Bataille de Sankt Leonhard in Passeier

La bataille de Sankt Leonhard in Passeier se déroule du 18 au , lors de la rébellion tyrolienne de 1809.

Bataille de Sankt Leonhard in Passeier
Description de cette image, également commentée ci-après
Informations générales
Date 18 -
Lieu San Leonardo in Passiria
Issue Victoire tyrolienne
Belligérants
Drapeau de l'Empire français Empire français Tyrol
Commandants
• Doreille Andreas Hofer
Forces en présence
1 200 hommes 4 000 hommes
Pertes
230 morts
800 prisonniers
Inconnues

Rébellion du Tyrol

Batailles

Coordonnées 46° 49′ 00″ nord, 11° 15′ 00″ est
Géolocalisation sur la carte : Italie
(Voir situation sur carte : Italie)
Bataille de Sankt Leonhard in Passeier
Géolocalisation sur la carte : Trentin-Haut-Adige
(Voir situation sur carte : Trentin-Haut-Adige)
Bataille de Sankt Leonhard in Passeier
Géolocalisation sur la carte : Europe
(Voir situation sur carte : Europe)
Bataille de Sankt Leonhard in Passeier

Déroulement

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Vue en 2016, de l'entrée du cimetière français de Sankt Leonhard in Passeier.
 
Plaques du cimetière français de Sankt Leonhard in Passeier.

Informé de la continuation de l'insurrection dans le sud du Tyrol, le général Louis Baraguey d'Hilliers donne l'ordre d'envoyer 1 200 fantassins français en poste à Sterzing se rendre sur Meran. Informé de l'arrivée de cette colonne, Andreas Hofer ordonne à ses hommes de cesser la poursuite des Italiens de Rusca. Le , les Français sont attaqués par les Tyroliens à Sankt Leonhard. Inférieurs en nombre, les Français se retranchent dans l'église et le cimetière. Après quatre jours de combats au corps à corps, les assiégés capitulent, 800 d'entre eux sont faits prisonniers et conduits par Joachim Haspinger sur Vinschgau[1].

Victorieux, Hofer publie une proclamation :

« Mes très chers frères, voici un nouvel exemple de l'assistance divine. L'ennemi est en déroute. Aussi vous voyez que Dieu nous a choisis pour son peuple chéri et nous engage à battre une nation étrangère, la plus forte qui existe sur terre. Nous nous battons comme de vieux chevaliers ; et Dieu et notre Sainte Vierge nous donneront la bénédiction. Après la guerre, nous pourrons vivre tranquille sous le sceptre de l'empereur d'Autriche qui, à n'en pas douter, redeviendra maître de notre pays. Surtout ne perdez pas courage[1]. »

Cette ultime victoire tyrolienne resta cependant sans lendemain, quelques jours plus tard, à la suite de l'arrivée de renforts français, les troupes de Hofer prennent la fuite et se dispersent[1].

Bibliographie

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Notes et références

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