Championnats du monde d'athlétisme 2013
Les 14es Championnats du monde d'athlétisme se déroulent du 10 au à Moscou, en Russie. Le nom officiel de la compétition, en anglais, est « 2013 IAAF World Championships ».
Sport | Athlétisme |
---|---|
Organisateur(s) |
IAAF LAR |
Édition | 14e |
Lieu(x) | Moscou |
Date | 10 au |
Nations | 206[1] |
Participants | 1 974[1] (liste des participants) |
Épreuves | 47 (24 masc. et 23 femin.) |
Site(s) | Stade Loujniki |
Site web officiel | www.iaaf.org |
Meilleure nation | Russie (17 m.) |
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La Russie accueille pour la première fois cet événement sportif organisé depuis 1983 par l'Association internationale des fédérations d'athlétisme (IAAF) et, pour cette édition, par la Fédération russe d'athlétisme (LAR). Les épreuves sur piste se déroulent au sein du stade Loujniki, tandis que les épreuves sur route (marathon et marche) se disputent sous forme de circuits, le long de la Moskova, entre le stade et le Kremlin, ainsi que dans le parc Loujniki pour la marche.
1 974 athlètes (1 106 hommes et 868 femmes), issus de 206 fédérations sur 212 membres de l'IAAF, sont inscrits sur la liste des participants[1]. Quarante-sept épreuves figurent au programme de cette compétition (24 masculines et 23 féminines), soit les mêmes que lors de la précédente édition à Daegu.
Les Jamaïcains Usain Bolt et Shelly-Ann Fraser-Pryce réalisent le triplé 100 m, 200 m et 4 × 100 m, Bolt devenant avec huit médailles d'or remportées l'athlète le plus titré dans cette compétition avec les Américains Carl Lewis, Michael Johnson et Allyson Felix. Le Britannique Mohamed Farah s'impose sur 5 000 m et 10 000 m, doublé que l'Américain LaShawn Merritt réussit sur 400 m et 4 × 400 m. Deux records continentaux, trois records des championnats du monde et vingt-deux meilleures performances mondiales de l'année sont améliorés lors de ces championnats. Aucun record du monde n'y est établi.
Organisation
modifierSélection de la ville hôte
modifierAu moment de la date-limite du dépôt des candidatures, Moscou et trois autres villes (Barcelone, Brisbane et Göteborg) étaient candidates, Göteborg se retirant peu après en raison du soutien insuffisant du gouvernement suédois[2]. L'IAAF a annoncé que Moscou serait la ville des Championnats lors de son Conseil à Mombasa le 27 mars 2007[3]. La candidature de Moscou avait été annoncée par le maire adjoint Valeriy Vinogradov, le 13 mars 2006 aussi bien pour les Championnats du monde en 2011 que pour ceux de 2013.
Récompenses
modifierComme lors de l'édition précédente, plus de 7 millions de dollars américains (USD) sont distribués aux finalistes (exactement 7 194 000 $), le gagnant de chaque épreuve individuelle empochant 60 000 $, le médaillé d'argent 30 000 $, le médaillé de bronze 20 000 $, et ainsi de suite jusqu'au 8e et dernier finaliste qui reçoit la somme de 4 000 $[4]. Pour les relais, l'équipe gagnante reçoit 80 000 $ et les sept autres finalistes sont également récompensés. Par ailleurs, l'athlète ou l'équipe qui réalisera un nouveau record du monde bénéficiera d'une prime de 100 000 $ de la part de deux des sponsors principaux[4].
Équipement du stade et sites de la compétition
modifierLe Stade Loujniki, situé dans le Complexe olympique Loujniki, est le site principal des compétitions. Il a accueilli en tant que stade Lénine les Jeux olympiques d'été de 1980, et a été rénové en vue de ces championnats et de la Coupe du monde de football 2018. Il dispose de 78 360 places assises. C'est l'entreprise Mondo qui a équipé le stade d'une nouvelle piste de couleur bleue, comme aux championnats du monde de 2009 à Berlin ou à ceux de 2011 à Daegu[5].
Mascotte
modifierÀ l'issue d'un concours sur Internet ouvert au public, le moineau est choisi comme mascotte de ces championnats, car « il partage de nombreuses qualités avec les athlètes : il est vif, léger et agile »[6].
Calendrier
modifierLe calendrier des épreuves est le suivant[7] :
S | Séries | Q | Qualifications | ½ | Demi-finales | F | Finales |
|
|
Participation
modifierCritères de qualification
modifierC'est la dernière fois qu'est appliqué le système des deux minima, A et B ; dès l'édition suivante à Pékin ne subsistera qu'un minima unique[8]. Pour chaque épreuve, une fédération peut engager trois athlètes à condition qu'ils aient réussi chacun les minima A de qualification. Par ailleurs, un seul athlète par nation est inscrit sur la liste de départ si seuls les minima B sont réussis. Les minima de qualification doivent être réalisés entre le 1er octobre et le 29 juillet 2013 (critères IAAF). Pour le marathon, les épreuves de marche et de relais, ainsi que pour le 10 000 m, la période est fixée entre le 1er janvier 2012 et le 29 juillet 2013[9].
Un pays dont aucun athlète n'a réussi ces minima dans aucune discipline, a néanmoins la possibilité d'engager son meilleur représentant (masculin ou féminin) sur une épreuve, à l'exception du 10 000 m, du 3 000 m steeple et des épreuves combinées (décathlon et heptathlon)[9].
Les athlètes âgés de 18 ou 19 ans au 31 décembre 2013 (nés en 1994 ou 1995) ne peuvent pas participer aux épreuves du marathon et du 50 km marche. Ceux âgés de 16 ou 17 ans (nés en 1996 ou 1997) ne peuvent pas participer aux épreuves de lancers masculins, du décathlon, du 10 000 m, du marathon, et des épreuves de marche athlétique. Enfin, les athlètes âgés de moins de 16 ans au 31 décembre 2013 ne peuvent pas participer à la compétition[9].
Les champions du monde en titre, les différents champions continentaux en titre, ainsi que les vainqueurs de chaque épreuve de la ligue de diamant 2012, bénéficient d'une invitation pour ces championnats[10].
Discipline | Hommes | Femmes | ||
---|---|---|---|---|
Minima A | Minima B | Minima A | Minima B | |
100 m | 10 s 15 | 10 s 21 | 11 s 28 | 11 s 36 |
200 m | 20 s 52 | 20 s 60 | 23 s 05 | 23 s 30 |
400 m | 45 s 28 | 45 s 60 | 51 s 55 | 52 s 35 |
800 m | 1 min 45 s 30 | 1 min 46 s 20 | 2 min 0 s 00 | 2 min 1 s 50 |
1 500 m | 3 min 35 s 00 | 3 min 37 s 00 | 4 min 5 s 50 | 4 min 9 s 00 |
5 000 m | 13 min 20 s 00 | 13 min 20 s 00 | 15 min 18 s 00 | 15 min 24 s 00 |
10 000 m | 27 min 40 s 00 | 28 min 5 s 00 | 31 min 45 s 00 | 32 min 5 s 00 |
Marathon | 2 h 17 min 00 | 2 h 43 min 00 | ||
110 m haies / 100 m haies | 13 s 40 | 13 s 50 | 12 s 94 | 13 s 10 |
400 m haies | 49 s 40 | 49 s 60 | 55 s 40 | 56 s 55 |
3 000 m steeple | 8 min 26 s 00 | 8 min 32 s 00 | 9 min 43 s 00 | 9 min 48 s 00 |
Relais 4 × 100 m | 39 s 20 | 44 s 00 | ||
Relais 4 × 400 m | 3 min 5 s 00 | 3 min 33 s 00 | ||
20 km marche | 1 h 24 min 0 s | 1 h 26 min 0 s | 1 h 36 min 0 s | 1 h 38 min 0 s |
50 km marche | 4 h 2 min 0 s | 4 h 16 min 0 s | - | - |
Saut en longueur | 8,25 m | 8,10 m | 6,75 m | 6,65 m |
Triple saut | 17,20 m | 16,85 m | 14,40 m | 14,20 m |
Saut en hauteur | 2,31 m | 2,28 m | 1,95 m | 1,92 m |
Saut à la perche | 5,70 m | 5,60 m | 4,60 m | 4,50 m |
Lancer du poids | 20,60 m | 20,10 m | 18,30 m | 17,20 m |
Lancer du disque | 66,00 m | 64,00 m | 62,00 m | 59,50 m |
Lancer du marteau | 79,00 m | 76,00 m | 72,00 m | 69,50 m |
Lancer du javelot | 83,50 m | 81,00 m | 62,00 m | 60,00 m |
Décathlon / Heptathlon | 8 200 pts | 8 000 pts | 6 100 pts | 5 950 pts |
Nations participantes
modifier1 973 athlètes (1 106 hommes et 867 femmes), issus de 206 fédérations membres de l'IAAF, sont inscrits sur la liste des participants[1]. Ce sont les États-Unis qui présentent la sélection la plus nombreuse, avec 155 athlètes, devant la Russie (118) et l'Allemagne (71). Suivent ensuite le Royaume-Uni (63), l'Ukraine (61), l'Italie (57), la Pologne et la Chine (55), puis la France (51). 87 nations n'ont inscrit qu'un seul athlète.
Le nombre d'athlètes engagés par pays est indiqué entre parenthèses.
Forfaits et absences
modifierPlusieurs athlètes médaillés des mondiaux précédents ne participent pas à la compétition pour des raisons diverses. Kim Collins, sprinteur de Saint-Christophe-et-Niévès et médaillé de bronze sur 100 m à Daegu n'est pas retenu dans la sélection de son pays à la suite d'un désaccord avec sa fédération[12]. Par ailleurs, Kenenisa Bekele, quintuple champion du monde qui n'a pas participé aux sélections d'Éthiopie, n'est pas retenu par sa fédération pour cause de résultats insuffisants[13].
Des athlètes de renom, qui ont accédé au podium lors des championnats du monde 2011, déclarent forfaits pour cette compétition pour cause de blessure. Parmi eux, figurent notamment le Jamaïcain Yohan Blake, champion en titre du 100 m[14], le Kényan David Rudisha[15], la Russe Tatyana Chernova, la Britannique Jessica Ennis[16] et la Croate Blanka Vlašić[17]. S'y ajoute la Russe Yuliya Zaripova, championne sortante sur 3 000 m steeple[18].
Par ailleurs, les marcheurs russes Sergey Kirdyapkin et Olga Kaniskina, champions olympiques en titre, se retirent en amont des championnats officiellement pour des raisons de santé[19], juste avant des contrôles anti-dopages inopinés[réf. nécessaire].
Enfin, plusieurs médaillés mondiaux ont fait l'objet d'un contrôle antidopage positif avant les championnats et ne sont donc pas retenus par leur fédération. Parmi ceux-ci, figurent l'Américain Tyson Gay[20], et les Jamaïcains Asafa Powell et Veronica Campbell-Brown[21]. Le 8 août 2013, c'est le tour de la Française Alice Decaux, suspendue six mois par la FFA, puis le 10 août de la Trinidadienne Kelly-Ann Baptiste et du Bahaméen Trevorvano Mackey, retirés par leurs fédérations.
Compétition
modifierFaits marquants
modifierHommes
modifierLes épreuves de sprint sont marquées par le triplé réalisé par le Jamaïcain Usain Bolt sur 100 m, 200 m et relais 4 × 100 m, qui réédite ses performances des championnats du monde 2009 et des Jeux olympiques de 2008 et de 2012. Il remporte tout d'abord l'épreuve du 100 m, deux ans après sa disqualification pour faux-départ aux mondiaux de Daegu, en s'imposant dans le temps de 9 s 77, devant l'Américain Justin Gatlin (9 s 85) et l'autre Jamaïcain Nesta Carter (9 s 95)[22],[23]. Il s'adjuge ensuite le titre mondial du 200 m en établissant la meilleure performance mondiale de l'année en 19 s 66, devant son compatriote Warren Weir (19 s 79) et l'Américain Curtis Mitchell (20 s 04)[24]. En fin de compétition, il rejoint les Américains Carl Lewis, Michael Johnson et Allyson Felix en devenant l'athlète le plus titré dans cette compétition avec huit médailles d'or. Il remporte en effet, avec Nesta Carter, Kemar Bailey-Cole et Nickel Ashmeade, l'épreuve du relais 4 × 100 m en 37 s 36, en devançant l'équipe des États-Unis (Silmon, Rodgers, Salaam et Gatlin) et celle du Canada (Smellie, Brown, Richards-Kwok et Warner), qui remportent la médaille de bronze après la disqualification du Royaume-Uni pour passage de témoin hors zone[25].
Sur 400 m, la victoire revient à l'Américain LaShawn Merritt, titré pour la deuxième fois dans cette épreuve après 2007, qui s'impose en 43 s 74 (meilleure performance mondiale de l'année), devant son compatriote Tony McQuay (44 s 40) et le Dominicain Luguelín Santos (44 s 52)[26]. Merritt s'adjuge également la médaille d'or du relais 4 × 400 m, en compagnie de David Verburg, Tony McQuay et Arman Hall en dominant les équipes de Jamaïque et de Russie[27]. Il décroche à cette occasion un septième titre dans cette compétition, sa neuvième médaille au total. Dans l'épreuve du 110 m haies, l'Américain David Oliver établit le meilleur temps mondial de l'année en 13 s 00 et remporte le titre devant son compatriote Ryan Wilson (13 s 13) et le Russe Sergueï Choubenkov (13 s 24). Aries Merritt, champion olympique en titre et détenteur du record du monde se classe à la sixième place en 13 s 31. Sur 400 m haies, le Trinidadien Jehue Gordon établit en finale la meilleure performance mondiale de l'année en 47 s 69, et décroche son premier titre planétaire, devant l'Américain Michael Tinsley (47 s 70) et le Serbe Emir Bekrić (48 s 05).
Les épreuves de demi-fond consacrent les athlètes d'Afrique de l'Est. Sur 800 m, l'Éthiopien Mohammed Aman confirme son statut de favori en devenant champion du monde en 1 min 43 s 31, devant l'Américain Nick Symmonds (1 min 43 s 55) et le Djiboutien Ayanleh Souleiman (1 min 43 s 76)[28]. Le Kényan David Rudisha, champion du monde et olympique en titre sur cette distance, ne prend pas part à la compétition en raison d'une blessure au genou[29]. Sur la distance supérieure, le 1 500 m, le Kényan Asbel Kiprop signe son deuxième succès consécutif dans cette épreuve en coupant la ligne d'arrivée en 3 min 36 s 28, devant l'Américain Matthew Centrowitz, médaillé d'argent en 3 min 36 s 78, et le Sud-Africain Johan Cronje, troisième de la course en 3 min 36 s 83[30]. Le Kenya, qui aligne quatre de ses représentants sur 3 000 m steeple, réalise un nouveau doublé dans cette épreuve avec Ezekiel Kemboi et Conseslus Kipruto. Kemboi se détache après le passage de la dernière rivière et remporte son troisième titre mondial d'affilée (sa sixième médaille au total) dans le temps de 8 min 6 s 01, en devançant de 36/100e son compatriote Kipruto[31]. Le Français Mahiedine Mekhissi-Benabbad se classe troisième de la course en 8 min 7 s 86 et décroche sa deuxième médaille de bronze consécutive après Daegu 2011[32].
Déjà vainqueur du 5 000 m et du 10 000 m lors des Jeux olympiques de 2012 à Londres, le Britannique Mohamed Farah réalise ce même doublé aux mondiaux de Moscou, rééditant les performances de l'Éthiopien Kenenisa Bekele établis en 2008 et 2009. Il remporte tout d'abord le titre du 10 000 m en ouverture de ces championnats en s'imposant dans le temps de 27 min 21 s 71, devant le tenant du titre éthiopien Ibrahim Jeilan (27 min 22 s 23) et le Kényan Paul Tanui (27 min 22 s 23)[33]. Puis, six jours plus tard, il décroche un nouveau titre mondial en s'emparant de la médaille d'or du 5 000 m en 13 min 26 s 98. L'Éthiopien Hagos Gebrhiwet et le Kényan Isiah Koech, qui arrivent respectivement deuxième et troisième en 13 min 27 s 26, sont départagés au millième de seconde[34]. L'épreuve du Marathon, qui se déroule dans les rues de Moscou mais dont le départ et l'arrivée se tiennent au Stade Loujniki, est remporté par l'Ougandais Stephen Kiprotich, déjà couronné lors du marathon olympique de Londres en 2012. Il s'impose en 2 h 9 min 51 s, devant les Éthiopiens Lelisa Desisa (2 min 10 s 12) et Tadesse Tola (2 min 10 s 23), et devient à cette occasion le premier médaillé d'or de l'Ouganda dans cette compétition[35].
En marche athlétique, le Russe Aleksandr Ivanov remporte l'épreuve du 20 km et succède à son compatriote Valeriy Borchin, sacré aux mondiaux de 2009 et de 2011. Ivanov établit un nouveau record personnel en 1 h 20 min 58 s et devance à l'arrivée le Chinois Chen Ding et l'Espagnol Miguel Ángel López[36]. Sur la distance du 50 km, le titre échappe pour la première fois depuis 2007 à un athlète russe. L'Irlandais Robert Heffernan s'impose en effet dans le temps de 3 h 37 min 56 s, record personnel et meilleure performance mondiale de l'année, devant le Russe Mikhail Ryzhov et l'Australien Jared Tallent[37].
Dans l'épreuve du saut à la perche, l'Allemand Raphael Holzdeppe franchit une barre à 5,89 m et devance au nombre d'essais le Français Renaud Lavillenie, l'autre Allemand Björn Otto complétant le podium avec 5,82 m[38]. Au saut en hauteur, l'Ukrainien Bohdan Bondarenko égale sa meilleure performance de 2,41 m et signe un nouveau record des championnats en remportant son premier titre mondial, devant le Qatari Mutaz Essa Barshim et le Canadien Derek Drouin (2,38 m)[39]. En longueur, le Russe Aleksandr Menkov devient le premier athlète européen à s'imposer dans cette épreuve en réalisant la marque de 8,56 m à son cinquième essai. Il réalise à cette occasion la meilleure performance dans cette discipline depuis la saison 2009[40] et devance sur le podium le Néerlandais Ignisious Gaisah (8,29 m) et le Mexicain Luis Rivera (8,27 m). Au triple saut, le Français Teddy Tamgho décroche son premier titre mondial en devenant le troisième athlète à dépasser la limite des dix-huit mètres avec 18,04 m, devançant le Cubain Pedro Pablo Pichardo (17,68 m) et l'Américain Will Claye (17,52 m)[41].
Lors du concours du lancer du marteau, le Polonais Pawel Fajdek établit la meilleure performance mondiale de l'année à son premier essai avec la marque de 81,97 m, remportant le titre mondial devant le favori hongrois Krisztián Pars (80,30 m) et le Tchèque Lukás Melich (79,36 m)[42]. Au lancer du disque, la victoire revient à l'Allemand Robert Harting, qui décroche son troisième titre d'affilée après Berlin en 2009 et Daegu en 2011. Il établit la marque de 69,11 m à sa quatrième tentative et devance le Polonais Piotr Małachowski, deuxième avec 68,36 m et l'Estonien Gerd Kanter, médaillé de bronze avec 65,19 m[43]. L'épreuve du lancer du poids est remportée par l'Allemand David Storl qui, à l'instar de son compatriote Robert Harting, parvient à conserver son titre mondial. Il réalise son meilleur jet de la saison à son quatrième essai avec 21,73 m et précède l'Américain Ryan Whiting (21,57 m) et le Canadien Dylan Armstrong (21,34 m)[44]. Le dernier titre masculin dans les épreuves de lancers est décerné au lancer du javelot au Tchèque Vítězslav Veselý qui remporte son premier titre mondial en atteignant la marque de 87,17 m, et ce dès sa première tentative. Le Finlandais Tero Pitkämäki, termine deuxième du concours avec 87,07 m, le Russe Dmitriy Tarabin troisième avec 86,23 m[45].
Enfin, au décathlon, l'Américain Ashton Eaton, champion olympique et détenteur du record du monde de la discipline, décroche le titre de champion du monde en totalisant 8 809 pts à l'issue des dix épreuves. L'Allemand Michael Schrader est médaillé d'argent avec 8 670 pts et le Canadien Damian Warner médaillé de bronze avec 8 512 pts[46]. Le Sud-Africain Willem Coertzen, neuvième de l'épreuve avec 8 343 pts, bat le record d'Afrique.
Femmes
modifierLors de la finale du relais 4 × 100 m, les Françaises Ayodelé Ikuesan, Céline Distel, Stella Akakpo et Myriam Soumaré finissent initialement deuxièmes. Après avoir reçu leurs médailles, elles sont disqualifiées à la suite d'un passage de témoin hors zone entre Ikuesan et Soumaré.
Podiums
modifierHommes
modifierFemmes
modifierClassement
modifierTableau des médailles
modifierSur les 206 pays participants, 39 ont obtenu au moins une médaille et 19 d'entre eux ont remporté au moins un titre.
- Pays organisateur (Russie)
Rang | Nation | Or | Argent | Bronze | Total |
---|---|---|---|---|---|
1 | États-Unis | 8 | 13 | 5 | 26 |
2 | Jamaïque | 6 | 2 | 2 | 10 |
3 | Kenya | 5 | 4 | 3 | 12 |
4 | Allemagne | 4 | 2 | 1 | 7 |
5 | Éthiopie | 3 | 3 | 4 | 10 |
6 | Grande-Bretagne | 3 | 1 | 3 | 7 |
7 | Chine | 2 | 2 | 2 | 6 |
8 | Pologne | 2 | 1 | 0 | 3 |
9 | Ukraine | 2 | 0 | 2 | 4 |
10 | Tchéquie | 2 | 0 | 1 | 3 |
11 | Russie | 1 | 2 | 3 | 6 |
12 | France | 1 | 2 | 2 | 5 |
13 | Colombie | 1 | 0 | 0 | 1 |
Croatie | 1 | 0 | 0 | 1 | |
Irlande | 1 | 0 | 0 | 1 | |
Nouvelle-Zélande | 1 | 0 | 0 | 1 | |
Ouganda | 1 | 0 | 0 | 1 | |
Suède | 1 | 0 | 0 | 1 | |
Trinité-et-Tobago | 1 | 0 | 0 | 1 | |
20 | Australie | 0 | 3 | 0 | 3 |
21 | Côte d'Ivoire | 0 | 2 | 0 | 2 |
Espagne | 0 | 2 | 0 | 2 | |
23 | Canada | 0 | 1 | 4 | 5 |
24 | Cuba | 0 | 1 | 2 | 3 |
25 | Pays-Bas | 0 | 1 | 1 | 2 |
Nigeria | 0 | 1 | 1 | 2 | |
Italie | 0 | 1 | 1 | 2 | |
28 | Botswana | 0 | 1 | 0 | 1 |
Finlande | 0 | 1 | 0 | 1 | |
Hongrie | 0 | 1 | 0 | 1 | |
Qatar | 0 | 1 | 0 | 1 | |
32 | Serbie | 0 | 0 | 2 | 2 |
33 | Djibouti | 0 | 0 | 1 | 1 |
Estonie | 0 | 0 | 1 | 1 | |
Japon | 0 | 0 | 1 | 1 | |
Mexique | 0 | 0 | 1 | 1 | |
Portugal | 0 | 0 | 1 | 1 | |
République dominicaine | 0 | 0 | 1 | 1 | |
Afrique du Sud | 0 | 0 | 1 | 1 | |
Total | 47 | 48 | 46 | 141 |
Finalistes
modifierLe classement suivant est établi par l'IAAF en attribuant des points en fonction des places de finalistes (8 points pour une première place, 7 points pour une deuxième place et ainsi de suite jusqu'à la huitième place avec un point)[51].
Rang | Pays | 1 | 2 | 3 | 4 | 5 | 6 | 7 | 8 | Pts |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 | États-Unis | 6 | 14 | 5 | 9 | 6 | 9 | 2 | 6 | 282 |
2 | Kenya | 5 | 4 | 3 | 6 | 2 | 3 | 3 | 0 | 139 |
3 | Russie | 1 | 2 | 3 | 1 | 8 | 1 | 9 | 5 | 103 |
4 | Allemagne | 4 | 2 | 1 | 7 | 2 | 1 | 1 | 2 | 102 |
5 | Jamaïque | 6 | 2 | 1 | 4 | 2 | 0 | 0 | 4 | 100 |
6 | Éthiopie | 3 | 3 | 4 | 2 | 3 | 0 | 2 | 2 | 97 |
7 | Grande-Bretagne | 3 | 0 | 3 | 2 | 5 | 1 | 1 | 2 | 79 |
8 | Ukraine | 2 | 0 | 1 | 2 | 2 | 1 | 4 | 0 | 51 |
9 | France | 1 | 2 | 1 | 2 | 0 | 0 | 5 | 2 | 50 |
10 | Pologne | 1 | 2 | 0 | 1 | 0 | 4 | 2 | 1 | 44 |
Records
modifierTrois records continentaux, trois records des championnats du monde et vingt-deux « meilleures performances mondiales de l'année » sont améliorés lors des championnats du monde 2013, aucun record du monde n'est établi[52].
Records continentaux
modifierDate | Épreuve | Nouveau record | Ancien record | |||
---|---|---|---|---|---|---|
Athlète | Performance | Athlète | Performance | Date | ||
Décathlon | Willem Coertzen | 8 343 points (record d'Afrique) | Larbi Bouraada | 8 302 points | ||
Relais 4 × 100 m féminin | Brésil | 42 s 29 (record d'Amérique du Sud) | Brésil | 42 s 55 | ||
Relais 4 × 100 m féminin | Jamaïque | 41 s 29 (record CAC) | Jamaïque | 41 s 41 |
Records des championnats
modifierDate | Épreuve | Nouveau record | Ancien record | |||
---|---|---|---|---|---|---|
Athlète | Performance | Athlète | Performance | Date | ||
Saut en hauteur masculin | Bohdan Bondarenko | 2,41 m | Javier Sotomayor | 2,40 m | ||
Lancer du marteau féminin | Anita Włodarczyk | 78,46 m | Anita Włodarczyk | 77,96 m | ||
Relais 4 × 100 m féminin | Jamaïque | 41 s 29 | États-Unis | 41 s 47 |
Dopage
modifierLe 14 juillet 2013, les médias révèlent que Tyson Gay, Asafa Powell et quatre autres athlètes jamaïcains ont été contrôlés positifs et n'iront pas aux Championnats du monde. Nesta Carter, suspecté au début de l'affaire, est lavé de tout soupçon par la suite et peut participer.
Le 20 septembre 2013, la Fédération internationale (IAAF) annonce que sept athlètes ont été contrôlés positifs à l’occasion de ces Mondiaux. L'Ukrainien Roman Avramenko, qui s'était classé 5e au javelot, a été contrôlé positif à un stéroïde, les six autres tricheurs ne figuraient pas parmi les finalistes. Au total, 538 athlètes ont fait l’objet d’un contrôle urinaire durant la compétition et 132 avant[53].
Difficultés rencontrées
modifierLes médias français et internationaux ont souligné les nombreuses difficultés rencontrées par les organisateurs de ces championnats dans différents domaines :
- une ambiance morne, due au faible nombre de spectateurs (artificiellement gonflé par plus de 120 000 invités pour remplir les gradins du stade Loujniki), à part peut-être le dernier week-end[réf. nécessaire]. Les sessions matinales se déroulaient au mieux devant 9000 spectateurs. La cérémonie d'ouverture n'a compté que 40461 spectateurs et dans la semaine, entre 20000 et 30000 spectateurs par soir[réf. nécessaire]. Pourtant les billets gratuits ont été distribués généreusement et ceux ouverts à la vente, à 100 roubles (soit 2,30 €) étaient loin d'être prohibitifs[réf. nécessaire]. Les Russes, d'après L'Équipe, se rendent peu au stade et il aurait fallu compter sur des touristes alors que l'hebergement et le coût de la vie est souvent excessif. Enfin, le public présent semblait peu au fait des usages en la matière (silence avant les départs ; absence de fair-play si des Russes étaient en piste[réf. nécessaire]) ;
- une organisation défaillante, pointée par l'IAAF, notamment sur la piste mais aussi dans l'hébergement des équipes (la sélection française a su deux jours avant son arrivée qu'elle devait séjourner dans un autre hôtel que celui réservé)[réf. nécessaire]. La course d'élan tronquée du saut à la perche, des décathloniens privés du traditionnel tour d'honneur après le 1500 m, la disqualification tardive des relayeuses françaises, le lancer annulé de David Storl sans raison, ne sont que certaines des défaillances les plus évidentes des organisateurs : « Nous n'avons tout simplement pas l'expérience d'organiser de grands événements d'athlétisme » selon Tatyana Lebedeva vice-présidente de la Fédération russe d'athlétisme ;[réf. nécessaire]
- une polémique sur la loi russe, promulguée en juin 2013, interdisant toute propagande en faveur l'homosexualité, en présence de mineurs, a été entretenue par les déclarations souvent contradictoires des athlètes et des organisateurs[réf. nécessaire]. Nick Symmonds dédie sa médaille d'argent à ses amis gays. Emma Green Tregaro peint ses ongles aux couleurs de l'arc-en-ciel avant d'être poussée par sa féderation, sur demande pressante de l'IAAF, d'en changer la couleur, Yelena Isinbaeva fait une première déclaration en conférence de presse, hostile aux homosexuels[réf. nécessaire], avant de faire machine arrière, prétendant de ne pas savoir parler anglais couramment, sans compter les affirmations tonitruantes d'Aleksey Sorokin, responsable de l'organisation de la Coupe du monde de football 2018 sur le fait que « les Jeux olympiques ou la Coupe du monde ne sont pas une scène pour les différents points de vue... Pas pour les nazis, pas pour les autres modes de vie »[réf. nécessaire]. Jacques Rogge, président du CIO, critique les propos homophobes d'Isinbayeva tenus à Moscou : « C'est décevant. Heureusement qu'elle a rectifié ses propos. Mais elle n'aurait pas dû intervenir ainsi[54] ». Enfin, un baiser sur la bouche, sur le podium, entre deux relayeuses russes du 4 × 400 m entretient la chronique médiatique dans ce domaine[réf. nécessaire] ;
- enfin le racisme patent et latent du public et de la société russe est mis en avant par les médias. Les athlètes africains se voient priés de ne pas sortir seuls le soir[réf. nécessaire]. Christophe Lemaitre, souligne L'Équipe, a été presque autant acclamé qu'Usain Bolt, sans autre raison évidente que la couleur de sa peau[55].
Légende
modifier- Records et Performances
- AR : Record continental (area record)
- CR : Record des championnats (championship record)
- MR : Record du meeting (meet record)
- NR : Record national (national record)
- OR : Record olympique (olympic record)
- PR : Record paralympique (paralympic record)
- PB : Record personnel (personal best)
- SB : Meilleure performance personnelle de la saison (season's best)
- WL : Meilleure performance mondiale de l'année (world leader)
- WJR : Record du monde junior (world junior record)
- WR : Record du monde (world record)
- Circonstances et Conditions
- DNF : N'a pas terminé (did not finish)
- DNS : N'a pas pris le départ (did not start)
- DQ : Disqualification (disqualification)
- NM : Essai non réussi (No Mark)
- Q : Qualifié « directement » au prochain tour (ou à la prochaine compétition), lors d'une compétition majeure, grâce au classement ou à la réalisation des minima (automatic qualifier)
- q : Qualifié au prochain tour (ou à la prochaine compétition), lors d'une compétition majeure, grâce au repêchage ou à la réalisation de l'une des meilleures performances parmi celles des « non qualifiés directement » (grâce au meilleur temps ou à la meilleure distance par exemple) (secondary qualifier)
Notes et références
modifierNotes
modifier- Les athlètes ayant participé aux séries des relais sont également médaillés
- En 2013, le relais 4 × 400 m russe composé de Maksim Dydlin, Lev Mosin, Sergey Petukhov et Vladimir Krasnov remporte la médaille de bronze en 2 min 59 s 90 derrière les États-Unis et la Jamaïque. Il est cependant disqualifié quelques années plus tard à la suite d'affaires de dopage de nombreux athlètes russes, ce qui profite à la Grande-Bretagne qui récupère la médaille de bronze.
- L'équipe de Russie, initialement vainqueur de l'épreuve, est disqualifiée en 2017 pour dopage. Les États-Unis récupèrent la médaille d'or, le Royaume-Uni l'argent et la France le bronze.
Références
modifier- (en) IAAF, « 206 nations set to compete at the IAAF World Championships », sur iaaf.org (consulté le ).
- (en) IAAF, « Sweden withdraws IAAF World Championships’ bid », sur iaaf.org, (consulté le ).
- (en) IAAF, « And the hosts will be… Daegu (2011) and Moscow (2013) », sur iaaf.org, (consulté le ).
- (en) IAAF, « Prize money and World Record bonus - Moscow 2013 », sur iaaf.org (consulté le ).
- (en) « IAAF World Championships Moscow - Venues »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur mos2013.ru (consulté le ).
- (en) « Moscow Unveils 2013 World Athletics Mascot », sur en.rian.ru, (consulté le ).
- « Calendrier des épreuves »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur mos2013.ru (consulté le ).
- Décision du congrès IAAF à Moscou, visant à réduire à 75 % environ de l'actuel le nombre de participants.
- [PDF] (en) IAAF, « 2013 World Championships in Athletics - Team manuel », sur iaaf.org (consulté le ).
- (en) « Diamond League winners to get wild card entry for World Championships », sur athleticsweekly.com, (consulté le ).
- (en) « Moscou 2013 - minimas de qualification », sur iaaf.org (consulté le ).
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- (fr) « Moscou: Kenenisa Bekele ne figure pas dans la sélection éthiopienne »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur bluewin.ch, .
- (fr) « Mondiaux 2013. 100m: le champion sortant Yohan Blake forfait », sur ouest-france.fr, (consulté le ).
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- (fr) « Mondiaux 2013 : forfait de Jessica Ennis, championne olympique d’heptathlon », sur rfi.fr, (consulté le ).
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- « Decaux positiva: niente 100 hs. Siepi: no Zaripova », Derniers forfaits, Gazzetta dello Sport, vendredi 9 août 2013, p. 28.
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- (fr) Emmanuel Quintin, « Tyson Gay contrôlé positif ! », sur sport24.com, (consulté le ).
- (fr) « Dopage - Le ciel s'assombrit sur la Jamaïque », sur lematin.ch, (consulté le ).
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- « Mondiaux d'athlétisme : Usain Bolt, champion logique du 100 m », Le Monde, (lire en ligne)
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- (en) Paul Gains, « Proud Pole Pawel Fajdek claims shock win », sur iaaf.org, .
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- Le Russe Aleksandr Ivanov vainqueur initial de la compétition a été disqualifié et dépouillé de sa médaille d‘or à la suite d'un contrôle antidopage positif. Voir(en) [1]
- Le Russe Mikhail Ryzhov second de la compétition initialement a été disqualifié en 2015 et dépouillé de sa médaille d’argent à la suite d'un contrôle antidopage positif. Voir(en) [14th IAAF World Championships|WCH 13| World Athletics]
- (en) Paul Reid, « McPherson gets 400m bronze from Moscow 2013 after Russian disqualified », sur jamaicaobserver.com, (consulté le ).
- Convaincue de dopage, la Russe Elena Lashmanova initialement première de l’épreuve a été disqualifiée en 2013 et dépouillée de sa médaille d’or. Voir(en) [2]
- (en) « 2013 World Championships in Athletics - Placing table », sur iaaf.org (consulté le ).
- (en) « Records broken at Moskva (Luzhniki) 2013 », sur iaaf.org (consulté le ).
- Article Sept cas positifs à Moscou sur FrancsJeux.com
- Déclaration au micro de la BBC, repris par L'Équipe du lundi 26 août 2013, p. 16, « Rogge tance Isinbaeva ».
- Notamment, L'Équipe du mardi 20 août 2013, p. 7, « Russie, copie à revoir ».
Liens externes
modifier- (en) Résultats par épreuve des Championnats du monde de 2013 sur le site de l'IAAF
- (en) Historique des championnats du monde d'athlétisme sur IAAF Statistics Handbook (version 2017), site de l'Association internationale des fédérations d'athlétisme