Champagnole

commune française du département du Jura

Champagnole Écouter est une commune française située dans le département du Jura, la région culturelle et historique de Franche-Comté et la région administrative Bourgogne-Franche-Comté. Elle fait partie de la communauté de communes Champagnole Nozeroy Jura.

Champagnole
Champagnole
L'hôtel de ville de Champagnole.
Blason de Champagnole
Blason
Champagnole
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Jura
Arrondissement Lons-le-Saunier
Intercommunalité Communauté de communes Champagnole Nozeroy Jura
(siège)
Maire
Mandat
Guy Saillard
2020-2026
Code postal 39300
Code commune 39097
Démographie
Gentilé Champagnolais
Population
municipale
8 000 hab. (2021 en évolution de +1,06 % par rapport à 2015)
Densité 396 hab./km2
Population
agglomération
9 986 hab. (2021)
Géographie
Coordonnées 46° 44′ 53″ nord, 5° 54′ 28″ est
Altitude Min. 476 m
Max. 783 m
Superficie 20,18 km2
Type Petite ville
Unité urbaine Champagnole
(ville-centre)
Aire d'attraction Champagnole
(commune-centre)
Élections
Départementales Canton de Champagnole
(bureau centralisateur)
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Champagnole
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Champagnole
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Champagnole
Liens
Site web champagnole.fr
Vue sur le mont Rivel depuis Champagnole.
Centre-ville : terrasse de café sur le trottoir de l'avenue de la République avec le château d'eau en arrière-plan.

Ses habitants sont appelés les Champagnolais.

Géographie

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Champagnole, surnommée « la Perle du Jura », est une ville au centre géographique du département jurassien.

Représentations cartographiques de la commune
Carte OpenStreetMap
Carte topographique

Communes limitrophes

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Accès et transport

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La ville de Champagnole est située au carrefour de la N5 provenant de Dijon et Dole en direction de Genève en Suisse et de la RD471 conduisant de Lons-le-Saunier à Pontarlier dans le département du Doubs. Depuis 1993, la rocade soulage la ville du transit de la nationale 5. Celui de la D471 est, à Pont-du-Navoy, redirigé sur la RD5 (en provenance de Voiteur et Château-Chalon) pour éviter le centre de Champagnole et atteindre la rocade.

La ville de Champagnole dispose de la gare de Champagnole ainsi que de la halte de Champagnole-Paul-Émile-Victor (dessert le lycée du même nom). La ville est située sur la ligne des hirondelles, reliant Dole (connexion TGV avec Paris) à Morez et Saint-Claude.

Hydrographie

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La ville est située sur la rive droite de l'Ain, au confluent avec la Londaine. Le centre de Champagnole est situé sur l'interfluve de ces deux cours d'eau. Toujours sur la rive droite de l'Ain, son autre affluent l'Angillon crée la limite avec Ardon au nord, et Crotenay au nord-ouest et à l'ouest.

L'altitude du centre-ville de Champagnole est de 540 mètres environ. L'altitude minimum et maximum sont de 476 m et 783 m[1]. La ville se situe au pied du mont Rivel, qui culmine à 812 m d'altitude.

 
Panorama de Champagnole.

Cadre géologique

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La commune s'inscrit dans la grande région naturelle du Jura externe, où elle s'est installée au Nord de la combe d'Ain dominée par la côte de l'Heute qui sépare le plateau de Champagnole du plateau de Lons-le-Saunier[Note 1]. La carte géologique de Champagnole présente un sous-sol composé de terrains alluvionnaires glaciaires et des moraines[Note 2]. La ville est dominée au Nord par le mont Rivel qui correspond à une butte-témoin isolée du plateau de Champagnole[2].

L’ancienne carrière à ciel ouvert du mont Rivel est creusée dans cette butte-témoin. « Le front de taille, accessible à partir de plusieurs plateformes d'exploitation, offre une coupe de 60 mètres de puissance présentant une alternance de marnes et de calcaires de Oxfordien supérieur. Exploitée dès le XIXe siècle, pour produire de la chaux puis du ciment, la carrière est abandonnée depuis 1995[3] ».

En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat semi-continental et le climat de montagne et est dans la région climatique Jura, caractérisée par une forte pluviométrie en toutes saisons (1 000 à 1 500 mm/an), des hivers rigoureux et un ensoleillement médiocre[5].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 613 mm, avec 13,6 jours de précipitations en janvier et 10,3 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 9,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 573,2 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 37,5 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −23,5 °C, atteinte le [Note 3],[6],[7].

Statistiques 1991-2020 et records CHAMPAGNOLE (39) - alt : 537m, lat : 46°45'24"N, lon : 5°53'09"E
Records établis sur la période du 01-10-1998 au 04-01-2024
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) −3,1 −3,2 −0,5 2 6,1 9,4 11,2 10,8 7,4 4,4 0,4 −2,2 3,6
Température moyenne (°C) 1,4 1,9 5,4 8,5 12,5 16 18 17,7 13,9 10,2 5,2 2,1 9,4
Température maximale moyenne (°C) 5,9 7,1 11,3 14,9 18,8 22,6 24,8 24,7 20,3 16,1 10 6,4 15,2
Record de froid (°C)
date du record
−21,1
25.01.00
−23
01.02.10
−22,8
01.03.05
−9,8
08.04.03
−4,3
06.05.19
−1,4
04.06.01
2
03.07.11
1,4
30.08.09
−2,5
29.09.02
−8,5
25.10.03
−17,5
30.11.10
−23,5
24.12.01
−23,5
2001
Record de chaleur (°C)
date du record
18,8
30.01.02
20,5
27.02.19
24,3
31.03.21
27,5
28.04.12
31,5
24.05.09
35,6
27.06.19
37,5
24.07.19
37,2
24.08.23
32,9
04.09.23
28,9
08.10.23
21,2
08.11.15
18,3
31.12.22
37,5
2019
Précipitations (mm) 136,4 116,4 122,7 113,2 137,3 118,2 116,8 120,9 119,6 145,2 158,6 167,9 1 573,2
Source : « Fiche 39097003 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
5,9
−3,1
136,4
 
 
 
7,1
−3,2
116,4
 
 
 
11,3
−0,5
122,7
 
 
 
14,9
2
113,2
 
 
 
18,8
6,1
137,3
 
 
 
22,6
9,4
118,2
 
 
 
24,8
11,2
116,8
 
 
 
24,7
10,8
120,9
 
 
 
20,3
7,4
119,6
 
 
 
16,1
4,4
145,2
 
 
 
10
0,4
158,6
 
 
 
6,4
−2,2
167,9
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[8]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].

Toponymie

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Champagnols vient de champ en ancien français, Campairols en Languedoc[10].

Campagne, paysage découvert avec habitat groupé au centre de cultures céréalières, avec rotation de jachères que le bétail paissait et fumait. Ancien français champagne, « plaine, grande étendue de pays plat », et adjectif ancien français champagne, « des champs, campagnard », latin médiéval campania, « champ, pièce de terre du manse dominical », bas latin campania, « plaine », du pluriel neutre latin substantivé campanea, pris pour un féminin, de l´adjectif campaneus, campanius, « de la campagne », dérivé tardif de campus, « plaine, campagne cultivée »[11].

Urbanisme

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Typologie

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Au , Champagnole est catégorisée petite ville, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[12]. Elle appartient à l'unité urbaine de Champagnole[Note 4], une agglomération intra-départementale regroupant quatre communes, dont elle est ville-centre[Note 5],[13],[14]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Champagnole, dont elle est la commune-centre[Note 6],[14]. Cette aire, qui regroupe 43 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[15],[16].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (46 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (46,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (44,4 %), prairies (25,6 %), zones urbanisées (16,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (6,8 %), zones agricoles hétérogènes (2,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,7 %), terres arables (1,3 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,2 %)[17]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Histoire

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Antiquité

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Le territoire de la commune est fréquenté dès la préhistoire: des campements et des abris sous roches témoignent de la présence de ses lointains ancêtres sur le deuxième plateau jurassien.

L'histoire ancienne de Champagnole est indissociable du Mont Rivel, la montagne qui la domine tout comme la commune voisine de Saint-Germain-en-Montagne.

Époque gauloise : l'occupation par les Séquanes est avérée mais il est difficile d'en mesurer l'importance (Champagnole est à au nord du site controversé de Chaux-des-Crotenay).

Époque romaine : sanctuaire romain, avec un fanum octogonal et un second rectangulaire.

IIIe siècle : pillage du sanctuaire.

IVe siècle : réoccupation partielle.

Ve siècle : abandon du site.

Moyen Âge

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Xe siècle : mention de Campanola in pago scodiensium.

1130 : l'archevêque de Besançon donne une partie de l'église de Champagnole à l'abbaye de Balerne qui détient déjà l'autre part.

Humbert IV de Salins hérite des terres entre Angillon, Londaine et Ain au décès de son père Humbert III de Salins dont il était le fils cadet, frère de Gaucher III. Il construit alors le château en secteur sud du Mont Rivel pour mieux gérer ses possessions.

XIIe siècle : le fief du Mont Rivel (ou de Montrivel) paraît comprendre, outre Champagnole, Saint-Germain-en-Montagne, Equevillon et Vannoz. À proximité, les Salins avaient la seigneurie de Châteauvillain du Jura (Château-Villain à Sirod sur la crête faisant la limite avec Bourg-de-Sirod : cf. 5).

1210 : Nicolette dite de Traves ou de Salins, supposée nièce d'Humbert IV de Salins et petite-fille d'Humbert III, transmet le fief à son mari Simon de Commercy[18].

1240 : le fief est transmis à leur fils Gaucher Ier de Commercy.

1242 : Jean Ier de Chalon l'Antique, futur comte régent de Bourgogne-Comté (1248) et ancien comte de Chalon, seigneur de Salins depuis 1237, obtient de Gaucher Ier (en 1258 le comte Jean épousera en troisièmes noces la petite-fille de Gaucher, Laure de Commercy, d'où les Chalon-Arlay, princes d'Orange) qu'il n'y ait plus de construction de fortifications.

1286 : Gaucher II, fils de Gaucher Ier de Commercy et oncle de Laure, prête hommage à son petit-neveu Jean (II)-Ier de Chalon-Arlay, fils de Jean l'Antique et de Laure de Commercy, pour le Mont Rivel.

1315 : Guillemette de Commercy, fille de Gaucher II et petite-fille de Gaucher Ier de Commercy, cousine germaine de Laure de Commercy, épouse de Guillaume de Sainte-Croix, chevalier, sire de Longe-pierre, vend la seigneurie à son petit-cousin Hugues de Chalon-Arlay, fils de Jean Ier de Chalon-Arlay et petit-fils de Laure, pour 2200 florins.

1320 : Hugues Ier de Chalon-Arlay accorde une charte aux villageois de Champagnole favorisant les activités nouvelles ainsi que la circulation des biens et des personnes.

XIVe siècle : trois moulins et deux battoirs fonctionnent déjà.

 
État restitué du château du mont Rivel au XVe siècle. Vue plongeante du nord-est. Proposition basée sur le relevé planimétrique de 1992.
 
Château du mont Rivel. État restitué au XVe siècle. Vue du nord-est.

1479 : destruction de la ville par les troupes de Louis XI de France.

1480 : le château du Mont Rivel semblerait avoir été incendié par les troupes de Louis XI.

Époque moderne

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XVIe siècle : abandon du château, mais la seigneurie de Champagnole et des environs gardera le nom de Montrivel, avec Saint-Germain-en-Montagne, Equevillon, Ney, Vannoz, Vers-en-Montagne... La seigneurie reste aux mains des Chalon-Arlay, princes d'Orange (aussi seigneurs de Lons, Montaigu, Pymont, Montmorot, Nozeroy, Arlay, Orgelet, Valempoulières, Monnet, Châtelbelin à Salins, Dramelay, Arguel...), jusqu'à la mort de Philibert en 1530 et celle de son neveu René de Nassau-Chalon en 1544. Succèdent à ce dernier ses propres cousins les stathouders d'Orange-Nassau à partir du Taciturne (XVIe – XVIIe siècles), évincés au XVIIIe siècle au profit des Gand-Vilain d'Isenghien (Izegem 5), fondus eux-mêmes dans les Brancas de Lauraguais puis les d'Arenberg (cf. l'article Montaigu).

1580 : incendie de la ville.

1637 : le duc de Longueville met le feu après avoir pris la ville.

1742 : incendie de 37 maisons de la ville.

1750-1755 : Construction de l'église actuelle.

1782 : les Muller, négociants en tissus d'origine lyonnaise, reprennent et développent considérablement les forges des bords de l'Ain à Champagnole.

1792 : Dans la nuit du 6 au 7 septembre, incendie complet des moulins, rue du Pont de l'Épée.

1792 : Achats du retable et de l'orgue de l'église à Poligny, après la suppression du couvent des Ursulines.

1798 : Le 28 avril, un terrible incendie ravagea Champagnole en deux heures; 280 familles se retrouvèrent privées de tout. Les maisons n'étaient pas encore en pierre, mais en bois de sapin et étaient une victime rapide des flammes[19].

Époque contemporaine

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1867 : Ouverture de la gare de Champagnole en direction d'Andelot.

1889 : Deux nefs latérales sont érigées pour agrandir l'église.

1890 : 14 juillet : Ouverture de la gare de Champagnole en direction de Saint-Claude[20]; cette ligne devient plus tard la ligne des hirondelles.

1891 : Ouverture de la ligne à voie normale Champagnole – Lons.

1892 : L'électricité remplace le pétrole dans l'éclairage de Champagnole.

1905 : L'artillerie enfonce les portes de l'église de Champagnole et de Mont-sur-Monnet. (5 mars).

1912 : Production d'aciers spéciaux au creuset, laminés aux forges de Syam (aciers rapides Ramboz).

1914 – 1918 : Avec la mobilisation générale tous les hommes aptes à la guerre sont recrutés pour la Première Guerre mondiale. Comme presque toutes les villes, Champagnole semblait comme un lieu avec seulement des femmes, des enfants et des vieillards; les femmes prenaient en charge les travaux et les responsabilités, dont elles avaient été privées jusque-là. À la fin de la guerre, 120 hommes de la ville ont perdu leur vie[21].

Pendant la guerre des troupes canadiennes établissent leur campement à Champagnole pour exploiter le bois de la Forêt de la Joux pour servir le besoin énorme de la machine de guerre.

1916 : Fondation des aciers de Champagnole.

1924 : 14 juillet 1924, ouverture du premier tronçon de la ligne Champagnole – Foncine-le-Bas (Champagnole - Sirod) des Chemins de fer vicinaux du Jura.

1927 : 21 août : inauguration du tramway Champagnole – Boujailles (où il se relie à la gare SNCF) et de l'embranchement de Sirod à Foncine-le-Bas où il se relie à la ligne ClairvauxFoncine-le-Bas.

1928 : Lignes électrifiées 1 500 volts en continu. Champagnole – Foncine-le-Bas (photo) et Nozeroy - Boujailles électrifiées le 18.03.1928.

1938 : Fermeture aux voyageurs de la ligne à voie normale Champagnole – Lons.

1940 : De juin 1940 à septembre 1944, soit presque quatre ans, Champagnole a été occupée par l’armée Allemande

1944 : Champagnole a été libérée des Allemands le 3 septembre 1944

1950 : Fermeture aux voyageurs de la ligne Champagnole – Foncine-le-Bas.

1953 : déclassement de la ligne à voie normale Champagnole – Lons.

27 juillet 1964[22]: L'effondrement des galeries de la carrière de calcaire des Cimenteries de Champagnole fait 5 victimes parmi les mineurs et une parmi les sauveteurs. La recherche et le sauvetage des neuf survivants font la une de l'actualité jusqu'au 8 août[23],[24]. L'évènement est commémoré par les syndicalistes de la commune chaque 1er mai devant la stèle du souvenir.

Politique et administration

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Liste des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1947 1973 André Socié SFIO
puis CDP
Professeur
Conseiller général (1945-1973)
Président du Conseil Général (1967-1973)
1973 1978 Paul Denninger CDP-CDS  
1978 1983 Maurice Fumey-Badoz PS Conseiller général (1976-1982)
mars 1983 mars 2008 Jean Charroppin RPR-UMP Pharmacien
Député (1986-2007)
mars 2008 avril 2015 Clément Pernot[25] UMP-LR Assureur
Conseiller général puis départemental (2001-)
Président de la Communauté de Communes (2008-)
Président du Conseil départemental (2015-)
avril 2015 En cours Guy Saillard[26] LR[27] Fonctionnaire

Rattachements administratifs et électoraux

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Politique environnementale

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Finances locales

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Jumelages

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Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[30].

En 2021, la commune comptait 8 000 habitants[Note 7], en évolution de +1,06 % par rapport à 2015 (Jura : −0,78 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 4721 5481 7642 4392 9343 1463 2763 3033 179
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
2 9673 1933 3663 2943 4183 7003 7443 5883 676
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
3 8303 7193 7853 8554 4234 5424 7265 0225 862
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
7 5319 27310 2939 7139 2508 6168 2968 1358 077
2015 2020 2021 - - - - - -
7 9168 0408 000------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[31] puis Insee à partir de 2006[32].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement

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Manifestations culturelles et festivités

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Médias

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Économie

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L'activité économique de Champagnole était pour longtemps principalement industrielle. Avec la désindustrialisation de la France et après la fermeture des usines la ville s´est transformé de plus un plus en un centre commercial important.

Industrie

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La ville étant entourée de massifs forestiers, l'exploitation du bois et de ses dérivés fournit les matières premières aux fabriques de meubles, de mobilier de salle de bains, ou bien encore à l'artisanat avec la boissellerie et les jeux en bois.

L'Ain est également à l'origine d'autres industries à Champagnole : moulins, sidérurgie, fonderie d'aluminium, aciers spéciaux, tréfilerie de profilés spéciaux. Les Forges de Syam, classées monument historique, en sont un représentant.

On y trouve aussi des imprimeries, des usines d'injection plastique et micro-mécanique, des fabriques de lunettes.

Jusque dans les années 1990 se trouvaient à Champagnole les usines de jouet Jouef (trains miniatures) et les Cimenteries de Champagnole.

Ses spécialités alimentaires sont la charcuterie, avec le « fumé du Jura » (jambon), les miels (épicéa, fleurs), les fromages de lait de vache (Comté) ou de chèvre et d'autres produits laitiers.

Après la fermeture des aciéries en 1993, et de Jouef dans les années 2000, Champagnole a connu un déclin économique indiscutable.

Commerce

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Champagnole est un centre commercial important pour la région du plateau jurassien. La densité de commerces par habitant y est d'ailleurs très importante, 2 fois supérieure à la moyenne nationale. Pas moins de 7 supermarchés ou supérettes se disputent le marché local. Le plus grand d'entre eux est un Super U de 4 500 m2 qui a été construit près de l'espace Mont Rivel. Il forme ainsi un centre commercial appelé Le Village avec entre autres les magasins Gémo, Gifi et un McDonald's. Il y a aussi un Intermarché de 2 450 m2 et un E. Leclerc[33]. Les grandes surfaces à dominante alimentaire sont complétées par un Colruyt et les hard discounteurs Lidl, ALDI et Leader Price, et aussi des spécialistes comme Darty.

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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  • Musée archéologique (XXe siècle), Rue Baronne Delort. Il présente des trouvailles gallo-romaines et mérovingiennes mises au jour par les fouilles effectuées dans le canton de Champagnole, en 1965 et 1992.

Patrimoine architectural

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Église Saint-Cyr-et-Sainte-Julitte de Champagnole XVIIIe siècle
  • Église Saint-Cyr-et-Sainte-Julitte de Champagnole (XVIIIe s), Rue Baronne Delort. Elle contient un autel, un retable et un orgue du XVIIIe s, inscrits au titre des monuments historiques depuis 1994[34]. Les deux premiers objets proviennent de la congrégation des Ursulines de Poligny, et le dernier[35] de celle des Dominicains de cette même ville.
  • Château d'eau de Champagnole (XIXe s), dont la tour et l'horloge publique sont inscrits au titre des Monuments historiques depuis 1990[36];
  • Hôtel de ville (XIXe s), Rue Baronne Delort, dont le vestibule, l'escalier et l'élévation sont inscrits au titre des Monuments historiques depuis 1997[37];
  • Halte ferroviaire (XXIe s), Rue des Jardiniers, inscrite à l'IGPC, depuis 2004[38]. Construite en 2002, à l'initiative du conseil régional de Franche-Comté, cette halte dessert le lycée Paul-Émile Victor, situé dans la Rue de Gottmadingen, voisine.

Patrimoines industriel et artisanal

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Extraction et production
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  • Centrale hydroélectrique (XIXe-XXe s), lieu-dit "La Roche", inscrite à l'IGPC, depuis 1997[39];
  • Centrale hydroélectrique des Forges (XXe s), Rue Adrien Muller, inscrite à l'IGPC, depuis 1997[40].
Transformation et négoce
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  • Ancien moulin (XVIIIe s), puis minoterie, scierie, bimbeloterie et centrale (XIXe-XXe s), aujourd'hui bimbeloterie et centrale hydroélectrique, Ruelle des Moulins, inscrit à l'IGPC, depuis 1997[41];
  • Forges de la Serve (XIXe-XXe s), Rue Adrien Muller, inscrites à l'IGPC, depuis 1997[42];
  • Anciennes scierie et aciérie (XIXe-XXe s), aujourd'hui aciérie, Rue Clemenceau, inscrites à l'IGPC, depuis 1997[43];
  • Cimenterie (XIXe-XXe s), Chemin de Mont-Rivel, inscrite à l'IGPC, depuis 1997[44];
  • Fromagerie (XIXe s), Rue du général Leclerc, inscrite à l'IGPC, depuis 1997[45];
  • Anciennes meubleries (XXe s), sises aux rues Clemenceau, Edouard Herriot, Herman Picaud, Paul Crétin, et Victor Bérard, ainsi qu'au lieu-dit "Les Moutoux", inscrites à l'IGPC, depuis 1997[46],[47],[48],[49],[50],[51],[52];
  • Ancienne bimbeloterie Bazinet (XXe s), Rue Léon et Georges Bazinet, inscrite à l'IGPC, depuis 1997[53];
  • Ancienne quincaillerie (XXe s), aujourd'hui lunetterie, Rue Baronne Delort, inscrite à l'IGPC, depuis 1997[54];
  • Imprimerie (XXe s), Rue du général Leclerc, inscrite à l'IGPC, depuis 1997[55].
Infrastructures
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  • Gare (XIXe s), Avenue de la Gare, inscrite à l'IGPC, depuis 2004[56]. Elle est située sur la ligne Saint-Claude-Dole-Paris et le chemin de fer touristique de la « ligne des hirondelles »;
  • Passerelle ferroviaire (XIXe s), Rue du Stand, inscrite à l'IGPC, depuis 2004[57];
  • Maison de garde-barrière et passage à niveau no 8 (XIXe s), Rue Léon et Georges Bazinet, inscrits à l'IGPC, depuis 2004[58];
  • Ponts ferroviaires (XXe s), sur RD et RN 5, inscrits à l'IGPC, depuis 2004[59],[60];

Patrimoine naturel

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  • Mont Rivel ;
  • Berges de l'Ain ;
  • Point de départ de la Route des Sapins (42 km), traversant les forêts de la Fresse, de la Joux et de Levier;
  • Parc de Belle-Frise, Avenue de la République ;
  • Jardin des Sœurs de la congrégation Notre-Dame de Fidélité, Rue du Sauget, inscrit à l'IGPC, depuis 1995[61]
  • Jardin des Sœurs de la congrégation Saint-Joseph, Rue du Général Leclerc, inscrit à l'IGPC, depuis 1995[62]

À voir près de Champagnole

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Dans un rayon de 25 km :

Personnalités liées à la commune

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Héraldique

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  Blason
D'azur au château fort d'argent érigé sur un mont au naturel, au chef cousu de gueules chargé d'un agneau arrêté aussi d'argent.
Devise
'Paissez mes agneaux'
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Galerie photos

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Voir aussi

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Bibliographie

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  • Lucienne Besson (dir.), Champagnole d'hier et d'aujourd'hui, les Amis du livre, Champagnole, 1991, 279 p. (ISBN 2-9506237-0-0)
  • René Chambelliand, Histoire de Champagnole des origines au XIXe siècle, Champagnole, Association Champagnole, Culture et Mémoire, , 101 p. (ISBN 978-2-9523639-6-9).
  • Rémy Gaudillier, 1789 : Champagnole et ses environs, de l'Ancien régime à la Révolution, Association Champagnole 89, .
  • Martine Bellague-Verrière, Champagnole et ses environs. La France à travers cartes postales, Éditions Marque-Maillard, Lons-le-Saunier (ISBN 978-2-903900-35-9).
  • Charles Thévenin, Campanola encyclopediae; Tome I : Rue Darri ; Aux origines de Champagnole, Champagnole, Association Champagnole, Culture et Mémoire, , 124 p. (ISBN 978-2-9523639-1-4).
  • Michel Chevalier et Pierre Charpentier, Champagnole, Les Belles Lettres, Paris, 1960, 57 p.
  • Jean-Marc Olivier, "Du négoce textile lyonnais aux forges de Champagnole : la famille Muller aux XVIIIe et XIXe siècles", dans Travaux 1992 de la Société d'émulation du Jura, Lons-le-Saunier, 1993, p. 179–191.
  • Marie-Pierre Reynet (et al.), Champagnole : un tour en ville, Parc naturel régional du Haut-Jura, Lajoux, 2009,31 p. (ISBN 978-2-907412-62-9)

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. Bloc diagramme Combe d’Ain, extrait de Vincent Bichet et Michel Campy, Montagnes du Jura, géologie et paysages, Néo Éditions, 2008
  2. Terrains notés FG (alluvions fluvio-glaciaires), GL (alluvions glacio-lacustres) et Gm (alluvions glaciaires morainiques) sur la carte
  3. Les records sont établis sur la période du au .
  4. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  5. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. Dans le cas de l'unité urbaine de Champagnole, il y a une ville-centre et trois communes de banlieue.
  6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. Géographie et plan de Champagnole Website Carte France. Consulté le 8 septembre 2012.
  2. Vincent Bichet et Michel Campy, Montagnes du Jura : Géologie et paysages, Néo Éditions, , p. 64.
  3. Vincent Bichet (coordination), Inventaire Régional Patrimoine Géologique de Franche-Comté, septembre 2014, p. 75
  4. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  5. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Champagnole » - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Champagnole » - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  9. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  10. Dictionnaire anonyme de l'ancienne langue française., 1701-1800 (lire en ligne).
  11. Henry Sutter, « Origine des noms de lieux : Savoie, Suisse, Jura, Val d'Aoste », (consulté le ).
  12. « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
  13. « Unité urbaine 2020 de Champagnole », sur insee.fr (consulté le ).
  14. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Champagnole ».
  15. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Champagnole », sur insee.fr (consulté le ).
  16. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  17. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  18. D'autres descendants de la famille de Salins conservent des droits sur Champagnole, par exemple comme seigneurs secondaires. En effet, Humbert III de Salins eut pour fils aîné < Gaucher III (frère aîné d'Humbert IV) < père de Maurette de Salins qui épouse Géraud comte de Mâcon d'où < Gaucher IV de Mâcon-Salins < père d'un fils naturel, Géraud le Bâtard de Salins, seigneur de Lemuy (fl. 1239) < père de Colin de Salins, † vers 1306, x Guyette de St-Lothain < Guy de Salins x Etiennette Chambier < Odon de Salins, † vers 1388 < Perrin de Salins seigneur de Lemuy, x une fille de la famille de Nozeroy < Guy Chambier, seigneur du Pasquier, Névy, Villers-Robert, Andelot, Lemuy, fl. 1411, conseiller-chambellan et maître d'hôtel du duc-comte Jean sans Peur, chevalier d'honneur de la duchesse-comtesse Marguerite en 1412, † vers 1416, x Etiennette du Pasquier < Pierre de Salins, sire de Lemuy, du Pasquier et de Champagnole, sans postérité de sa femme Jeanne de Damas, fl. 1419.
  19. Charles Thévenin :Campanola encyclopediae; Tome I : Rue Darri ; Aux origines de Champagnole. Association Champagnole, Culture et Mémoire, 2010 (ISBN 978-2-9523639-1-4).
  20. Rapports et procès-verbaux des délibérations - Conseil général du Jura, année 1891, page 190.
  21. Lucienne Besson (dir.), Champagnole d'hier et d'aujourd'hui, Champagnole, 1991, page 168.
  22. « http://www.cgm.org/rapports/cd-rom/CD-Yves-Martin/a-Catastrophe_de_Champagnole/Champagnole.pdf »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  23. « Il y a 50 ans la catastrophe du Mont Rivel - France 3 Franche-Comté », sur francetvinfo.fr, (consulté le ).
  24. « http--annales.org-archives-yvesmartin-C.pdf », sur annales.org (consulté le ). cédérom de Yves Martin, Ingénieur des mines chargé du sauvetage.
  25. Préfecture du Jura, Liste des maires élus en 2008, consultée le 2 mai 2010
  26. « JURA / Guy Saillard élu maire de Champagnole », Le Progrès,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  27. « policemploi.fr/category/39-jur… »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  28. a et b Jumelage, sur le site de la ville de Champagnole. Consulté le 26 septembre 2012.
  29. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  30. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  31. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  32. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  33. cf Compte-rendu du conseil municipal de la ville de Champagnole du 25/01/2012, page 8, http://www.champagnole.fr/IMG/pdf/cr250112.pdf
  34. « Eglise Saint-Cyr et Sainte-Julitte », notice no PA00132848, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  35. Champagnole - Orgue Marin Carouge sur orgues.haut.jura.free.fr
  36. « Château d'eau », notice no PA00102066, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  37. « Hôtel de ville », notice no PA39000020, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  38. « Halte ferroviaire », notice no IA39001098, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  39. « Centrale de La Roche », notice no IA39000173, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  40. « Centrale des Forges », notice no IA39000168, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  41. « Moulin », notice no IA39000171, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  42. « Forges de la Serve », notice no IA39000169, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  43. « Aciérie », notice no IA39000174, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  44. « Cimenterie », notice no IA39000172, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  45. « Fromagerie », notice no IA39000182, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  46. « Meublerie, Rue Clemenceau », notice no IA39000177, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  47. « Meublerie, Rue Edouard Herriot », notice no IA39000181, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  48. « Meublerie, Rue Herman Picaud », notice no IA39000184, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  49. « Meublerie des Moutoux », notice no IA39000175, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  50. « Meublerie, Rue Paul Cretin », notice no IA39000176, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  51. « Meublerie 1, Rue Victor Bérard », notice no IA39000178, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  52. « Meublerie 2, Rue Victor Bérard », notice no IA39000179, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  53. « Bimbeloterie Bazinet », notice no IA39000180, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  54. « Lunetterie », notice no IA39000183, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  55. « Imprimerie », notice no IA39000170, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  56. « Gare », notice no IA39001095, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  57. « Passerelle ferroviaire », notice no IA39001099, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  58. « Maison de garde-barrière et passage à niveau no 8 », notice no IA39001097, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  59. « Pont ferroviaire RD5 », notice no IA39001094, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  60. « Pont ferroviaire RN5 », notice no IA39001100, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  61. « Jardin des sœurs de Notre-Dame de Fidélité », notice no IA39000802, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  62. « Jardin des sœurs », notice no IA39000803, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.