Béatrice Marre

femme politique et haute fonctionnaire française

Béatrice Marre, née le à Paris dans le 16e arrondissement, est une préfète et femme politique française, ancienne proche collaboratrice de François Mitterrand et membre du Parti socialiste de 1977 à 2012.

Béatrice Marre
Illustration.
Béatrice Marre tractant sur le marché de la porte de Saint-Cloud dans le 16e arrondissement de Paris.
Fonctions
Députée française

(5 ans et 6 jours)
Élection 1er juin 1997
Circonscription 2e de l'Oise
Législature XIe (Cinquième République)
Groupe politique SOC
Prédécesseur Jean-François Mancel
Successeur Jean-François Mancel
Maire de Noailles

(7 ans)
Prédécesseur Raphaël Perquy
Successeur Bernard Villeneuve
Conseillère municipale de Millau

(4 ans)
Présidente de la commission départementale de médiation du DALO
En fonction depuis
(10 ans)
Biographie
Date de naissance (72 ans)
Lieu de naissance 16e arrondissement de Paris
Nationalité Française
Parti politique Parti socialiste (jusqu'en 2012)
Diplômée de Institut d'études politiques de Paris
Profession Haut-fonctionnaire
Religion Catholique
Résidence 16e arrondissement de Paris

Béatrice Marre
Maires de Noailles

Originaire de Lozère, ancienne maire de Noailles (2001-2008) et députée de l'Oise (1997-2002) puis élue de Millau (Aveyron) (2008-2014), elle est désignée en 2019 par Anne Hidalgo pour mener la liste « Paris en commun » dans le 16e arrondissement de Paris pour les municipales de mars 2020. Elle est battue.

Biographie

modifier

Directrice de cabinet du préfet du Gard de 1984 à 1985, sous-préfète de l'arrondissement de Château-Chinon de 1985 à 1987, elle devient cheffe de cabinet du Président de la République François Mitterrand durant tout son second septennat de 1988 à 1995. Depuis 1996, elle est également préfète hors-cadre.

Elle est ensuite élue députée en juin 1997, pour la XIe législature (1997-2002), dans la 2e circonscription de l'Oise sous l'étiquette du groupe socialiste (PS), à l'occasion d'une triangulaire l'opposant à Jean-François Mancel et à un candidat du Front national avec 42,5 % des suffrages. Après sa défaite aux législatives en 2002 (45 %), elle est déclarée inéligible pour un an par le Conseil constitutionnel en 2003[1], à la suite du rejet de ses comptes de campagne par la CNCCFP.

Sans attendre la fin de son mandat de maire de Noailles (2001 à 2008) elle se présente sans succès[2] aux législatives de 2007 dans l'Aveyron puis est élue conseillère municipale de Millau, en mars 2008, sur la liste du maire Guy Durand. En 2012, elle se présente à nouveau aux élections législatives, dans la troisième circonscription de l'Aveyron, face au député sortant Union pour un mouvement populaire (UMP) et une candidate écologiste (EÉLV), soutenue par le PS. Cette candidature dissidente lui vaut l'exclusion du PS.

En septembre 2014, elle est nommée présidente de la Commission départementale de médiation DALO (droit au logement opposable) de Paris par le préfet de la région Île-de-France, préfet de Paris[3].

En novembre 2019, Béatrice Marre a été choisie comme tête de liste par Anne Hidalgo pour mener la bataille dans le 16e arrondissement de Paris pour les municipales de mars 2020 avec l'association Paris en Commun[4] contre l'avis de la section locale du PS.

Situation personnelle

modifier

Origines familiales et enfance

modifier

Béatrice, Michèle, Marie-Odile Marre[5] est née dans le 16e arrondissement de Paris. Elle est issue d'une famille originaire du nord de la Lozère[6], relativement aisée, de sensibilité politique de droite[7] : son père était ingénieur, formé à l'École centrale de Paris et sa mère psychologue. Elle étudie à l'école catholique de La Providence, à Passy, et passe toute son enfance et son adolescence dans le 16e arrondissement.

Études supérieures

modifier

Elle poursuit son enseignement à l'université de Nanterre, où elle étudie les sciences économiques et la sociologie. Diplômée de ces deux licences, et passionnée par la politique depuis l'âge de 12 ans[4], elle intègre l'Institut d'études politiques de Paris (promotion 1974, section service public)[8].

Après Sciences Po, elle entre à la Société générale tout en militant au Parti socialiste.

Parcours professionnel et politique

modifier

Débuts politiques

modifier

Elle adhère au Parti socialiste en 1977, et en conservera la carte pendant 35 ans jusqu'à son exclusion en 2012 pour sa candidature dissidente. Elle en devient en 1979 la déléguée générale à l’administration. Durant l'élection présidentielle de 1981, elle est chargée d'organiser les grands meetings régionaux du candidat François Mitterrand.

Le soir de la victoire de la gauche à l'élection présidentielle, le 10 mai 1981, elle organise le rassemblement populaire sur la place de la Bastille qu'elle raconte dans son ouvrage : « On a repris la Bastille ! 10 mai 1981 ».

Elle se chargera ensuite de préparer la cérémonie d’investiture de François Mitterrand, ainsi que la campagne des législatives. À la suite de l'élection de celui-ci, elle supervise également le déménagement du PS rue de Solférino[9]

Après avoir épaulé Paul Quilès dans sa campagne municipale de 1983 à Paris, elle entre comme chargé de mission au cabinet de Joseph Franceschi, secrétaire d'État chargé de la Sécurité publique[10].

Carrière préfectorale

modifier

Dix-huit mois plus tard, elle est nommée sous-préfet, directeur du cabinet du préfet du Gard, fonction qu'elle occupe de 1984 à 1985 avant de devenir commissaire adjoint de la République[11] de Château-Chinon, fief de François Mitterrand dans la Nièvre. Jusque là administrateur civil, elle est nommée préfet en janvier 1995[12] par François Mitterrand[13], président de la République, sur proposition de son Premier ministre Édouard Balladur.

Elle est nommée préfet hors cadre, c'est-à-dire sans affectation[14], en février 1996[15], puis à nouveau en juin 2002[16] après avoir été nommée en position de détachement pendant la durée de son mandat de député[17]. Entre la fin de ses fonctions à l'Elysée et son élection à l'Assemblée nationale, Béatrice Marre a également été affectée au Centre sources d'Europe[18].

En 2006, elle est nommée membre titulaire de la commission de recours contre les décisions de refus de visa d'entrée en France en tant que représentante du ministre de l'Intérieur, Nicolas Sarkozy[19].

Cabinet du président de la République

modifier

Elle intègre en 1987 le cabinet du président de la République, François Mitterrand, en tant que conseillère technique chargée de l'organisation et du courrier[11]. À la réélection de ce dernier en 1988, elle devient son chef de cabinet[11] pour la durée de son mandat. Elle doit notamment gérer, en 1994, les conséquences du suicide de François de Grossouvre dans son bureau de l'Elysée[20].

À la mort de celui-ci en 1996, elle organise ses obsèques à Jarnac (Charente). Béatrice Marre est présentée par le journaliste Jean Hatzfeld comme l'une des « femmes dont la proximité professionnelle et affective (…) était indispensable »[21] à François Mitterrand.

Tête de liste en Lozère (1992)

modifier

En 1992, en Languedoc-Roussillon, le maire et conseiller général PS de Florac est « évincé au profit de » Béatrice Marre, qui mène la liste de la majorité présidentielle aux élections régionales en Lozère, département du nord duquel elle est originaire[6]. En plus des contextes national et local difficiles pour la majorité, la confession catholique aurait représentée un handicap supplémentaire dans un département « où le PS tire sa force des terres protestantes »[6]. Sa liste arrive en 2e position avec 18,39 % des suffrages tandis que la droite parlementaire en mobilise 63,29 %, ce qui lui permet d'emporter les trois sièges à pourvoir[6].

Élue dans l'Oise (1997-2008)

modifier

« Envoyée sur le quota des candidates féminines » par le PS[22], elle s'implante dans l'Oise en 1996 où elle est introduite par Walter Amsallem, maire socialiste de Beauvais[23] cependant qu'il soutenait dans sa ville l'ascension politique de Sylvie Houssin, pressentie pour lui succéder[24].

Une victoire historique face à Jean-François Mancel
modifier

Elle est investie pour les élections législatives de 1997 face au sortant Jean-François Mancel, secrétaire général du RPR et élu fortement implanté, mais fragilisé par une enquête préliminaire[22]. Béatrice Marre est si peu connue que Jean-François Mancel s’amuse de n’avoir « pas d’adversaire »[4]. Néanmoins, à l'issue d'une triangulaire avec le Front national, elle est élue députée[25] avec 42,54 % des suffrages.

Elle sera ensuite l'une des trois premières femmes à siéger à la commission des Finances, de l'Économie générale et du contrôle budgétaire. Elle fait partie du collège de députés siégeant au Conseil national de l'aménagement et du développement du territoire[26],[27]. Lors de son mandat, elle vote en faveur du Pacte civil de solidarité (PACS) en décembre 1998[28] après s'être exprimée pour qu'il soit possible de conclure un Pacs au sein d'une fratrie ou entre cousins, oncles et tantes en octobre[29].

En 2001, elle est élue maire de Noailles[30], à deux reprises. D'abord en mars, où son équipe n'obtient qu'un siège d'avance sur l'opposition, que sa liste perd à la suite d'un décès. Béatrice Marre et une partie de ses colistiers démissionnent alors volontairement en juin pour provoquer un nouveau scrutin à l'issue duquel l'intégralité de sa liste est élue[31].

Échec en 2002, inéligibilité en 2003 et nouveaux échecs en 2004
modifier

En 2002, elle est candidate à sa succession aux législatives et perd au second tour, avec 45,01 % des suffrages, dans un duel l'opposant à Jean-François Mancel (UMP). Elle est déclarée inéligible pour un an par le Conseil constitutionnel en 2003[1], à la suite du rejet de ses comptes de campagne par la CNCCFP qui a relevé le règlement par Béatrice Marre, dans des conditions illégales, d'environ 2000 euros de dépenses électorales[1].

Devenue rééligible, elle est candidate en 2004 aux élections cantonales à Noailles (où elle échoue au second tour dans une triangulaire l'opposant au FN et à Jean-François Mancel) puis en 8e position aux élections européennes[32] sur la liste socialiste menée par Henri Weber dans la circonscription Nord-Ouest, qui obtiendra cinq élus.

En 2006, elle n'est pas désignée candidate par les militants socialistes de l'Oise, qui lui préfère Sylvie Houssin[33], conseillère générale de Beauvais[34]. Jean-François Mancel salue alors sa « compétence » et estime que son parti l'a « assassinée d'un coup de poignard dans le dos »[35]. Elle annonce peu après son départ pour l'Aveyron où elle est parachutée par le bureau exécutif du PS. Elle confirme dans la foulée qu'elle ne se représentera aux élections municipales de 2008 à Noailles, mais qu'elle restera en fonction jusqu'à la fin de son mandat « Je ne céderai rien. Aujourd'hui, il est possible de faire campagne dans l'Aveyron et d'être maire dans l'Oise »[34].

Aux municipales de 2008, la ville de Noailles repasse à droite.

Élue dans l'Aveyron (2007-2014)

modifier

En 2007, elle est investie par le PS dans la troisième circonscription de l'Aveyron, face à Alain Marc député sortant de l'Union pour un mouvement populaire (UMP). Bien que Béatrice Marre le mette en ballottage, Alain Marc est largement réélu (57,67 %) au second tour[2].

Béatrice Marre est élue conseillère municipale de Millau, dans l'Aveyron en mars 2008, sur la liste du maire Guy Durand.

En 2012, elle se présente à nouveau aux élections législatives, toujours dans la troisième circonscription de l'Aveyron, mais sans l'investiture du PS, accordée à Marie-Thérèse Foulquier, candidate écologiste (EÉLV) également soutenue le Parti radical de gauche. Cette candidature dissidente lui vaut l'exclusion du PS[36]. Avec 15,50 % des voix, Béatrice Marre est éliminée dès le premier tour.

Conseillère de Nicole Bricq

modifier

Elle est nommée en décembre 2012[37] conseillère auprès Nicole Bricq, ministre du Commerce extérieur au sein du gouvernement Ayrault II. Sur cette nomination, elle répond : « J'avais fait savoir à la rentrée de septembre 2012 que j'étais disponible. Nicole Bricq est une amie de 35 ans. Nous étions d'ailleurs deux des trois premières femmes à faire partie de la commission des Finances à l'Assemblée nationale en 1997 »[38].

Elle travaille alors à la préparation d'une feuille de route fixée par le président de la République en ce qui concerne la transition écologique et énergétique des entreprises.

Implantation politique en Île-de-France

modifier

Élections municipales de 1983

modifier

En 1982 et 1983, Béatrice Marre dirige la campagne[10] de Paul Quilès, chef de file du PS aux élections municipales, à l'issue desquelles la gauche est battue au Conseil de Paris et dans les vingt mairies d'arrondissement, Jacques Chirac réalisant pour la première fois le « grand chelem »[39].

Président de la Commission départementale de médiation (DALO)

modifier

En septembre 2014, elle est nommée présidente de la commission départementale de médiation DALO (droit au logement opposable) de Paris par le préfet de la région Île-de-France, préfet de Paris[3], commission qu'elle préside toujours.

Candidate dans le 16e arrondissement de Paris pour les élections municipales de 2020

modifier

En novembre 2019, Béatrice Marre a été désignée comme tête de liste par Anne Hidalgo pour mener la liste « Paris en Commun » (PS-PCF) dans le 16e arrondissement de Paris pour les élections municipales de mars 2020[40]. Ce choix va à l'encontre de celui de la section du PS de l'arrondissement, qui avait désigné Pierre-Alain Weill[4], conseiller d'arrondissement sortant[41]. Elle est battue, sa liste obtenant 8,1 % des suffrages exprimés.

Responsabilités au sein du Parti socialiste (PS)

modifier

Membre du courant de François Hollande[34], Béatrice Marre s'investit au sein des instances du Parti socialiste et occupe successivement plusieurs responsabilités :

  • 2003-2004 : Déléguée nationale chargée du commerce international auprès de Pierre Moscovici
  • 2004-2005 : Secrétaire nationale à l’environnement et l’agriculture, auprès de François Hollande
  • 2005 : Responsable du groupe de travail sur l’environnement et le développement durable pour l’élection présidentielle de 2007
  • 2005-2008 : Secrétaire nationale à l’environnement et au développement durable

Prises de position

modifier

Industrie du tabac

modifier

Durant son mandat de députée, Béatrice Marre est membre du Club des parlementaires fumeurs de havanes[42],[43], rassemblement informel d'élus[44], lieu de convivialité, également présenté par la presse comme un lobby[45] dont l'objet est d'« être étroitement associé aux producteurs, importateurs et distributeurs de havanes (…), à la législation sur le tabac et aux intérêts franco-cubains »[45].

Environnement et lutte contre le réchauffement climatique

modifier

En 2006, en tant que secrétaire nationale du Parti socialiste au développement durable, elle défend la réduction de la production et de la consommation d'énergies fossiles, tout en appelant à un effort d’investissement dans la recherche et le développement des énergies renouvelables pour rattraper ce qu'elle estime être le retard de la France[46] en la matière. La même année, elle salue la publication du rapport de Nicolas Stern et sa préconisation de réserver 1% du PIB mondial à la lutte contre le réchauffement climatique, position défendue par le Parti socialiste à travers le principe du pollueur-payeur[47]. En 2008, le PS inscrit le développement durable à l'article 3 de ses « finalités fondamentales », ce que salue Béatrice Marre, « Pour nous, il est majeur que le PS intègre le caractère indissociable de l'homme et de la planète sur laquelle il vit »[48].

Construction européenne

modifier

Elle milite en faveur de la construction européenne pour laquelle elle appelle avec le Parti socialiste et le président de la République, François Mitterrand à voter « oui » au référendum sur le traité de Maastricht en 1992, ainsi que sur le traité constitutionnel de 2005 avec François Hollande, et les différents traités successifs. En 2004, elle publie une tribune appelant à l'adoption du traité de Lisbonne en ce qu'il permettrait d'approfondir l'intégration européenne et clarifier le fonctionnement de l'Union européenne alors que celle-ci compte près de 25 membres[49].

Béatrice Marre a été vice-présidente nationale du Mouvement européen-France dans les années 2000[50].

Commerce international

modifier

Alors que se tiennent en 1999 à Seattle aux États-Unis, des négociations pour réformer l'Organisation mondiale du commerce (OMC), elle publie une tribune pour soutenir l'action de Pascal Lamy et pour appeler à une réforme qui permettrait une meilleure gouvernance mondiale « On a assisté en direct à la naissance de la démocratie planétaire » avec des règles acceptées par tous et une régulation du libre échange. Elle souligne que ces négociations doivent avant tout aboutir à un fonctionnement davantage transparent de l'organisation internationale[51].

Harcèlement sexuel

modifier

En octobre 2017, Béatrice Marre est cosignataire d'une tribune qui prend la défense de Pierre Joxe[52] : « [Nous] exprimons notre indignation face aux accusations qui portent atteinte à l’honneur de Pierre Joxe (…) et aspirons à ce qu'[il] lui soit rendu sans délai et sans réserve », accusé, après l'émergence du Mouvement MeToo, d'agression sexuelle par l'écrivaine Ariane Fornia, condamnée pour diffamation en janvier 2020 en première instance[53].

Décentralisation

modifier

Le 20 décembre 2019, Béatrice Marre avec les 16 autres candidats de Paris en commun aux élections municipales de mars 2020 signent une tribune dans le Journal du Dimanche pour demander davantage de décentralisation de l'État vers les collectivités territoriales et plus particulièrement pour Paris qui de par son statut de capitale est soumise à des contraintes réglementaires supplémentaires.

Cette tribune demande par exemple à l'État de laisser les collectivités territoriales fixer le montant des amendes pour les incivilités tels que le jet de détritus ou l'affichage sauvage afin qu'elles soient davantage dissuasives, ou encore de pouvoir fixer le nombre de nuitées maximales autorisées pour les meublés touristiques comme Airbnb. Or, dans les deux cas, c'est l'État seul qui décide. Il s'agit à travers cette tribune de clarifier les missions et périmètres d'intervention de chacun pour simplifier l'action publique et améliorer sa lisibilité auprès des citoyens et citoyennes[54].

Détail des mandats et candidatures

modifier
  • 1992 : tête de liste du PS aux élections régionales en Lozère (non élue)
  • 1997 - 2002 : Députée de l'Oise
  • 2001 - 2008 : Maire de Noailles (Oise)
  • 2002 : candidate aux législatives dans l'Oise (battue au 2e tour)
  • 2004 : candidate aux cantonales dans le canton de Noailles (battue au 2e tour)
  • 2004 : candidate aux européennes dans la circonscription Nord-Ouest (non élue)
  • 2007 : candidate aux législatives dans l'Aveyron (battue au 2e tour)
  • 2008 - 2014 : conseillère municipale de Millau (Aveyron)
  • 2012 : candidate aux législatives dans l'Aveyron (non qualifiée pour le 2e tour)

Publications

modifier

Marre Béatrice & Quilès Paul, On a repris la Bastille ! 10 mai 1981. Fondation Jean Jaurès, 2011. (ISBN 978-2-36244-016-8)[55]

Marre Béatrice, Rapport d'information : De la mondialisation subie au développement contrôlé: les enjeux de la Conférence de Seattle 30 novembre. Assemblée Nationale, 1999[56].

Décoration

modifier

  Chevalière de la Légion d'honneur en 2015 par le président de la République française François Hollande, en reconnaissance de ses 40 années de service[57],[58].

Notes et références

modifier
  1. a b et c « Décision no 2002-2987 AN du 9 avril 2003 », sur Conseil constitutionnel (consulté le )
  2. a et b « Résultats 3e circonscription de l'Aveyron - Législatives 2007 - 1er et 2nd tour », sur Le Monde.fr (consulté le )
  3. a et b BFMTV, « Municipales à Paris: le mouvement d'Anne Hidalgo, Paris en Commun, dévoile de nouvelles têtes de liste », sur BFMTV (consulté le )
  4. a b c et d « A Paris, la préfète de Mitterrand à l’assaut du 16e arrondissement », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le )
  5. « Légifrance - Publications officielles - Journal officiel - Décret du 31 décembre 2014 portant promotion et nomination », sur www.legifrance.gouv.fr (consulté le )
  6. a b c et d Christophe Arpaillange et Jean-Paul Cheylan, « Les élections de mars 1992 en Languedoc-Roussillon : entre nationalisation des votes et restructuration du système notabiliaire. », Pôle Sud, vol. 2, no 1,‎ , p. 15–42 (DOI 10.3406/pole.1995.887, lire en ligne, consulté le )
  7. « À l’époque, j’étais en rupture avec ma famille qui est plutôt à droite, pour ne pas dire plus. », sur midilibre.fr (consulté le )
  8. « Sciences Po Alumni », sur Sciences Po Alumni (consulté le )
  9. « Béatrice Marre nous parle de François Mitterrand », sur midilibre.fr (consulté le )
  10. a et b « Mission Béatrice MARRE », sur Les Echos, (consulté le )
  11. a b et c « Mlle Marre, chef de cabinet de M. Mitterrand », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  12. « Les collaborateurs du président de la République sont presque tous recasés », sur Libération.fr, (consulté le )
  13. Décrets du 20 janvier 1995 portant nomination de préfets (lire en ligne)
  14. Paris Match, « Le scandale des "préfets fantômes" », sur parismatch.com (consulté le )
  15. « Légifrance - Publications officielles - Journal officiel - Décrets du 26 février 1996 portant nomination de préfets », sur beta.legifrance.gouv.fr (consulté le )
  16. « Légifrance - Publications officielles - Journal officiel - Décret du 25 juin 2002 portant nomination d'une préfète », sur beta.legifrance.gouv.fr (consulté le )
  17. « Légifrance - Publications officielles - Journal officiel - Décret du 11 juin 1997 portant détachement (administration préfectorale) », sur beta.legifrance.gouv.fr (consulté le )
  18. « Neuf départements et une région vont changer de préfet », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  19. « Légifrance - Publications officielles - Journal officiel - Décret du 1er août 2006 portant nomination à la commission de recours contre les décisions de refus de visa d'entrée en France - Mme Marre (Béatrice) », sur beta.legifrance.gouv.fr (consulté le )
  20. Nathalie Raulin, « François de Grossouvre, l’ombre d’un président », sur Libération.fr, (consulté le )
  21. Jean HATZFELD, « Jarnac, dernière terre d'élection dans l'intimité.François Mitterrand repose auprès de ses parents. », sur Libération.fr, (consulté le )
  22. a et b Jean-Dominique Merchet, « Legislatives 97. Mancel cumule les désaveux. Dans l'Oise, sa gestion du conseil général met en danger le numéro 2 du RPR. », sur Libération.fr, (consulté le )
  23. « Béatrice Marre, mitterrandienne discrète, défie Jean-François Mancel dans son fief de l'Oise », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  24. « Le maire propose à Sylvie Houssin l’urbanisme et le logement sur la liste qu’il compose en 1995. Elle prend sa carte au PS. Au scrutin suivant, la voilà promue seconde de liste, première adjointe putative ! Mais la défaite, que personne n’a vu venir, survient deux mois après la remise de la Légion d’honneur. », sur Courrier picard (consulté le )
  25. « Mme Béatrice Marre », sur www.assemblee-nationale.fr (consulté le )
  26. « Légifrance - Publications officielles - Journal officiel - Arrêté du 9 septembre 1997 modifiant l'arrêté du 2 février 1996 établissant la liste des membres du Conseil national de l'aménagement et du développement du territoire », sur beta.legifrance.gouv.fr (consulté le )
  27. « Légifrance - Publications officielles - Journal officiel - Arrêté du 24 janvier 2001 établissant la liste des membres du Conseil national de l'aménagement et du développement du territoire », sur beta.legifrance.gouv.fr (consulté le )
  28. « ANALYSE DU SCRUTIN no 155 - Séance du 9 décembre 1998SCRUTIN PUBLIC SUR l'ensemble de la proposition de loi relative au pacte civil de solidarité. », sur www.assemblee-nationale.fr (consulté le )
  29. Blandine GROSJEAN et Judith PERRIGNON, « Béatrice Marre (Oise) lâche: "J'ai pas bien compris. Pourquoi il n'y aurait que les frères. Et pas les cousins et les oncles" », sur Libération.fr, (consulté le )
  30. Par O. D. Le 17 juin 2001 à 00h00, « Béatrice Marre maire de Noailles pour la deuxième fois », sur leparisien.fr, (consulté le )
  31. Par Patrick CaffinLe 11 juin 2001 à 00h00, « Béatrice Marre réussit l'impossible », sur leparisien.fr, (consulté le )
  32. « Légifrance - Publications officielles - Journal officiel - Arrêté du 28 mai 2004 dressant la liste des candidats à l'élection des représentants au Parlement européen du 13 juin 2004 », sur beta.legifrance.gouv.fr (consulté le )
  33. Par P. C. Le 26 septembre 2007 à 00h00, « Béatrice Marre (PS) ne se représentera pas », sur leparisien.fr, (consulté le )
  34. a b et c Par P. CaLe 21 septembre 2006 à 00h00, « Béatrice Marre restera maire jusqu'au bout », sur leparisien.fr, (consulté le )
  35. Par O. B. Le 17 octobre 2006 à 00h00, « Quand Mancel fait l'éloge de Béatrice Marre », sur leparisien.fr, (consulté le )
  36. « Béatrice Marre et Jean-Louis Cabanes exclus du Parti socialiste », sur midilibre.fr (consulté le )
  37. « Légifrance - Publications officielles - Journal officiel - Arrêté du 27 décembre 2012 portant nomination au cabinet de la ministre », sur beta.legifrance.gouv.fr (consulté le )
  38. « Rodez. Béatrice Marre, le rebondissement », sur ladepeche.fr (consulté le ).
  39. « De 1977 à 2014, revivez l'évolution de la couleur politique des arrondissements parisiens en un GIF », sur Slate.fr, (consulté le )
  40. Le JDD, « Municipales à Paris : en attendant d'être candidate, Anne Hidalgo a désormais toutes ses têtes de liste », sur lejdd.fr (consulté le )
  41. « M. Pierre-Alain WEILL », sur www.mairie16.paris.fr (consulté le )
  42. Judith PERRIGNON, « Drôles de dames au Parti socialiste. Trois itinéraires de femmes élues dans les «circonscriptions réservées». », sur Libération.fr, (consulté le )
  43. « Le cigare, un projet politique », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  44. « Les clubs parlementaires, ce "curieux mélange des genres" », sur RTL.fr (consulté le )
  45. a et b Par Jean DarriulatLe 1 novembre 2002 à 00h00, « Un lobby parlementaire défend son cigare », sur leparisien.fr, (consulté le )
  46. « Béatrice Marre, énergies renouvelables - Vidéo dailymotion », sur Dailymotion (consulté le )
  47. « B. Marre : réaction au rapport de Nicholas Stern » (consulté le )
  48. « Environnement : un objectif majeur et des débats persistants », sur Les Echos, (consulté le )
  49. « Le oui, étape vers la construction », sur Libération.fr, (consulté le )
  50. Le 7 avril 2005 à 00h00, « Des pasionarias », sur leparisien.fr, (consulté le )
  51. « Pour en finir avec Seattle. La transparence a prévalu sur l'ordre ancien et branlant défendu par les Etats-Unis. Un grand pas, mais il faut maintenant réformer l'OMC. Une démocratie en gestation. », sur Libération.fr, (consulté le )
  52. « Harcèlement : d’ex collaboratrices de Pierre Joxe prennent sa défense », sur France 3 Bourgogne-Franche-Comté (consulté le )
  53. « Ariane Fornia condamnée pour diffamation après avoir accusé Pierre Joxe d'agression sexuelle », sur www.cnews.fr (consulté le )
  54. Le JDD, « TRIBUNE. Les têtes de liste d'Anne Hidalgo demandent davantage de décentralisation », sur lejdd.fr (consulté le )
  55. Marre, Béatrice et Quilès, Paul,, On a repris la Bastille! 10 mai 1981, Jean Jaurès Fondation, (ISBN 978-2-36244-016-8 et 2-36244-016-8, OCLC 758716688, lire en ligne)
  56. De la mondialisation subie au développement contrôlé: les enjeux de la Conférence de Seattle 30 novembre - 3 décembre 1999, Assemblée nationale, (lire en ligne)
  57. « Lelab Europe1 - le meilleur de l’actualité politique sur le web », sur lelab.europe1.fr (consulté le )
  58. Le 15 février 2016 à 07h00, « L'ex-maire (PS) promue chevalier de la Légion d'honneur », sur leparisien.fr, (consulté le )

Liens externes

modifier