Corrobert
Corrobert est une commune française, située dans le département de la Marne en région Grand Est.
Corrobert | |
L'église sous la neige. | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Marne |
Arrondissement | Épernay |
Intercommunalité | Communauté de communes de la Brie Champenoise |
Maire Mandat |
Michel Perdreau 2020-2026 |
Code postal | 51210 |
Code commune | 51175 |
Démographie | |
Population municipale |
210 hab. (2021 ) |
Densité | 15 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 54′ 59″ nord, 3° 36′ 20″ est |
Superficie | 14,26 km2 |
Type | Commune rurale à habitat dispersé |
Unité urbaine | Hors unité urbaine |
Aire d'attraction | Montmirail (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Sézanne-Brie et Champagne |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
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Géographie
modifierCorrobert se situe dans une « cuvette » entre Montmirail et Château-Thierry. Il s'agit d'une commune agricole, pourtant assez boisée.
La rivière souterraine la Dhuis passe dans les sous-sols de Corrobert. Elle y prendrait même sa source, et non à Pargny-la-Dhuys, comme on le pense. Selon un natif du village, Fernand Berger (décédé), elle passerait sous l'ancien presbytère.
Ce village rayonne sur cinq destinations. Sa place forme une étoile à cinq branches. La route principale, venant de Montmirail, conduit à Margny. À droite, une voie étroite mène à Vauchamps et Janvilliers. Et à gauche, une route file sur Verdon, et l'autre sur Artonges.
Hydrographie
modifierLa commune est dans la région hydrographique « la Seine de sa source au confluent de l'Oise (exclu) » au sein du bassin Seine-Normandie. Elle est drainée par la Verdonnelle, la Dhuis, le Fossé 01 des Collinets, le Fossé 01 des Haut des Fontaines, le Fossé 01 du Pré Moret et le ru de la Borde[1],[Carte 1].
La Verdonnelle, d'une longueur de 26 km, prend sa source dans la commune de Champaubert et se jette dans la Dhuis à Montigny-lès-Condé, après avoir traversé neuf communes[2].
La Dhuis, d'une longueur de 21 km, prend sa source dans la commune de Janvilliers et se jette dans le Surmelin à Celles-lès-Condé, après avoir traversé neuf communes[3].
Climat
modifierEn 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (3 °C)[5].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 781 mm, avec 12,5 jours de précipitations en janvier et 8,3 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Blesmes », sur la commune de Blesmes à 18 km à vol d'oiseau[6], est de 10,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 713,0 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 40,3 °C, atteinte le ; la température minimale est de −15,3 °C, atteinte le [Note 2],[7],[8].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[9]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Corrobert est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[11]. Elle est située hors unité urbaine[12]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montmirail, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[12]. Cette aire, qui regroupe 19 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[13],[14].
Économie
modifierOn y cultive du blé, du maïs et du colza.
Toponymie
modifierLe nom de la localité est attesté sous les formes Curtis Roberti (1085) ; Curi[a] Rob[er]ti (1193) ; Courobert (1213) ; Corrobert, Courrobert (1292) ; Court-Robert (1300) ; Corrobert-en-Brie (1464) ; Corobert (1628) [15].
Histoire
modifierLe nom de Corrobert provient à première vue de « corroborer », du latin corroborare : « fortifier », dér. de robur, qui a donné aussi le mot « robuste », à partir de robus : le chêne rouge tenu pour le plus dur des bois.
Politique et administration
modifierDémographie
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[20].
En 2021, la commune comptait 210 habitants[Note 4], en évolution de +4,48 % par rapport à 2015 (Marne : −1,22 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Lieux et monuments
modifierOn trouve à Corrobert, au creux d'un champ, sur la route de Montmirail, une source dite « de Sainte Eulalie ». Selon une légende, la sainte, aurait demeuré à proximité, dans une cabane. Pour lutter contre la sécheresse, elle aurait ordonné à son bœuf Romarin de piquer sa corne dans le sol, l'eau en aurait alors jaillit. L'église de Corrobert lui serait dédiée, mais le diocèse de Châlons-en-Champagne la consacre à saint Barthélemy. Depuis quelques années, la rue principale (ex-route de Montmirail) porte également le nom de la sainte.
Corrobert a un fort passé religieux. Il existe une Cour du couvent, la cour commune située derrière l'église, et un presbytère se trouvait à l'actuel numéro 6 de la rue Sainte Eulalie (maison Berger), prolongé par le numéro 4.
Autre lieu à découvrir : le Bois des Cent-Arpents, à environ deux kilomètres au-dessus du village. À l'intérieur de cette forêt, au premier carrefour à gauche, on peut voir une petite maison de bûcheron. Selon les anciens du village, elle aurait servi de cachette pour des résistants et des soldats anglais durant la Seconde Guerre mondiale.
Personnalités liées à la commune
modifierVoir aussi
modifierArticles connexes
modifierLien externe
modifierNotes et références
modifierNotes et cartes
modifierNotes
modifier- Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
- Les records sont établis sur la période du au .
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
modifier- « Réseau hydrographique de Corrobert » sur Géoportail (consulté le 27 mai 2024).
Références
modifier- « Fiche communale de Corrobert », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines dans le bassin Seine-Normandie (consulté le ).
- Sandre, « la Verdonnelle »
- Sandre, « la Dhuis »
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Corrobert et Blesmes », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Blesmes », sur la commune de Blesmes - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Blesmes », sur la commune de Blesmes - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Corrobert ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Montmirail », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Auguste Longnon, Dictionnaire topographique de la Marne, Paris, (lire en ligne), p. 76.
- Annuaire des mairies de la Marne, EIP/ Les Editions Céline, coll. « Annuaire des mairies de France », 2006-2007 (ISBN 978-2-35258-151-2, lire en ligne), p. 65
- Liste des maires de la Marne au 1er août 2008, site de la préfecture de la Marne, consulté le 22 décembre 2008
- « Liste des maires du département de la Marne » [PDF], Renouvellement des exécutifs locaux, Préfecture de la Marne, (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.