Cany-Barville
Cany-Barville est une commune française située dans le département de la Seine-Maritime en région Normandie.
Cany-Barville | |||||
La mairie de Cany-Barville. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Normandie | ||||
Département | Seine-Maritime | ||||
Arrondissement | Dieppe | ||||
Intercommunalité | CC de la Côte d'Albâtre (siège) |
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Maire Mandat |
Jean-Pierre Thévenot 2020-2026 |
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Code postal | 76450 | ||||
Code commune | 76159 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Canycais | ||||
Population municipale |
2 947 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 217 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 49° 47′ 19″ nord, 0° 38′ 22″ est | ||||
Altitude | Min. 10 m Max. 126 m |
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Superficie | 13,57 km2 | ||||
Type | Bourg rural | ||||
Unité urbaine | Cany-Barville (ville isolée) |
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Aire d'attraction | Cany-Barville (commune-centre) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Saint-Valery-en-Caux | ||||
Législatives | 10e circonscription de la Seine-Maritime | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Seine-Maritime
Géolocalisation sur la carte : Normandie
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Liens | |||||
Site web | https://www.cany-barville.fr/ | ||||
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Géographie
modifierLocalisation
modifierCany-Barville est une commune de Normandie à 10 km de la Côte d'Albâtre, située dans la vallée de la Durdent.
Elle est traversée par le Sentier de grande randonnée GR 211.
Communes limitrophes
modifierLes communes limitrophes sont Bertheauville, Bertreville, Bosville, Clasville, Grainville-la-Teinturière, Ocqueville, Ouainville, Sasseville et Vittefleur.
Hydrographie
modifierLe bourg est drainé par la Durdent, fleuve côtier qui prend sa source à Héricourt-en-Caux et se jette dans la Manche à Veulettes-sur-Mer.
L'ancienne activité de filature textile
modifierLa Durdent est un fleuve côtier de 24 km. Elle prend sa source à Héricourt-en-Caux et se jette dans la Manche à Veulettes-sur-Mer. Son fort débit (3,8 m3/ s) a permis l'installation de 60 moulins dont 5 filatures textiles qui ont contribué au développement économique de la vallée de la Durdent.
Parmi ces cinq filatures textiles, on retrouve la filature Pantin aussi appelée plus familièrement la « Pique-Pique ». Elle a été construite au milieu du XIXe siècle sur le site de l'ancien château de Cany rasé au XVIIe siècle. La filature Pantin était spécialisée dans la confection de lingerie fine et employait jusqu'à une centaine d'employés, en majorité des femmes. Cette activité de production de sous-vêtements féminins a perduré jusque dans les années 1980 puis la filature de Pantin a fermé du fait d'absence de modernisation et de l'arrivée de la concurrence asiatique.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, la turbine de la filature de Pantin a également servi à produire de l'électricité pour la boulangerie et l'église et la pompe alimentait le village en eau. Aujourd'hui, le site de l'ancienne usine a été réaménagé : une passerelle a été construite, l'ancienne turbine a été restaurée et des espaces floraux (notamment le chemin des Poètes) ont été aménagés le long de la Durdent, ce qui a permis de revaloriser cet endroit fréquenté de Cany-Barville.
Climat
modifierEn 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[2]. Parallèlement le GIEC normand, un groupe régional d’experts sur le climat, différencie quant à lui, dans une étude de 2020, trois grands types de climats pour la région Normandie, nuancés à une échelle plus fine par les facteurs géographiques locaux. La commune est, selon ce zonage, exposée à un « climat maritime », correspondant au Pays de Caux, frais, humide et pluvieux, légèrement plus frais que dans le Cotentin[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 835 mm, avec 12,7 jours de précipitations en janvier et 8,6 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune d'Ectot-lès-Baons à 20 km à vol d'oiseau[4], est de 10,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 905,5 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Cany-Barville est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle appartient à l'unité urbaine de Cany-Barville[Note 1], une unité urbaine monocommunale constituant une ville isolée[9],[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Cany-Barville, dont elle est la commune-centre[Note 2],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 6 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[10],[11].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (64,9 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (69 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (49,3 %), forêts (20,9 %), zones urbanisées (10,7 %), prairies (9,8 %), zones agricoles hétérogènes (5,8 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (3,4 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Lieux-dits, hameaux et écarts
modifierLe hameau du Haut de Barville se trouve au sud du chef-lieu.
Habitat et logement
modifierEn 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 1 678, alors qu'il était de 1 559 en 2013 et de 1 492 en 2008[I 2].
Parmi ces logements, 84,6 % étaient des résidences principales, 5,8 % des résidences secondaires et 9,7 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 66,3 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 33,5 % des appartements[I 2].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Cany-Barville en 2018 en comparaison avec celle de la Seine-Maritime et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (5,8 %) supérieure à celle du département (3,9 %) mais inférieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 34,6 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (33,8 % en 2013), contre 53 % pour la Seine-Maritime et 57,5 % pour la France entière[I 3].
Typologie | Cany-Barville[I 2] | Seine-Maritime[I 4] | France entière[I 5] |
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Résidences principales (en %) | 84,6 | 88 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 5,8 | 3,9 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 9,7 | 8,1 | 8,2 |
Toponymie
modifierCommune formée en 1827 de la réunion des anciennes paroisses de Cany et de Barville[13].
Cany : le nom est attesté sous la forme Caneio vers 1150[14],[15], Cani vers 1240, In parr. de Cany en 1248, Sancti Martini de Caneio en 1249, eccl. de Cany en 1269, Sancti Martini de Caneyo en 1290 (Arch. S.-M. 7 H), Cani en 1319 (Arch. S.-M. G 3267), Sancti Martini de Canyaco en 1468, Ec. Sancti Martini de Caniaco en 1570 (Arch. S.-M. E Etat-civil), Cany en 1715 (Frémont)[16].
D'un type gaulois ou gallo-roman hypothétique *Caniacum, nom de lieu en -(i)acum suffixe locatif et de propriété d'origine gauloise. Il est précédé du nom de personne Canius[15].
Barville : le nom est attesté sous la forme Barevilla en 1177 et en 1178[14],[15], Ecc. Beate Marie de Barevilla en 1261 (Bonnin 415), Ecc. de Barvilla en 1270, Barville en 1319 (Arch. S.-M. G 3267), Barvilla en 1337,
Barville, 1431 (Longnon, 28, 89), Notre-Dame de Barville en 1674 (Arch. S.-M. G 1670, 738), Barville-sur-Cani en 1740 (Duplessis I, 316), Barville en 1715 (Frémont)[17].
Il s'agit d'une formation toponymique médiévale en -ville au sens ancien de « domaine rural », dont le premier élément Bar- représente un anthroponyme conformément au cas général[18],[19]. Il peut s'agir du nom de personne scandinave Badr[18] (comprendre Bárðr[20], qui convient d'ailleurs mieux car ð (th) et -r des anthroponymes et noms communs se sont régulièrement amuïs, de sorte qu'ils ne sont pratiquement jamais notés dans les formes anciennes) ou encore germanique continental Baro[15],[19], Barulfus ou Baroldus[15].
Remarque : il existe un nom de personne vieux norrois Bároðr / Bárøðr[20]. Il existe également un nom de personne norrois Bari[21], qui se superpose directement à Baro, et qui pourrait expliquer aussi la Barre-y-Va (Seine-Maritime, Caudebec-en-Caux, Barival 1597) ; Bariville (Seine-Maritime, Longueville-sur-Scie, Hamel de Bariville XVe siècle) ; Bariville (Seine-Maritime, pays de Caux, les Loges, Bariville au XVe siècle) ; Barimare (Fécamp, pays de Caux, Barimare 1336).
Histoire
modifierMoyen Âge
modifierCany est occupée par un château normand dès 1130[22]. Il est alors un fief du roi d'Angleterre. Il passe à la couronne française en 1204[22].
Temps modernes
modifierLa carte de Cassini ci-contre montre qu'au milieu du XVIIIe siècle, Cany est un bourg situé entre les deux bras de la Durdent, traversé par une route empierrée menant à Dieppe. Au sud, Barville est une paroisse indépendante avec sa chapelle Notre-Dame qui existe encore actuellement. Le territoire de Barville a été rattaché à Cany en 1827 pour former la commune de Cany-Barville.
Barville, qui devait être un bourg très prospère au XVIIIe siècle, n'est plus qu'un simple hameau à l'heure actuelle.
Quatre moulins à eau sont représentés par une roue dentée sur la carte entre Canty et Barville. Ils faisaient partie des 33 moulins à eau fonctionnant encore sur la Durdent au XVIIIe siècle. Comme le montre l'arrêt du Conseil d’État du roi du 18 avril 1736[23], ces moulins servaient surtout au blanchiment des toiles.
Sur la rive gauche est dessiné le château de Cany, inscrit aux Monuments Historiques depuis 1930. Avant la Révolution, le puissant marquis de Cany-Canyel avait une droit de haute-justice sur ses terres[24].
Sur cette même rive sont représentés trois hameaux :Infrainville, Maudrouard et Auqueville qui se nomment maintenant Vinfrainville, Hocqueville et le Maudrouard.
Sur la rive droite, les hameaux de Caillevaille et Vicquetuis existent encore sous le nom de Cavaille et Vicquetuit.
Les hameaux de Chaufour, Bas Commanville et la Grange des Fontaines sont disparus.
Révolution française et Empire
modifierCany est le chef-lieu du district de Cany de 1790 à 1795[13].
Époque contemporaine
modifierLa commune de Cany, instituée par la Révolution française, absorbe en 1827 celle de Barville et son nom devient l'actuel Cany-Barville[13].
Politique et administration
modifierRattachements administratifs et électoraux
modifierRattachements administratifs
modifierLa commune se trouve depuis 1926 dans l'arrondissement de Dieppe du département de la Seine-Maritime.
Elle était depuis 1793 le chef-lieu du canton de Cany-Barville[13]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
Rattachements électoraux
modifierPour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Saint-Valery-en-Caux
Pour l'élection des députés, elle fait partie de la dixième circonscription de la Seine-Maritime.
Intercommunalité
modifierCany-Barville est le siège de la communauté de communes de la Côte d'Albâtre, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé initialement fin 2001 par transformation de l'ancien District de la région de Paluel, et auquel la commune a transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.
Tendances politiques et résultats
modifierLors du premier tour des élections municipales de 2014 dans la Seine-Maritime, la liste DVG menée par le maire sortant Jean-Pierre Thévenot obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 999 voix (62,47 %, 20 conseillers municipaux élus dont 5 communautaires), devançant très largement celles menées respectivement par[25] :
- Martine Decool (DVD, 488 voix, 30,51 %, 3 conseillers municipaux élus) ;
- Jérôme Stalin (DVG , 112 voix, 7 %, pas d'élus).
Lors de ce scrutin, 27,26 % des électeurs se sont abstenus.
Au premier tour de l'élections municipales de 2020 dans la Seine-Maritime, la liste PS menée par le maire sortant Jean-Pierre Thévenot obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 876 voix (68,70 %, 20 conseillers municipaux élus dont 7 communautaires), devançant très largement celle LREM menée par le député Xavier Batut, qui a recueilli 399 voix (31,29 %, 3 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire.
Lors de ce scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France, 36,08 % des électeurs se sont abstenus[26].
Administration municipale
modifierLe nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 2 500 et 3 499, le nombre de membres du conseil municipal est de 23[27].
Liste des maires
modifierDistinctions et labels
modifierLe village est décoré des trois fleurs du concours des villes et villages fleuris[Quand ?].
Jumelages
modifierPopulation et société
modifierDémographie
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[33].
En 2021, la commune comptait 2 947 habitants[Note 4], en évolution de −3,66 % par rapport à 2015 (Seine-Maritime : −0,14 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Manifestations culturelles et festivités
modifierÀ l’occasion de la fête de l’Ascension , la commune de Cany-Barville organise la « Cany parade » au cours de laquelle un corso fleuri est organisé au son d’orchestres.
-
L’orchestre de Namur lors de la Cany parade 2023.
-
Les Échasseurs namurois lors de la Cany parade 2023.
-
Les Gilles lors de la Cany parade 2023.
-
Char représentant les falaises d’Etretat lors de la Cany parade 2023.
-
Char représentant un palais marocain lors de la Cany parade 2023.
-
Chat représentant une maison gauloise lors de la Cany parade 2023.
-
Un des orchestres de la Cany parade 2023.
Économie
modifierCulture locale et patrimoine
modifierLieux et monuments
modifier- Église Saint-Martin de Cany, inscrite monument historique[35].
- Chapelle Notre-Dame de Barville, lieu de pèlerinage dédié à saint Siméon, qui rappelle, elle, l'existence du village éponyme. Elle a été construite en 1527, comme l'indique l'inscription sur le linteau de la porte. Elle est sise sur une île de la rivière, à mi-chemin du château et du centre-ville.
- Chapelle Saint-Gilles-et-Saint-Leu (Caniel).
- Le château de Cany est une grande demeure privée installée sur la rivière. Elle rappelle l'existence du village éponyme[36].
- Le manoir de Caniel, à Barville, fait l'objet d’un classement au titre des monuments historiques[37].
- Le manoir de Commanville (1re moitié XVIe siècle), recensé à l'inventaire général du patrimoine culturel[38]. Le manoir est depuis le XVIIIe siècle une dépendance de Cany[39].
On peut également signaler :
- L'écomusée du moulin Saint-Martin expose une collection d'objets, de jouets et d'outils.
- La commune est traversée par la véloroute du lin (une voie verte) et la véloroute Vallée de la Durdent (une route touristique fléchée).
-
Église Saint-Martin de Cany.
-
Porche de l'église Saint-Martin.
-
Chapelle Notre-Dame de Barville.
-
Véloroute du lin.
-
Véloroute vallée de la Durdent.
-
Château de Cany.
Personnalités liées à la commune
modifier- Jean-Baptiste-Michel Cherfils (1737-1807), Procureur du roi à Cany, il est député du tiers état aux états généraux de 1789 pour le bailliage de Caux. Il a été l'un des 5 commissaires chargés de proposer la division de la province Normandie en 5 départements. Il meurt à Cany.
- Jean-Baptiste Yger (1747-1812), homme politique, maire de Cany-Barville, député de la Seine-Inférieure à la Convention.
- Louis-Hyacinthe Bouilhet (1821-1869). Filleul de Hyacinthe Antoine Pessey, régisseur du château de Cany après avoir connu une heure de gloire en tant qu'auteur de nombreux vaudevilles, de qui il reçut le goût de l'écriture. Écrivain et poète, grand ami de Flaubert. Sa pièce, Madame de Montarcy, fut jouée au théâtre de l’Odéon à Paris. La ville de Cany-Barville remet une récompense à un poète primé par la société des Écrivains Normands. Sa maison natale est sur la place Daniel-Pierre. Le collège de Cany-Barville porte son nom.
- Daniel Pierre (1891-1979) : cet athlète de 1,90 m, titulaire du club de football de Cany-Barville, est champion de France du lancer de poids et du lancer de javelot. Il est sélectionné pour trois Jeux olympiques, Stockholm (1912), Anvers (1920), Paris (1924). Il ne participe néanmoins pas aux jeux olympiques d'été de 1924 , déclarant préférer assurer les moissons dans sa ferme. La salle des fêtes municipale de Cany-Barville et la place qui l’entoure portent son nom.
- Jules, Marie-Léontine et Marie-Thérèse Annet sont reconnus Justes parmi les nations pour avoir caché une enfant juive à Cany-Barville pendant la Seconde Guerre mondiale.
Héraldique
modifierBlason | Écartelé : au 1er d'argent à un pommier de sinople fruité de gueules sur une terrasse isolée de sinople, surmonté de deux gerbes de blé du même, au 2e d'azur au cheval d'argent surmonté d'un mouton du même, au 3e d'azur au brochet soutenu d'une anguille, tous deux contournés d'argent, au 4e d'argent au versant de colline de sinople, mouvant du flanc senestre, abaissé à dextre, arboré de sept pièces du même, posé sur une rivière ondée en fasce du champ soutenue d'une terrasse de sinople. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- Max Lemaitre, Françoise et Raymond Hervieux, Cany-Barville 1950-2010, soixante années en images, 2011.
Articles connexes
modifierLiens externes
modifier- « Dossier complet : Commune de Cany-Barville (76159) », Recensement général de la population de 2020, INSEE, 25/7//2023 (consulté le ).
- « Cany-Barville » sur Géoportail.
- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
Notes et références
modifierNotes
modifier- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Une place du bourg porte le nom de ce maire.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
modifier- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
modifierSite de l'Insee
modifier- Insee, « Métadonnées de la commune de Cany-Barville ».
- « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Cany-Barville - Section LOG T2 » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Cany-Barville - Section LOG T7 » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la Seine-Maritime - Section LOG T2 » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la France entière - Section LOG T2 » (consulté le ).
Autres sources
modifier- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- GIEC normand, Le climat en Normandie : présentation et évolution, , 18 p. (lire en ligne), p. 2
- « Orthodromie entre Cany-Barville et Ectot-lès-Baons », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Ectot Les Baons » (commune d'Ectot-lès-Baons) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Ectot Les Baons » (commune d'Ectot-lès-Baons) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Cany-Barville », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Cany-Barville », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Archives départementales de la Seine-Maritime, 24 H.
- François de Beaurepaire (préf. Marianne Mulon), Les Noms des communes et anciennes paroisses de la Seine-Maritime, Paris, A. et J. Picard, , 180 p. (ISBN 2-7084-0040-1, OCLC 6403150).
- Charles de Robillard de Beaurepaire et dom Jean Laporte, Dictionnaire topographique du département de la Seine-Maritime, t. 2, Paris, 1982-1984 (lire en ligne), p. 188.
- Charles de Robillard de Beaurepaire et dom Jean Laporte, Dictionnaire topographique du département de la Seine-Maritime, t. 2, Paris, 1982-1984 (lire en ligne), p. 46.
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN 2-85023-076-6), p. 56a.
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Volume 2, Librairie Droz, Genève, 1991, p. 926 (lire en ligne) [1]
- Bárðr sur le site de Nordic Names (lire en anglais)
- Bari sur le site de Nordic Names (lire en anglais)
- Véronique Baud, Le château de Cany-Barville, Éditions des Falaises, novembre 2010.
- « Arrêt du conseil d’État qui ordonne que l'un des inspecteurs des toiles de la généralité de Rouen et le commis préposé à la marque des toiles au bureau de Bolbec seront tenus de se transporter une fois par mois dans les blanchisseries établies dans les bourgs et paroisses de Vittefleur, Crosville, Herville, Saint-Messon, Saint-Requier, Saint-Denys d'Héricourt, Cany et Grainville, pour y visiter et marquer les toiles qui y auront été apportées pour être blanchies », sur Gallica, (consulté le ).
- « Notice sur Bosville (Canton de Cany). Première partie, Bosville avant 1789 / par C. Romain », sur Gallica, (consulté le ).
- Résultats officiels pour la commune Cany-Barville
- « Elections municipales et communautaires 2020 », sur elections.interieur.gouv.fr (consulté le ).
- Art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.
- Les anciens maires : Liste des maires depuis 1789, sur cany-barville.fr
- [PDF] « Ils nous ont quittés : Madame Jeannine Jourdain », La Gazette de Cany-Barville n°12, , p. 8.
- Gilles Anthoine, « Cany-Barville. Municipales : maire sortant contre député : Pour les élections municipales, deux candidats se sont manifestés à Cany-Barville : Jean-Pierre Thévenot, le maire sortant, et Xavier Batut, le député de la circonscription », Tendance Ouest, (lire en ligne, consulté le ).
- Éléonore Sinoquet, « Municipales 2020. À Cany-Barville, Jean-Pierre Thévenot élu face au député Xavier Batut : Le maire sortant Jean-Pierre Thévenot rempile pour un 3e mandat consécutif. Réaction après son élection dès le premier tour », Paris-Normandie, (lire en ligne, consulté le ) « On peut dire sans se tromper que Jean-Pierre Thévenot, maire sortant, a remporté haut la main ces élections municipales face au député Xavier Batut. Avec sa liste « Agir ensemble pour Cany », l’homme de 65 ans a obtenu le très beau score de 68,71 % contre 31,29 % pour la liste opposée ».
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « Église de Cany », notice no PA00100592, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Château de Cany », notice no IA00022688, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Manoir de Caniel », notice no PA00100594, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Manoir », notice no IA00022689, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Philippe Seydoux (photogr. Serge Chirol), La Normandie des châteaux et des manoirs, Strasbourg, Éditions du Chêne, coll. « Châteaux & Manoirs », , 232 p. (ISBN 978-2851087737), p. 226.