Cheux
Cheux est une ancienne commune française, située dans le département du Calvados en région Normandie, peuplée de 1 525 habitants[Note 1]. Ses habitants s'appellent les Celtiens.
Cheux | |
L'église Saint-Vigor. | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Normandie |
Département | Calvados |
Arrondissement | Caen |
Intercommunalité | Caen la Mer |
Statut | Commune déléguée |
Maire délégué Mandat |
Marie Théault 2017-2020 |
Code postal | 14210 |
Code commune | 14157 |
Démographie | |
Gentilé | Celtiens |
Population | 1 525 hab. (2021) |
Densité | 106 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 09′ 58″ nord, 0° 31′ 33″ ouest |
Altitude | Min. 62 m Max. 119 m |
Superficie | 14,38 km2 |
Élections | |
Départementales | Bretteville-l'Orgueilleuse |
Historique | |
Fusion | |
Commune(s) d'intégration | Thue et Mue |
Localisation | |
modifier |
Le , les communes de Bretteville-l'Orgueilleuse, Brouay, Cheux, Le Mesnil-Patry, Putot-en-Bessin et Sainte-Croix-Grand-Tonne fusionnent pour créer la commune nouvelle de Thue et Mue.
Géographie
modifierLe village est situé aux sources de la Mue, à 8 kilomètres au nord d'Évrecy et 12 kilomètres à l'ouest de Caen.
Toponymie
modifierLe nom de la localité est attesté sous les formes Cheus en 1024 (ch. de Saint-Wandrille)[1]; Ceusium en 1066 (ch. de Saint-Étienne de Caen)[1]; Ceus en 1049 - 1058[2] - 1082 (ch. de Saint-Étienne de Caen)[1]; Sceus en 1120 (ch. de Saint-Étienne de Caen)[1]; Ceux en 1174 (ch. de Saint-Étienne de Caen)[1]; Chaeus en 1198 (magni rotuli, p. 79)[1]; Cheus en 1296[3]; Cheuseyum en 1368 (magni rotuli, p. 79)[1]; Cheulx en 1540 (magni rotuli, p. 79)[1],[4].
L'étymologie de ce nom de lieu est obscure. Albert Dauzat a rapproché Cheux de Chéu (Yonne) mentionné plus précocement sous la forme Cadugius en 680, cependant il ne tranche pas sur une éventuelle homonymie de toponyme et préfère finalement poser un hypothétique *Cetusium (fundum), sur *Cetius nom de personne gallo-romain, formé à partir du gaulois *ceto- « bois »[5] (d'un plus ancien *caito-). En réalité, Cetius, nom de personne gaulois, semble bien attesté, tout comme Cettus et Cetus.
Histoire
modifierLa baronnie de Cheux a été donnée à l'autorité de l'abbaye aux Hommes par Guillaume le Conquérant en échange du droit d'organiser un marché hebdomadaire et une foire annuelle accordé par Robert Courteheuse.
Cheux fut libérée le , après des combats acharnés entre le 2e bataillon des Glasgow Highlanders et des grenadiers SS.
Politique et administration
modifierDémographie
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[8]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[9],[Note 2].
En 2021, la commune comptait 1 525 habitants, en évolution de +11,72 % par rapport à 2015 (Calvados : +1,58 %, France hors Mayotte : +2,49 %).
Économie
modifierLieux et monuments
modifier- Église Saint-Vigor, des XIIe, XIIIe et XIXe siècles, classée monument historique (CLMH, 30/07/1910) au début du XXe siècle et restaurée après la Seconde Guerre mondiale.
Activité et manifestations
modifierPersonnalités liées à la commune
modifier- Yves Jacob (né en 1942), écrivain, a résidé à Cheux[12],[13].
- Jean Collet des Costils, dénommé parfois Collet-Descostils, né à Cheux (Calvados) le 19 janvier 1740 et mort à Yvetot-Bocage le 9 avril 1827, est un homme politique et judiciaire de la Manche. Bonapartiste, il est le premier et éphémère préfet du Calvados, nommé par l'Empereur préfet du Calvados le 11 ventôse an VIII (2 mars 1800). Il est le père du chimiste Hippolyte-Victor Collet-Descotils[14].
Héraldique
modifierBlason | Sept épis de blés tigés et empoignés. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Voir aussi
modifierNotes et références
modifierNotes
modifier- Population municipale 2021.
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Références
modifier- Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2014 (site de l'IGN, téléchargement du 1er mars 2015)
- Célestin Hippeau, Dictionnaire topographique du Calvados, p. 69.
- Jean Adigard des Gautries et Fernand Lechanteur, Les noms des communes de Normandie (suite), vol. 2, Annales de Normandie, , p. 11.
- Catherine Bougy, Stéphane Laîné et Pierre Boissel, À l'ouest d'oïl, des mots et des choses..., Presses universitaires de Caen, , p. 24.
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : Formations pré-celtiques, celtiques, romanes, Droz, , p. 405.
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN 2-85023-076-6), p. 186b - 187a
- « Ouest-france.fr - Le stade portera le nom de Jean Lescalier - Cheux » (consulté le )
- « Michel Lafont entame son premier mandat de maire », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le )
- L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
- Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 20112012201320142015 2016 2017 2018 .
- « Yves Jacob. Un romancier sur ses terres », sur letelegramme.fr, Le Télégramme (consulté le )
- « Yves Jacob », sur calmann-levy.fr, Calmann-Lévy (consulté le )
- Gustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle, Evreux, Imprimerie Charles Hérissey, , 493 p. (lire en ligne), p. 195