Communauté de l'Agneau

association catholique française

La communauté de l'Agneau est constituée de deux associations publiques de fidèles : les Petites sœurs de l'Agneau fondées en 1983 et les Petits frères de l'Agneau en 1990.

Communauté de l'Agneau
Image illustrative de l’article Communauté de l'Agneau

Repères historiques
Fondation 1981
Fondateur(s) sœur Marie-Thierry Coqueray o.p.
Lieu de fondation Chartres (France)
Fiche d'identité
Église Catholique
Type Association de fidèles
Membres 180 sœurs et 40 frères (2022)
Site internet https://communautedelagneau.org/
Bénédiction de la maison des sœurs de Vienne.

Histoire

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La communauté tire ses origines de la rencontre de religieuses et religieux dominicains et d'un frère franciscain en 1974 à Vézelay. Elle est fondée à Chartres en 1981[1] par la sœur dominicaine Marie-Thierry Coqueray désireuse de vivre sa vocation religieuse dans la pauvreté au sein d'un ordre mendiant et itinérant. Elle avait auparavant fréquenté le centre d'étude du Saulchoir et le frère dominicain Christoph Schönborn à Paris et participé au début des années 1970 à l'émergence du renouveau charismatique en France[2].

Les Petites sœurs de l'Agneau sont érigées le en « pieuse union » par Jean Chabbert évêque de Perpignan[2]Vincent de Couesnongle, Maître de l'ordre des Prêcheurs, reconnaît la communauté comme une branche de l'Ordre des Prêcheurs le [3],[2]. Elle accueille une branche masculine en 1990[1]. La maison-mère étant située à Plavilla dans l'Aude, la communauté dépend du diocèse de Carcassonne. Malgré cela, depuis 1996, la communauté est placée sous la responsabilité du cardinal Christoph Schönborn, archevêque de Vienne[2].

En février 2010, le magazine Golias fait état de « difficultés qui ont déjà fait réagir nombre de familles suite à l’entrée de l’un de leurs enfants dans cette communauté »[2].

En , quatre anciens membres adressent à la Cellule de vigilance de la Conférence des évêques de France « un document soulignant la reprise des signaux d’alarme de tendances sectaires dans ce mouvement » et lancent un appel à témoignages relayé par l'Aide aux victimes des dérives de mouvements religieux en Europe et à leurs familles (AVREF)[4].

Fraternités

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Chapelle du petit monastère Lumière de l'Immaculée à Lyon.

La devise de la communauté de l'Agneau est « Blessé, je ne cesserai jamais d’aimer »[5]. Elle est présente dans 8 pays en 2022 et compte 180 sœurs et 40 frères[6],[1].

Notes et références

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  1. a b et c Xavier Dufour, « Les petites sœurs et petits frères de l’Agneau ou l’évangile de l’amitié », sur Aleteia,
  2. a b c d et e Christian Terras, « « Le Jour du Seigneur » de dimanche 21 février : la communauté de l’Agneau vaut-elle une messe télévisée ? », Golias Magazine,‎ (lire en ligne)
  3. Jacques Berset, « Des petites sœurs mendient dans les rues de Buenos Aires », Cath.ch,‎ (lire en ligne, consulté le )
  4. « Communauté de l'Agneau », sur AVREF, (consulté le )
  5. Xavier Sartre, « La solidarité des petites sœurs de l’Agneau à Valence », Vatican News,‎ (lire en ligne)
  6. « Toutes les fraternités », sur Communaute de l'Agneau (consulté le )

Voir aussi

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Bibliographie

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Communauté de l'Agneau (préf. cardinal Christoph Schönborn), L'offrande du mendiant, Paris, Éditions du Cerf, coll. « Spiritualité », , 288 p. (ISBN 9782204116602)

Article connexe

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Liens externes

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