Boxe pieds-poings

sports de combat

La boxe pieds-poings (abrégée BPP) désigne, depuis la fin des années 1970, tout type de sports de combat de percussion avec un port de gants de boxe. La pratique se déroule le plus souvent dans un ring de boxe (ou pour les styles à la touche contrôlée sur un praticable de tapis de chute d’arts martiaux assemblés) et appartenant à la catégorie des boxes dites « sportives »[1].

Boxe pieds-poings
Sports de combat
Combat de boxe birmane ici en série « élite »
Combat de boxe birmane ici en série « élite »

Domaine Percussion
Forme de combat Sport de combat de percussion généralement avec des gants de boxe
A donné
Pratiquants renommés
Pratiquants 25 millions dans le monde
Fédération mondiale En bas de page la liste des fédérations internationales

Le pratiquant utilise, suivant le règlement fédéral de la discipline, la gestuelle de percussion avec le membre supérieur (coup de poing et coup de coude) et le membre inférieur (coup de pied, coup de genou, coup de pied de balayage), la gestuelle de projection au sol et celle dite d‘abandon de l’opposant (clé musculo-articulaire et étranglement sportif).

En France, le vocable « boxe pieds et poings » a été proposé au milieu des années 1970 par Alain Delmas[2].

Pratiques

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Les types de boxes pieds_poings les plus pratiquées en Occident à partir du XXe siècle comprennent :

Définition des disciplines sportives

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Attaque simultanée en jab sur le tronc ici en contre adverse lors d’un cross à la face.
  • Boxe chinoise, « boxe boji » ou Sanda en abrégé, « BC » : version sportive et moderne des arts martiaux chinois , c’est-à-dire une boxe pieds-poings avec projections de type « lutte sportive » ; codifiée dans sa forme sportive au XXe siècle, cette pratique issue des arts martiaux chinois (boxe chinoise : kung-fu) est devenu un sport de combat moderne mis en place en Occident dans les années 1990.
  • Boxes américaines : créées et codifiées aux États-Unis dans les années 1960, on trouve différentes formes de pratiques de « sports de combat de percussion » utilisant la gestuelle de coup de pied et coup de poing[3] et balayage en compétition sur une surface de tapis ou un ring de boxe (sol matelassé) (disciplines : « no-contact », « semi-contact » (ou « point-fighting »), « full-contact karaté » et « kick-boxing américain » (« low-kick »)). Ces disciplines ont été créées pour permettre aux pratiquants de tous horizons martiaux de se rencontrer avec des règles communes et dans la formule dite de « plein impact » (ou K.O. system). Elles sont nées aux États-Unis au début des années 1960[4], à la suite du mécontentement de grands champions de karaté professionnel pour qui la formule de combat de l’époque manquait de contact. D’abord réservé à l’élite, la formule évolue vers des tournois dénommés « open » (c’est-à-dire ouvert à tous) regroupant différentes disciplines martiales. Elles ont été codifiées dans les années 1970 par différentes fédérations américaines de karaté. Deux formes de rencontres coexistent : la boxe dite de « light-contact » où les impacts sont parfaitement retenus et la boxe de « plein-contact » où les coups sont portés avec force pouvant occasionner l’abandon d’un compétiteur. Ainsi on trouve le light-contact version « contrôlée » du full-contact, le kick-boxing light et le semi-contact version contrôlée. Ces différentes disciplines d’origine américaine appartiennent à un ensemble appelé « kick-boxing », terme générique pour désigner les boxes pieds-poings sur l’Hexagone. D’un autre côté en France, le terme boxe américaine est également utilisé, depuis la fin des années 1970, pour désigner le full-contact, peu de temps après son lancement sur l’Hexagone, à la suite de directives ministérielles. On trouve différentes disciplines sportives :
    • No-contact américain en abrégé, « NC » : (littéralement « sans contact ») une forme de rencontre technique, « boxe sans contact », est une forme de rencontre technique, face à face et à distance proche de l’aéro-kick ;
    • Point-fighting américain en abrégé « PF » : Le « point-fighting » aussi appelé « semi-contact » en Europe est une forme de rencontre du type du karaté sportif japonais. Il est originaire des États-Unis et créé dans les années 1970. C’est un combat aux points de type règlement de l’escrime olympique, plus proche d'un karaté sportif avec des gants et des chaussons en mousse que d’une boxe à proprement parler ;
    • Full-contact américain en abrégé, « FC » : De son vrai nom, « full contact karate » également « american Kickboxing no low kick » et fut médiatisé lors du premier championnat du monde professionnel en 1970 et prit son véritable envol en 1975 lors de la création de la Professional Karate Association (PKA) . Forme de boxe américaine sans coups de pied bas c’est-à-dire sans percussion dans les jambes (une version des années 1970 existe avec low-kick et remise à la mode en 2008 par la FFFCDA),
    • Kick-boxing américain en abrégé, « LK » : en anglais, « american kickboxing with low kick » et surnommé en compétition depuis les années 2000, « low-kick »[5] » notamment dans la règlementation sportive internationale, pour ne pas le confondre avec les autres kickboxings et notamment le kickboxing japonais (K-1). Cette pratique est née en 1963 aux États-Unis. Le « kick-light » est la version contrôlée du kick-boxing américain. La boxe pieds-poings la plus popularisée dans le monde au XXe siècle ou « full-contact karaté » avec frappe en coup de pied circulaire dans les cuisses (en anglais, low kick), né en 1963 lors des premiers tournois américains de boxe birmane mis en place aux États-Unis par l’expert Maung Gyi. Cette forme de rencontre prit son véritable envol en 1976 lors de la création de la World kick boxing and karate association ;
    • Cardio-kickboxing en abrégé, « CK » : Forme de pratique des années 1990, issue des États-Unis axée sur la condition physique et notamment le développement cardio-respiratoire. Elle consiste à exécuter des techniques de boxe dans le vide, dans un ordre chorégraphié et en musique.
    • Aéro-kick en abrégé « AK » : Pratique de compétition qui consiste à exécuter des techniques de boxe dans le vide, dans un ordre chorégraphié et en musique. Cette forme de pratique qui a pour racines l’entraînement de boxe en musique du milieu du XXe siècle a pris pour modèle les principes d’entraînement inspirés du « new age californien » et des activités de mise en forme de type « cardio-training ». À l’entraînement elle se nomme le plus couramment, « cardio-kickboxing ».
  • Boxes de l’Asie du Sud-Est : pratiques dénommées « martiales » car issues des arts de combat ancestraux, où une grande diversité de techniques de percussion et de projection sont autorisées. Ces disciplines sont dites à « neuf armes » (c’est-à-dire : les deux poings, deux pieds/tibias, deux genoux, deux coudes et la tête). À l’origine, dans ces disciplines, les rencontres interethniques se déroulaient « au finish » et sans véritables règles. Certains historiens pensent que ces cinq formes de combat traditionnelles se sont mutuellement influencées à la suite des mouvements de population, et notamment grâce aux ethnies communes aux pays de l’Asie du Sud-Est et codifiées dans leurs formes sportives au XXe siècle, on recense les pratiques de compétition suivantes :
    • Boxe birmane, en abrégé « BB » : En langue birmane, « bama lethwei » ou « myanma yuya ouvi » (se traduit par « boxe traditionnelle du Myanmar »). Cette célèbre pratique d’escrime des mains nues et des pieds nus est aussi ancienne que la nation birmane. Certains historiens datent ses origines à 2500 ans av. J.C. C’est une boxe « dite martiale » qui emprunte à l’héritage technique du guerrier birman toute sa panoplie de stratèges. Elle tient ses origines des pratiques des tribus primitives, des moines guerriers, de l’aristocratie et des militaires. La forme moderne est le Bando-kickboxing en abrégé « BKB » : Forme modernisée et sportive du lethwei, surnommée « boxe birmane à quatre armes » en Europe. Née en Amérique du Nord au début des années 1960, cette sorte d’escrime des pieds et des poings gantés dans un ring a donné naissance, aux États-Unis dans les années 1970, à différentes formes américaines de full-contact et de kick-boxing. Il existe, en compétition, deux formes d’affrontement : le « bando-kickboxing de light-contact » où les techniques sont parfaitement retenues et le « Bando-kickboxing de plein-contact » où les coups sont portés à pleine puissance, destinée aux pratiquants expérimentés et majeurs. Suivant les âges et le niveau technique les règles (notamment les techniques autorisées et interdites) et les conditions de compétition sont variables (notamment le temps de combat, le type de surface de combat - praticable de tapis ou ring, le port de certaines protections - casque, plastron, jambières, chaussons de boxe en mousse, etc.).
    • Boxe khmère, en abrégé « BK » : Dénommée « kun khmer » ou « pradal serey » est un art martial fondé au Cambodge au Ve siècle. Certaines fresques lui attribuent ses origines au IIIe siècle.
    • Boxe laotienne ou « muay lao » : En abrégé, « BL ». Le muay lao est un art martial qui combine la culture traditionnelle populaire du monde rural et le combat sous sa forme codifiée et moderne (combat sur un ring). Il tire son origine des arts martiaux traditionnels khmers datant de l'apogée de l'empire d'Angkor sur la région.
    • Boxe thaïe, en abrégé « MT » : Dénommée en thaïlandais, « muay thaï » aussi en anglais « thaï boxing ». D’après certains écrits, cette pratique de combat les poings et les pieds nus remonte au XVIe siècle. Le « muaythaï-light » est la version contrôlée de la boxe thaïlandaise.
    • Boxe vietnamienne : en abrégé « BV » : et dénommée « vo tu do », c'est-à-dire « combat libre », est une forme de boxe originaire du Sud Viêt Nam. À l'origine pratiquée avec très peu de protection jusque dans les années 1970 au Vietnam. Aujourd'hui, cette forme de compétition de plein contact se pratique en France. Elle inclut les percussions de pied et de poing. Le coup de genou et de coude est autorisé sur le tronc ; de plus les projections sont particulièrement valorisées.
  • Boxes françaises. Nées en France et codifiées dans leur forme sportive au XXe siècle, on trouve deux principales pratiques de compétition suivantes :
    • Savate en abrégé « B.F. » : sport de combat de percussion apparut au XIXe siècle, une sorte d’escrime les pieds chaussés et les poings gantés se pratiquant dans un enclos de cordes. En 1976, elle prend le nom de « B.F-Savate ». Depuis les années 2000, la discipline se nomme « Savate BF » ;
    • Chauss'fight en abrégé, « CF » : Pratique moderne du "chausson" plus précisément le "chausson marseillais", ancienne pratique de combat pratiquée dans les ports et dans les bateaux au XIXe siècle dans le sud de la France. Par « chauss » on entend « chaussure », et par « fight » on entend combat. C'est un sport de combat de percussion avec des chaussures. Les frappes tibiales sont autorisées. Appellation créée et forme codifiée à Marseille en 2007.
  • Boxes japonaises. Nées au Japon et codifiées dans leur forme sportive au XXe siècle, on trouve deux principales pratiques de compétition suivantes :
    • Kick-boxing japonais en abrégé, « K1 » : en anglais, « japanese kickboxing » ou en forme réduite, « japan-kick » est une forme de pratique proche du kick-boxing américain. Il se pratique avec coup de genou direct au-dessus de la ceinture et différentes formes de coup de pied sur le membre inférieur. Cette boxe pieds-poings issu du kick-boxing japonais des années 1960 a été popularisée au Japon dans les années 1990 grâce au tournoi international des poids lourds, le « K-1 World Grand Prix ». : il s’agit d’un kick-boxing [KB] avec les coups de genou directs, la percussion en coup de pied dans les cuisses et saisies du tronc, qui est né après les jeux olympiques de 1964 de Tokyo[6]. Le « K1-light » est la version contrôlée du K1. Cette discipline est appelée en France « K1-rules »[7] ;
    • Shoot-boxing, en abrégé « SB » : en anglais, japanese kickboxing with wrestling cette boxe pieds-poings à six armes est née après les jeux olympiques de 1964, a été popularisée au Japon dans les années 1960. Au départ, les saisies et projections de judo étaient usitées et elle s’est transformée en boxe pieds-poings-genoux à mi-chemin entre le kick-boxing américain et les boxes du Sud-Est asiatique. Cette version ancienne du kick-boxing japonais des années 1960, en partie disparu dans sa forme initiale, est revenu à la mode dans les années 2000 lors du tournoi annuel du Shoot Boxing World Cup (S-cup) des moins de 70 kg au Japon. Dans cette boxe pieds-poings aux six armes, les techniques de projection de lutte et les techniques de soumission sont pratiquées notamment en position debout. Le « shoot-light » est la version contrôlée du Shoot-boxing.

Styles de rencontre de compétition

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Dans les fédérations françaises de boxes pieds-poings et notamment pour le kick-boxing[8], en abrégé « KB », on trouve les formes de rencontres ci-dessous :

  • No-contact, en abrégé, « NC » : (littéralement « sans contact ») dans les sports de combat et les arts martiaux, il désigne la pratique d’entraînement et de compétition sous la forme d'un face à face à distance, une sorte de shadow-boxing. Les techniques sont délivrées loin de l’adversaire et il est interdit d’atteindre les cibles adverses ;
  • Light-contact français en abrégé, « LCF » : version contrôlée de nombreuses boxes pieds-poings et arts martiaux (bando-kickboxing, full-contact, kick-boxingetc.). En compétition, elle se déroule, le plus souvent, sur un praticable de tapis et est accessible à tous les âges et niveaux. En France, cette version au sein de la WKA-France se dénomme « soft-contact » pour la différencier du « Light-contact international » ;
  • Light-contact international en abrégé, « LCI » : version du combat de plein-contact où les techniques sont portées avec puissance mais sans intention de mise hors-combat de l’adversaire (ou K.O.). Ainsi, la recherche de coups durs est proscrite. Cette forme est mise en place depuis les années 1970 par la plupart des grandes fédérations internationales de kick-boxing (en version full-contact, low-kick, K-1 style, thai-boxing et shoot-boxing). Cette forme de rencontre est développée par des fédérations internationales de boxes pieds-poings, telles la WKA, l'ISKA, la WKF, la WAKOetc.
  • Médium-contact en abrégé, « MC » : désigne, dans les sports de combat et les arts martiaux les pratiques de compétition où les techniques sont portées sans puissance excessive et où la mise hors de combat de l’adversaire est interdite. Cette forme, appelé par erreur « light-contact international », est développée en compétition par des fédérations internationales de sports de combat et arts martiaux. Cette pratique est à différencier du light-contact tel qu’on l’entend en France, forme dans laquelle les techniques sont parfaitement contrôlées. Elle a été mise en place en Europe en 2002 par Alain Delmas et Thierry Muccini dans le cadre de la WKA-France et ISKA-France ;
  • Précombat en abrégé, « PRC » : Le pré-combat autorise la « frappe appuyée » mais le coup dur est interdit (c’est-à-dire sans recherche de hors de combat). Il est réservé à un combattant expérimenté. À la fin du combat, le combattant ayant le plus de points est déclaré vainqueur (c’est-à-dire : atteinte de cibles corporelles autorisées avec suffisamment de puissance). En France, dans la plupart des fédérations de BPP pour les mineurs, l’impact doit être très modéré à la face, en cadet 2e année (15 ans) et junior-1 (16-17 ans) ;
  • Plein-contact ou « K-O.System » en abrégé, « PC » : Définition du Code du sport français (Décret n°2016-84 du - Art. R. 331-46 : « (..) tout combat ou démonstration ouvert ou diffusé au public dans les disciplines pour lesquelles le combat ou la démonstration peut prendre fin, notamment ou exclusivement, lorsqu’à la suite d’un coup porté l’un des adversaires se trouve dans un état le rendant incapable de se défendre et pouvant aller jusqu’à l’inconscience. »).

Fédérations internationales

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Boxes américaines, japonaises et autres

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Structures mondiales du sport professionnel et amateur : arts martiaux traditionnels et modernes, activités de self-défense, boxes pieds-poings, sports pieds-poings-sol, luttes sportives au corps-à-corps, activités du sport adapté (handisport) :

Savate-boxe française

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Boxes du Sud-est asiatique

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Fédérations françaises

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Notes et références

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  1. Boxes sportives : c’est-à-dire règlementées de façon moderne, mettant les pratiquants en sécurité maximale, à contrario des « boxes dites martiales » issues des arts de combat ancestraux dans lesquelles les contours du règlement de rencontre ne sont pas toujours très précis.
  2. Alain Delmas, professeur d’Éducation physique et sportive en université, spécialiste de sports de combat, chercheur en stratégie.
  3. Les techniques de poings issues notamment de la boxe anglaise (boxe olympique), en abrégé « BA » : sport de combat de percussion pratiqué exclusivement avec les poings. Cette forme de rencontre sportive est née au XVIIIe siècle et fut popularisée par James Figg (alias Tom Fig) ; elle dérive du pugilat grec pratiqué durant des jeux olympiques antiques.
  4. Mike Miles, A History of Kickboxing - North America's surprisingly taboo 'kickboxing' history! (mikemiles.com) Part 2
  5. Alain Delmas, Jean-Roger Callière, Origines du kick-boxing, Site Internet Boxes pieds-poings, 2000
  6. Mike Miles, A History of Kickboxing - North America's surprisingly taboo 'kickboxing' history! (mikemiles.com) Part 1
  7. L’expression française, K1 et K1-rules, proposée en 2008 par un groupe de dirigeants en marge de la fédération française de kick-boxing et de la fédération française de full-contact qui désigne l’association du « full-contact américain » et du « kick-boxing américain », pratiques toutes deux quelque peu techniquement associées et transformées. En début de saison sportive 2008-2009, une des branches de la « boxe américaine », la FBADA rejoint une nouvelle structure dite « parallèle », la Fédération française de kick boxing, muay thaï et disciplines associées (FFSCDA) dans le Comité Français de K1-rules. Ce « K-1 rules » dit à la française, est une activité créée de toutes pièces, à la fédération française de sports de contact, pour désigner une discipline s’apparentant au full-contact avec des coups de genou directs uniquement en sortie de corps à corps. Le combattant porte un collant de type cyclisme à la manière du champion hollandais Andy Souwer. Cette activité a permis de rassembler les pratiquants issus du groupement FBADA (Fédération de boxe américaine), en marge de la FFFCDA depuis la fin des années 1980. Bouleversement en début de saison 2009-2010, les pratiquants de boxe américaine du « Comité Français de K1 rules » quittent cette division pour reprendre leur pratique originelle. Ainsi, ils s’organisent en 2008 en « comité de boxe américaine », au sein de fédération française de sports de contact. Cette discipline fédérale disparaîtra en 2010 au détriment du « full-contact ».
  8. Kick-boxing : Terme générique qui peut se traduire par « boxe pieds-poings » (to kick : « donner un coup de pied » et « boxing », bien sûr, relatif à l’action de délivrer un coup de poing). Cette boxe pieds-poings a été popularisée au Japon dans les années 1960 et aux États-Unis dans les années 1970.

Bibliographie

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  • Delmas, Alain, 1. Glossaire des sports de combat, Université P. Sabatier - Toulouse, 1973 – 2. Les comportements d’opposition, Mémoire de BEES 2°, Evry, 1979 – 3. Lexique de combatique, le verbe contre la barbarie, document de formation, UFR-EPS, Université P. Sabatier - Toulouse, 1975-1980 – 4. Cahiers de formation du moniteur, Ligue de Picardie, Amiens, 1981 – 5. L’acte d’opposition, Ligue de Picardie, Amiens, 1981 – 6. Définition du Kick-boxing, Commission des formations, FFKBDA, 1999 – 7. Lexique de la boxe et des autres boxes, document de formation en boxes pieds-poings, Université d’Aix-Marseille, 2005 – 8. Technoboxe : fiches techniques de la boxe et des autres boxes, Université d’Aix-Marseille, 2006 – 9. Manuel de formation des enseignants de sports de combat, Université des Savoies, 2014
  • Habersetzer, Gabrielle & Roland, Encyclopédie des arts martiaux de l'Extrême-Orient, Ed. Amphora, Paris, 2000
  • Lombardo, Patrick Encyclopédie mondiale des arts martiaux, Éditions E.M., Paris, 1997
  • (en) A History of Kickboxing par Mikes Miles historien du kick-boxing américain en langue anglaise

Annexes

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Articles connexes

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Bibliographie

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  • Bonomelli, R., Dimarino, S., Thaï boxing. Éditions De Vecchi, Milan, 1998.
  • Devost, Manuel de Boxe Française et Anglaise, Paris, 1885
  • Dimarino, S., Leçons de kickboxing, Éditions De Vecchi, Paris, 2000.
  • Draeger, D., Smith, R., Asian Fighting Arts, Kodansha International, Tokyo, New York, San Francisco, 1969.
  • Falk, D, La boxe thaïlandaise, Éditions Judoji, 1990.
  • Falsoni, E., Cours de full-contact, Éditions De Vecchi, Milan, 1995.
  • Frederic, L., Dictionnaire des arts martiaux, Éditions du Félin, 1988.
  • Hoffer, B., Le grand livre des arts martiaux, Éditions De Vecchi, Paris, 1999.
  • I.F.O., Historique du Kick-boxing, in Dossier de l’entraîneur, Paris, 1988
  • Lombardo, P., Dictionnaire encyclopédique des arts martiaux, Éditions S.E.M., Paris, 1993, deux tomes.
  • Gyi, M., Burmese Bando boxing, États-Unis, 1987.
  • Paschy, R., Kick-boxing « Muay thaï », Éditions Sedirep, Paris, 1982.
  • Plasait, B., Défense et illustration de la Boxe Française, Éditions Sedirep, Paris, 1971
  • Royers, F., Kick-boxing, Éditions Sedirep, Paris, 1987.
  • Salvini, S., La grande épopée des sports de combat et arts martiaux, in magazine Karaté, 1985.
  • Savodelli, J., Do-Tuong, A., La boxe thaï, Éditions Amphora, Paris, 1989.
  • Than (Gyi), B., Manuel of the bando discipline, National bando Association, 1946-1968.
  • W.K.A. Head office, History, Royaume-Uni, 2000.
  • LOUISET, R., Les Origines Martiales, Editions Book Editions, Paris, 2021