16 décembre 1870, à la dignité de grand officier de la Légion d'honneur.

Après le second siège de Paris et la lutte contre la Commune, il commande la subdivision de Seine-et-Oise jusqu'en 1875. À ce titre, il est chargé de diriger la justice militaire qui juge les Communards à Versailles[2],[3].

Il est promu général de division le et nommé vice-président de la commission supérieure des chemins de fer et membre de la commission mixte des travaux publics.

En août 1876, il reçoit le commandement de la 10e division d'infanterie du 5e corps d'armée puis il commande le 17e corps d'armée de mars 1880 à juin 1882, date à laquelle il passe dans la réserve.

Par décret du , il est appelé à représenter la République française comme ambassadeur auprès de l'empereur de Russie à Saint-Pétersbourg, poste qu'il occupe jusqu'en 1886.

Il est admis à la retraite de général le .

Il est aussi membre du conseil général de la Marne.

Sa notoriété est suffisamment grande pour arriver cinquième à l'élection présidentielle de 1887 sans qu'il se soit lui-même présenté.

Sa tombe se trouve au cimetière Notre-Dame de Versailles.

Hommages

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Une rue du 16e arrondissement de Paris est nommée en sa mémoire.

Décorations

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  France
  Empire d'Autriche
  Royaume de Belgique
  États pontificaux
  Royaume d'Italie
  Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande


Notes et références

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  1. Dans les personnages d'un tableau qui rappelle cette bataille au musée de Versailles, le peintre a reproduit les traits du capitaine Appert.
  2. Au total, 95 des 10 137 insurgés jugés par les juges militaires ont été condamnés à la peine de mort, 251 aux travaux forcés, 1 169 à la déportation en enceinte fortifiée, 3 417 à la déportation simple et 3 359 à une peine de prison, dont 55 mineurs de plus de 16 ans envoyés en maison de correction.
  3. Stéphane Trayaud (préf. Maurice Robert), Oubliés de l’Histoire : Les Limousins de la Commune de Paris (1871), Paris, Mon Petit Éditeur, , 434 p. (ISBN 978-2-74837-931-0, lire en ligne), p. 124.
  4. « Cote LH/44/15 », base Léonore, ministère français de la Culture

Bibliographie

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Sources contemporaines

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  • Théophile de Lamathière, « Appert (Félix Antoine) », dans Panthéon de la Légion d'honneur, t. 14, Paris, E. Dentu, 1875-1911, 528 p. (lire en ligne), p. 114-116.
  • Nécrologie : Le général Appert, dans la Revue de Champagne et de Brie, t.3, Arcis-sur-Aube, 1891, pp. 372-373. Lire en ligne.
  • Gustave Vapereau, « Appert, Félix Antoine » dans Le Dictionnaire universel des contemporains, Paris, Hachette, 1880, p. 61. Lire en ligne.

Sources modernes

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  • Michel Wattel et Béatrice Wattel (préf. André Damien), « Apert, Félix Antoine », dans Les Grand’Croix de la Légion d’honneur : De 1805 à nos jours, titulaires français et étrangers, Paris, Archives et Culture, , 701 p. (ISBN 978-2-35077-135-9).

Liens externes

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