Avenue de Suffren

avenue de Paris, en France

L’avenue de Suffren[Note 1] est une avenue qui délimite les 7e et 15e arrondissements de Paris.

7e, 15e arrts
Avenue de Suffren
Voir la photo.
L'avenue en août 2021.
Voir la plaque.
Situation
Arrondissements 7e
15e
Quartiers Grenelle
Gros-Caillou
Début Quai Branly
Fin Boulevard Garibaldi
Morphologie
Longueur 1 850 m
Largeur 25 m
Historique
Création ~1770
Géocodification
Ville de Paris 8728
DGI 9114
Géolocalisation sur la carte : Paris
(Voir situation sur carte : Paris)
Avenue de Suffren
Images sur Wikimedia Commons Images sur Wikimedia Commons

Situation et accès

modifier

L’avenue de Suffren commence quai Branly et aboutit boulevard Garibaldi au niveau de la place de la République-de-Panama.

Elle croise l’avenue de La Motte-Picquet, l’avenue de Lowendal, l’avenue de Ségur et la rue Pérignon.

La rue de Buenos-Aires, l’avenue Octave-Gréard, la rue Jean-Rey, la rue du Général-Lambert, la rue Desaix, l’avenue Joseph-Bouvard, la rue Jean-Pierre-Bloch, la rue Champfleury, la rue de Presles, l’avenue du Général-Détrie, la rue de la Fédération, la rue Jean-Carriès, la rue Dupleix, l’avenue de Champaubert, la rue du Laos, la rue de l'Abbé-Roger-Derry, la rue Mario-Nikis, la rue Chasseloup-Laubat, la rue Valentin-Haüy, la rue Bellart, la rue Rosa-Bonheur, la rue Barthélemy commencent ou finissent avenue de Suffren.

La station de métro Ségur sur la ligne 10 se situe sur l'avenue de Suffren au croisement de la rue Pérignon. Cette ligne de métro suit le tracé de l'avenue jusqu'à la station voisine La Motte-Picquet - Grenelle qui dessert l'avenue de Suffren près du croisement avec l'avenue de La Motte-Picquet.

Origine du nom

modifier
 
Suffren en grand uniforme d'officier général de la Marine, portrait de Pierre-André de Suffren, réalisé probablement lors du voyage du bailli en Italie.

L'avenue tire son nom du vice-amiral français Pierre André de Suffren (1729-1788).

Historique

modifier

L'avenue est formée entre les actuels quai Branly et avenue de Lowendal lors de la formation du Champ-de-Mars vers 1770[1]. En 1838, le ministre des Finances est autorisé à céder à la ville de Paris cette avenue[2].

En 1867, le prolongement de l'avenue jusqu'à la rencontre de la rue Barthélemy et du boulevard de Grenelle (actuel boulevard Garibaldi) est déclaré d'utilité publique[3]. L'avenue vient toutefois buter sur les abattoirs de Grenelle. Après la destruction des cet établissement, elle est prolongée au-delà du no 155 entre la rue Bellart et le boulevard Garibaldi[4].

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire

modifier

Notes et références

modifier
  1. La prononciation correcte du patronyme Suffren est « Suffrin » et non « Suffrène » car le Bailli de Suffren était provençal et non breton.

Références

modifier
  1. Félix et Louis Lazare, Dictionnaire administratif et historique des rues de Paris et de ses monuments, édition de 1844, p. 622 [lire en ligne].
  2. Adolphe Alphand (dir.), Adrien Deville et Émile Hochereau, Ville de Paris : recueil des lettres patentes, ordonnances royales, décrets et arrêtés préfectoraux concernant les voies publiques, Paris, Imprimerie nouvelle (association ouvrière), (lire en ligne), « Ordonnance du 19 mars 1838 », p. 150.
  3. Alphand, « Décret du 31 juillet 1867 », p. 377 [lire en ligne].
  4. Plan parcellaire municipal de Paris (fin XIXe), plan 58e quartier « Necker », 92e feuille, échelle 1/500, cote PP/11795/D.
  5. Paul Abran, « Paris : à 200 m de la tour Eiffel, le très convoité ‟îlot Chirac” en passe d’être vendu », Le Parisien, 26 octobre 2024.
  6. « L’Octave Gréard », sur pss-archi.eu.
  7. Alain Gibert, « Le phare du Trocadéro, un devoir de mémoire », Société historique d'Auteuil et de Passy, 2015, consulté le 12 mai 2020.
  8. Brigitte Hermann et Sophie-Marguerite 2010, p. 65.
  9. « Grande roue [74 avenue de Suffren, en cours de démontage] : [photographie de presse] / [Agence Rol] », sur Gallica, (consulté le ).
  10. « La Reconstitution de la Bastille », books.fr, 12 juillet 2019.
  11. « L’Exposition universelle de 1889 à Paris », pariszigzag.fr, consulté le 15 novembre 2021.
  12. « Plaque en hommage à Raymond Tardif et André Aubouet », www.museedelaresistanceenligne.org.
  13. « Liste générale des membres de l'Association », Revue des Études grecques, 1948, 61-286-288, pp. 47-63.
  14. « Histoire des bâtiments du quartier », consulté le 30 avril 2020.

Bibliographie

modifier

Annexes

modifier

Articles connexes

modifier