Alexandre Martel
Alexandre Martel, parfois mieux connu sous le nom d'Anatole, est un réalisateur musical et auteur-compositeur-interprète originaire de Québec. En plus d'avoir publié trois albums studio à son nom, celui-ci est cité comme réalisateur musical d'albums d'Hubert Lenoir, Thierry Larose, Lou-Adrianne Cassidy, Étienne Dufresne et Alex Burger[1].
Surnom | Anatole |
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Naissance | Limoilou, Québec |
Genre musical | musique indépendante, rock alternatif |
Instruments | Chant, guitare |
Années actives | Depuis 2011 |
Labels | Duprince |
Site officiel | https://www.anatole.ca/ |
Carrière musicale
modifierMartel est d'abord connu de la scène musicale québécoise en tant que chanteur et guitariste du groupe pop-rock Mauves[1]. Ceux-ci publient trois albums entre 2011 et 2016.
En 2015, afin de se dissocier artistiquement de Mauves, Alexandre Martel entame une carrière solo sous le pseudonyme d'Anatole[1]. En 2016, celui-ci publie l'album L.A. Tu es des nôtres, un album « à la fois froid et dansant, comme si Chromeo rencontrait Depeche Mode »[2].
Deux ans plus tard, en 2018, il publie Testament sous le label Duprince, un album qui « explore les thèmes de la fin de cycle et du rituel », ainsi que de la relation entre l'artiste et son public[3]. Conjointement, Anatole participe à la réalisation de Darlène, le premier album d'Hubert Lenoir, qui aura un succès commercial important[4]. Celui-ci accompagne Lenoir dans sa tournée de spectacles durant l'été 2018.
En 2022, Anatole publie ce qu'il considère comme son dernier album solo, Alexandre Martel. L'album, qui a comme titre son nom de naissance, « annonce [...] la fin d’Anatole, pour laisser tout l’espace à Alexandre[1]. » Celui-ci se dit prêt à se consacrer entièrement à sa carrière de réalisateur[1].
Réalisation
modifierEn plus de sa carrière musicale, Martel a participé à la réalisation de bon nombre d'albums d'artistes québécois de la relève. On le considère aujourd'hui comme un « réalisateur prisé » de la scène musicale du Québec[5],[6],[7], ainsi qu'un des précurseurs de la nouvelle « scène de Québec »[8].
Malgré sa collaboration initiale avec le groupe The Seasons, c'est grâce à son travail sur l'album solo Darlène du chanteur du groupe, Hubert Lenoir, qu'il se fait vraiment remarquer dans le domaine de la réalisation[9]. Pour son travail, Martel est co-nommé comme « Arrangeur de l'année » et « Réalisateur de disque de l’année » au 40e Gala des prix Félix[10].
Après ce succès commercial, Martel enchaine les réalisations d'album, notamment Thierry Larose (Cantalou, Sprint!), Lou-Adriane Cassidy (Lou-Adriane Cassidy vous dit : Bonsoir), Keith Kouna (Métastases), Alex Burger (Sweet Montérégie), Valence (La nuit s'achève) et Étienne Dufresne (Étienne Dufresne fait des efforts).
Discographie
modifier- Nova
- L.A./Tu es des nôtres
- Baladeur Sony
- Boulevard des crépuscules
- Mon La La Land
- Aspic
- Le grand sommeil
- Discollins
- Supernova
- L.A. AM
- Exode
- Donna la folle
- Testament
- Pluton
- La nausée
- Renaissance
- Aveux
- À sept pas du ciel
- Charognards
- Isaac
- Toune 10
- Toune 2
- Toune 9
- Toune 1
- Toune 6
- Toune 5
- Toune 7
- Toune 8
- Toune 3
Notes et références
modifier- Zone Arts- ICI.Radio-Canada.ca, « Alexandre Martel dit au revoir à Anatole, et bonjour à tout le reste », sur Radio-Canada, (consulté le )
- Philippe Papineau, « L.A./Tu es des nôtres, Anatole », sur Le Devoir, (consulté le )
- Sophie Chartier, « Anatole, tu tueras ce que tu as créé », sur Le Devoir, (consulté le )
- Geneviève Bouchard, Le Soleil, « La libération d'Anatole », sur Le Soleil, (consulté le )
- Josée Lapointe, « Critique d'Alexandre Martel d’Anatole: Quête de pureté », La Presse, (lire en ligne, consulté le )
- Valérie Marcoux, Le Soleil, « Soleil Noir : la douce mort d’Anatole », sur Le Soleil, (consulté le )
- Philippe Renaud, « «Alexandre Martel»: Anatole, bas les masques », sur Le Devoir, (consulté le )
- « Bar l'Escogriffe – PAN M 360 » (consulté le )
- Émilie Côté, « Anatole: « La mort de l’ambition » », La Presse, (lire en ligne, consulté le )
- « Archives 2018 – », sur ADISQ (consulté le )