Force démocrate (France)

parti politique français (1995-1998)

Force démocrate (FD) est un parti politique français centriste ayant existé de 1995 à 1998 et dont le président était François Bayrou.

Force démocrate
Image illustrative de l’article Force démocrate (France)
Logotype officiel.
Présentation
Président François Bayrou
Fondation
Fusion de CDS
PSD
Disparition
Fusionné dans Nouvelle UDF
Siège 133 bis, rue de l'Université, 75007 Paris
Positionnement Centre
Idéologie Démocratie chrétienne
Social-libéralisme
Fédéralisme européen
Affiliation nationale Union pour la démocratie française (1995-1998)
Couleurs Bleu et rouge

FD est issue de la fusion au sein de l'Union pour la démocratie française (UDF) du Centre des démocrates sociaux (CDS), démocrate chrétien, et du Parti social-démocrate (PSD), un petit parti de centre gauche issu de différentes scissions du Parti socialiste refusant le programme commun et l'« Union de la gauche » avec le Parti communiste français.

Après trois ans d'existence, Force démocrate est dissoute dans la Nouvelle UDF.

François Bayrou avait tout d'abord songé à nommer le parti Force démocrate et populaire, mais les initiales FDP auraient alors été les mêmes que celles du Parti libéral-démocrate, le parti rival de la Union chrétienne-démocrate d'Allemagne, le parti-frère des démocrates-chrétiens d'outre-Rhin.

Poids au sein de l'UDF

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Le parti s'agrandit encore avec une composante écologiste le  : à cette date, « Génération en mouvement » (GEM), dissidence de Génération écologie dirigée par Patrice Hernu, rejoint Force démocrate. Elle constitue la principale composante de l'UDF à la fin des années 1990 devant les libéraux du Parti républicain (PR, devenu Démocratie libérale ou DL en 1997 en ralliant plusieurs personnalités issus d'autres formations, dont l'ex-FD Claude Goasguen). Elle soutient François Léotard (alors président du PR mais opposé à un autre candidat de ce parti, Alain Madelin) à l'élection du président de l'UDF du (il est élu avec 57,42 % des voix et 963 mandats) tandis que la « liste Bayrou » obtient 979 mandats et 11 sièges au bureau politique de l'Union. Après les élections législatives de 1997, FD gagne 43 députés contre 42 pour le PR et sur 109 élus UDF[1].

Après les élections régionales de 1998, FD, de même que la direction de l'UDF, condamne toute alliance avec l'extrême droite et exclut un de ses membres qui a été réélu président de région avec les voix du FN : Charles Baur en Picardie. Démocratie libérale d'Alain Madelin en revanche soutient ce type d'alliance et décide de quitter la grande fédération centriste pour constituer un parti à part entière le . Désormais, FD a fini par se confondre pratiquement avec l'UDF et François Bayrou est largement élu président de cette dernière par 16 145 voix et 88,89 % des suffrages militants lors des premières élections directes organisées le .

Au conseil national du , Force démocrate fusionne avec le Pôle républicain indépendant et libéral (PRIL, fondé quelques mois plus tôt par les adhérents de DL ayant refusé la dissidence, derrière François Léotard ou Gilles de Robien) et les « adhérents directs » (UDF-AD) pour devenir la « Nouvelle UDF », présidée par François Bayrou. Seuls le Parti radical et le Parti populaire pour la démocratie française (PPDF) giscardien conservent une existence autonome au sein de l'UDF[2].

Les Jeunes Démocrates constituaient le mouvement de jeunesse de FD, et furent par la suite baptisés les Jeunes UDF, eux-mêmes étant redevenus pour partie le les Jeunes Démocrates lors de l'intégration de l'UDF dans le Mouvement démocrate.

Direction

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Personnalités

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Ministres

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Dans le second gouvernement d'Alain Juppé, formé le et en place jusqu'au , 4 ministres sur 16 (hors ministres délégués et secrétaires d'État) sont issus de Force démocrate :

Présidents de région

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Notes et références

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Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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