Agny
Agny est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France. Ses habitants sont appelés les Agninois.
Agny | |||||
La mairie. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Pas-de-Calais | ||||
Arrondissement | Arras | ||||
Intercommunalité | Communauté urbaine d'Arras | ||||
Maire Mandat |
Pascal Dutoit 2020-2026 |
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Code postal | 62217 | ||||
Code commune | 62013 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Agugnois | ||||
Population municipale |
1 879 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 311 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 15′ 39″ nord, 2° 45′ 37″ est | ||||
Altitude | Min. 65 m Max. 98 m |
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Superficie | 6,05 km2 | ||||
Type | Ceinture urbaine | ||||
Unité urbaine | Arras (banlieue) |
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Aire d'attraction | Arras (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton d'Arras-3 | ||||
Législatives | 2e circonscription du Pas-de-Calais | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Pas-de-Calais
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Liens | |||||
Site web | http://agny.fr/ | ||||
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La commune fait partie de la communauté urbaine d'Arras qui regroupe 46 communes et compte 109 776 habitants en 2021.
Géographie
modifierLocalisation
modifierAgny est située dans l'Artois, dans les Hauts-de-France, à 5 km au sud-ouest d'Arras.
Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de cinq communes :
Géologie et relief
modifierLa superficie de la commune est de 6,05 km2 ; son altitude varie de 65 à 98 mètres[1].
Agny est situé à environ 70 mètres d'altitude[2]. Son sol est composé de craie, un type de roche sédimentaire calcaire blanche qui fut notamment exploitée pour l'édification de bâtiments. Le sol est également composé de silex et d'argile. L'argile a été utilisée pour la fabrication des briques servant à la construction de bâtiment ainsi que pour la décoration des façades, au XXe siècle[3].
Hydrographie
modifierLe territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie[4].
La commune est drainée par la rivière le Crinchon, un affluent en rive-droite de la Scarpe (et donc un sous-affluent de l'Escaut) qui prend sa source à Bailleulmont et se jette dans la rivière Scarpe au niveau de la commune de Saint-Nicolas[5].
Climat
modifierEn 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[6]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (3 °C)[7].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 746 mm, avec 11,8 jours de précipitations en janvier et 9 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Wancourt à 8 km à vol d'oiseau[8], est de 10,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 711,4 mm[9],[10]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].
Paysages
modifierLa commune est située dans le paysage régional des grands plateaux artésiens et cambrésiens tel que défini dans l’atlas des paysages de la région Nord-Pas-de-Calais, conçu par la direction régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL)[Note 2],[12]. Ce paysage régional, qui concerne 238 communes, est dominé par les « grandes cultures » de céréales et de betteraves industrielles qui représentent 70 % de la surface agricole utilisée (SAU)[13].
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Agny est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[14]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Arras[Note 3], une agglomération intra-départementale regroupant 15 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 4],[15],[16]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Arras, dont elle est une commune de la couronne[Note 5],[16]. Cette aire, qui regroupe 163 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[17],[18].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (88,3 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (89,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (81,8 %), zones urbanisées (11,7 %), zones agricoles hétérogènes (6,5 %)[19]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Voies de communication et transports
modifierLe territoire de la commune est traversé, du nord au sud par la ligne de chemin de fer de Paris à Lille.
Le 4 décembre 1947, la voie ayant été déboulonnée sur 30 mètres, l'express Paris-Lille déraille entraînant la mort de 20 passagers[20].
La commune se trouve sur la ligne 8 du réseau de bus Artis une filiale de Keolis dont la communauté urbaine d'Arras est l'autorité organisatrice[21].
Risques naturels et technologiques
modifierLe risque sismique est faible sur l'ensemble du territoire communal (zone 2 sur 5 du zonage mis en place en mai 2011), comme dans la majorité du Pas-de-Calais[22].
Toponymie
modifierLe nom de la localité est attesté sous les formes Agni en 1154[23], Aingni en 1261[24], Aignisen 1300[25], Aigni au XVIe siècle[26] jusqu'en 1793 où la commune fut appelée Agny[réf. nécessaire].
Histoire
modifierDes traces d'occupation gallo-romaine ont été mises au jour près du territoire de la commune.
1582 : le , Isabeau de Buissy apporte en mariage, à Charles de Bonnière Souastre, les terres de Naves et d'Agny.
Pendant le XVIe siècle, le seigneur du lieu Jean Caulier fut conseiller de Charles Quint et premier président du Conseil d'Artois.
1605-1610 : une vue tirée des albums de Charles De Croy présente le centre du village. On aperçoit un donjon cylindrique à toiture conique, et l'église.
1654 : le prince de Condé est passé dans le camp espagnol. Il prend ses quartiers à Agny.
1710 : le maréchal de Villars fidèle de Louis XIV installe son quartier général à Agny. Il loge dans le presbytère.
1712 : les troupes ennemies menacent les lignes françaises, au sud d'Arras, Agny est occupé. Pierre Montesquieu d'Artagnan, gouverneur d'Arras se prépare au siège. La victoire de Denain, le mettra fin à cet épisode.
Carte de Cassini
modifierLa carte de Cassini ci-dessus montre qu'au milieu du XVIIIe siècle, Agny était une paroisse située sur la rive droite de la rivière Le Crinchon.
Le château, détruit lors de la première guerre mondiale, est représenté à l'est, ainsi qu'un moulin à vent en bois aujourd'hui disparu.
À la période révolutionnaire, la population compte 616 habitants. Conformément au décret du de l'Assemblée Nationale, elle se rassemble dans l'église le . Il est procédé à l'élection du conseil général de la commune. Le premier maire est Alexis Petit assisté de 5 officiers municipaux, 1 procureur et 12 notables.
La Grande Guerre 1914 - 1918 : la guerre éclate en et dès septembre les troupes cantonnent sur le territoire. Bien vite, le front s'installe à Agny. Il se situe à proximité de la voie ferrée. Un site, chemin du Buisson, offre la possibilité d'appréhender le théâtre des opérations. En , un affrontement violent permet à l'armée allemande de progresser. Mais la bataille la plus cruelle a lieu le . Le 135e régiment d'Infanterie, dont une rue porte le nom, comptera à lui seul 38 officiers et 1 162 hommes tués, blessés ou disparus. Malgré l'âpreté des combats pendant le conflit, la mairie, édifiée en 1860, ne fut pas détruite.
Politique et administration
modifierDécoupage territorial
modifierLa commune se trouve dans l'arrondissement d'Arras du département du Pas-de-Calais.
Commune et intercommunalités
modifierLa commune fait partie de la communauté urbaine d'Arras, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 1998 et qui a succédé au district urbain d'Arras auquel Agny avait adhéré en 1966.
Circonscriptions administratives
modifierLa commune faisait partie depuis 1801 du canton d'Arras-Sud[1]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton d'Arras-3
Circonscriptions électorales
modifierPour l'élection des députés, elle fait partie de la deuxième circonscription du Pas-de-Calais.
Élections municipales et communautaires
modifierTraditionnellement une terre socialiste jusqu'en 2012, la tendance majoritaire de ville a évolué depuis le début des années 2010 vers la droite et l'extrême droite[27],[28],[29],[30],[31],[32],[33].
Administration municipale
modifierLe nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 1 500 à 2 499 habitants, le nombre de membres du conseil municipal est de 19 conseillers[34].
Politique locale
modifierAu terme des élections municipales de 2020 dans le Pas-de-Calais remportées avec quatre voix d'avance par la liste du maire sortant, de fortes tensions apparaissent au sein du conseil municipal juste élu, amenant à la démission neuf conseillers municipaux lors de sa première séance de la mandature 2020-2026[35],[36]. L'effectif du conseil municipal étant alors inférieur au minimum requis, des élections municipales complémentaires sont organisées les 4 et [37], qui voient au premier tour la large défaite de la liste menée par le maire sortant Didier Thuilot au devancée par celle de son opposant Pascal Dutoit et celle menée par Christophe Avronsart, et, au second tour, la victoire de la liste menée par Pascal Dutoit, qui obtient 15 des 19 sièges du conseil municipal[38],[39]
Liste des maires
modifierAutres élections
modifierÉlection présidentielle de 2012
modifierÀ l’élection présidentielle française de 2012, le premier tour, avec 1 274 voix exprimées (76,12 %), a vu arriver en tête François Hollande avec 388 voix (29,98 % des votants) suivi de Nicolas Sarkozy avec 296 voix (22.87 % des votants), Marine Le Pen avec 271 voix (20.94 % des votants) et Jean-Luc Mélenchon avec 145 voix (11.21 % des votants). Le second tour, avec 1 270 voix exprimées (74,71 %), a vu arriver en tête François Hollande avec 696 voix (54.80 % des votants) suivi de Nicolas Sarkozy avec 574 voix (45.20 % des votants).
Élection présidentielle de 2017
modifierÀ l'élection présidentielle de 2017, le premier tour, avec 1 282 voix exprimées (80,58 %), a vu arriver en tête Marine Le Pen avec 334 voix (26.05 % des votants) suivi de Emmanuel Macron avec 314 voix (24.49 % des votants), Jean-Luc Mélenchon avec 218 voix (17.00 % des votants) et François Fillon avec 179 voix (13.96 % des votants). Le second tour, avec 1 102 voix exprimées (69,26 %), a vu arriver en tête Emmanuel Macron avec 639 voix (57.99 % des votants) suivi de Marine Le Pen avec 463 voix (42.01 % des votants).
Équipements et services publics
modifierJustice, sécurité, secours et défense
modifierLa commune dépend du tribunal judiciaire d'Arras, du conseil de prud'hommes d'Arras, de la cour d'appel de Douai, du tribunal de commerce d'Arras, du tribunal administratif de Lille, de la cour administrative d'appel de Douai et du tribunal pour enfants d'Arras[42].
Population et société
modifierDémographie
modifierLes habitants de la commune sont appelés les Agugnois[43].
Évolution démographique
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[44]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[45].
En 2021, la commune comptait 1 879 habitants[Note 6], en évolution de −3,04 % par rapport à 2015 (Pas-de-Calais : −0,76 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Pyramide des âges
modifierEn 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 30,7 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 29,0 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 925 hommes pour 981 femmes, soit un taux de 51,47 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,5 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Économie
modifierRevenus et fiscalité
modifierEn 2019, dans la commune, il y a 796 ménages fiscaux qui comprennent 1920 personnes pour un revenu médian disponible par unité de consommation[Note 7] de 22 960 euros, soit supérieur au revenu national qui est de 21 930 euros[49],[50].
Culture locale et patrimoine
modifierLieux et monuments
modifierMonuments
modifier- La mairie date de 1860 et se situe au 3 rue Ferdinand Buisson. Elle est édifiée, en pierre blanche.
- Le mémorial du 135e Régiment d’infanterie d’Angers a été inauguré en 2005 en hommage aux soldats venus de l’Anjou pendant la troisième offensive de l’Artois ont eu lieu du 25 septembre au 14 octobre 1915. Les troupes françaises du 135e Régiment d’infanterie d’Angers ont pris la première ligne allemande et une partie de la seconde avant de devoir se replier. Dans les combats, on a dénombré en une demi-journée 2 500 morts, dont 1 162 pour ce seul régiment[51].
- Le monument aux morts construit en granit de Belgique est constitué d'ornements tel qu'une guirlande, d'une croix de guerre et d'une statue en fonte bronzée (modèle : Poilu "on ne passe pas"). Il commémore les conflits qui ont eu lieu pendant les Première et Seconde Guerres mondiales. Il fut acheté pour un prix de 22 000 francs[52] au marbrier arrageois Octave Bouchez[53] connu pour avoir installé de nombreux monuments aux morts dans la région d'Arras, avoir occupé plusieurs fonctions syndicales et administratives éminentes et avoir reçu plusieurs décorations pour services désintéressés rendus à la communauté (médaille d’argent de la Mutualité, médaille de bronze d’Hygiène et de Prévoyance sociale)[54].
Liste des noms inscrits au monument aux morts (ordre : alphabétique, croissant)[54] Noms Grades Régiments Dates Notes Arthur-Jules Bastien Soldat de 1re Classe 369e régiment d’infanterie 1892-1917 Victime militaire, tué à l’ennemi (Aisne) Fernand Bastien Soldat de 2e classe 41e régiment d’infanterie, matricule 795 1895-1916 Victime militaire, tué à l’ennemi (Sommes), combats de Lihons Alcide Bienfait Soldat de 2e classe 150e régiment d’infanterie, matricule 267 1891-1916 Victime militaire, morts des suites de blessures (Ille-et-Vilaine)) Lucien Bienfait Soldat de 2e classe 72e régiment d’infanterie, matricule 740 1894-1915 Victime militaire, tué à l’ennemi (Marne) Hermant Boisleux ? ? ? ? Léon-Jules Briand Apprenti marin 2e régiment de marins. 1894-1915 Victime militaire, mort au champ d’honneur (Nieuport,Belgique) Albert-Joseph Cassoret Soldat de 2e classe 107e bataillon de chasseurs à pied, matricule 122 1897-1917 Victime militaire, tué à l’ennemi (Belgique) Jules-Emile-François Cléret
Sergent 233e régiment d’infanterie, matricule 1418 1884-1915 Victime militaire, morts des suites de blessures (Marne) Octave Crépel ? ? ? ? Alexandre-Joseph Darras Soldat de 2e classe 233e régiment d’infanterie, matricule 655 1885-1916 Victime militaire, tué à l’ennemi (Meuse) Jules-Pierre-François Darras ? ? 1887-1914 Victime militaire, tué à l’ennemi (Marne) Narcisse Darras ? ? ? ? Oscar Darras Soldat de 2e classe 18e bataillon de chasseurs à pied, matricule 869 1893-1914 Victime militaire, tué à l’ennemi (à la formation sanitaire de Biarritz) Ulysse Darras Soldat de 2e classe 138e régiment d’infanterie, matricule 1301 1884-1917 Victime militaire, mort des suites d’intoxication au gaz asphyxiant (Marne) Gaston Dehay Dehay
? ? ? ? Henri-Joseph Dehay Soldat de 2e classe 54e régiment d’infanterie, matricule 811 1895-1915 Victime militaire, mort des suites de blessures (Marne) Marius Deltombe Soldat de 2e classe 15e régiment d’artillerie 1896-1916 Victime militaire, tué à l’ennemi (Meuse) Guislain-Joseph Soldat de 2e classe 162e régiment d’infanterie, matricule 887 1893-1916 Victime militaire, mort des suites de blessures (Meurthe-et-Moselle) Guislain- Ulysse Deriencourt 2e canonnier 27e régiment d’artillerie, matricule 888 1893-1916 Victime militaire, tué à l’ennemi (Somme) Alfred Dransart 2e canonnier 27e régiment d’artillerie, matricule 895 1893-1917 Victime militaire, mort des suites de blessures Jean-Baptiste Dubois ? ? ? ? Eugène-Adolphe DUVAL Soldat de 2e classe 233e régiment d’infanterie, matricule 408 1884-1916 Victime militaire, tué à l’ennemi (Somme) Edouard-René-Achille Flahaut 2e canonnier 3e régiment d’artillerie, matricule 806 1894-1916 Victime militaire, mort des suites de blessures (Somme) Jules-Charlemagne Fourcy Canonnier 27e régiment d’artillerie, matricule 907 1893-1917 Victime militaire, mort des suites de blessures (Aisne) Marcel-Maurice Fournier Soldat de 2e classe 110e régiment d’infanterie, matricule 808 1894-1916 Victime militaire, tué à l’ennemi (Somme) Alix Forment ? ? ? ? Camille Grard Soldat de 2e classe 33e régiment d’infanterie, matricule 107 1882-1916 Victime militaire, tué à l’ennemi (Meuse)
Francis Hacart ? ? ?-1889 ? Jules Houriez Soldat de 2e classe 119e régiment d’infanterie, matricule 700 1894-1915 Victime militaire, tué à l’ennemi (Pas-de-Calais) Lucien-Alfred Houriez Maréchal des logis 241e régiment d’infanterie, matricule 930 1893-1918 Victime militaire, mort des suites de maladie contractée en service (Thessalonique, Grèce) Alexandre-François-Joseph Legrand Sergent 233e régiment d’infanterie, matricule 1448 1884-1917 Victime militaire, mort des suites de blessures (Belgique) Ernest Legrand ? ? ? ? Fernand Legrand Soldat de 2e classe 162e régiment d’infanterie, matricule 356 1891-1914 Victime militaire, tué à l’ennemi (Belgique) Hermant Legrand Maître pointeur 15e régiment d’artillerie de campagne, matricule 610 1888-1916 Victime militaire, mort des suites de blessures (Meuse), bataille de Verdun Jules Legrand Soldat de 2e classe 1er régiment d’infanterie, matricule 93 1890-1915 Victime militaire, tué à l’ennemi (Marne) Jules Legrand Soldat de 2e classe 107e régiment d’infanterie, matricule 5 1882-1915 Victime militaire, tué à l’ennemi (Marne) Julie Legrand ? ? ? Victime civile Alexandre Lemaire Soldat de 2e classe 338e régiment d’infanterie, matricule 138 1882-1915 Victime militaire, tué à l’ennemi (Somme) Henri Leterrier Soldat de 2e classe 233e régiment d’infanterie, matricule 1396 1884-1916 Victime militaire, tué à l’ennemi (Meuse) Juliette Level ? ? ? Victime civile François-Camille Level Soldat de 1re classe 4e régiment d’infanterie, matricule 659 1892-1918 Victime militaire, tué à l’ennemi (Marne) Marius-Henri Nirdol Caporal 208e régiment d’infanterie, matricule 959 1893-1917 Victime militaire, tué à l’ennemi (Aisne) Alcide Pierrepont Soldat de 2e classe 4e régiment d’infanterie, matricule 969 1893-1915 Victime militaire, tué à l’ennemi (Meuse) Julien Ravaux Caporal 33e régiment d’infanterie, matricule 1048 1889-1915 Victime militaire, tué à l’ennemi (Marne) Ulysse Ravaux Soldat de 2e classe 17e bataillon de chasseurs alpins, matricule 6238 1896-1918 Victime militaire, mort des suites de blessures (Oise) ugust Richard
? ? ? ? François Vaast Soldat de 2e classe 24e régiment d’infanterie, matricule 1063 1889-1914 Victime militaire, tué à l’ennemi (Marne) Arthur Verdière ? ? ? ?
- Le cimetière militaire d'Agny a été inauguré par les troupes françaises et utilisé par les unités du Commonwealth et les ambulances de campagne de mars 1916 à juin 1917. Deux autres sépultures ont été faites en avril 1918 et en 1923-1924, 137 tombes ont été ramenées des champs de bataille à l'est d'Arras. Les 40 tombes françaises ont été transf��rées. Le cimetière militaire d'Agny contient 408 sépultures du Commonwealth de la Première Guerre mondiale, dont 118 non identifiées et cinq tombes allemandes. Le cimetière a été conçu par Sir Edwin Lutyens[55].
Église Saint-Laurent
modifierL'ancienne église apparaît sur une vue des albums de Charles de Croy, entre 1605 et 1610. Une nouvelle église fut bâtie en 1764. Elle fut démolie pendant la Révolution Française puis reconstruite en 1823 et à nouveau détruite pendant le conflit 1914-1918. L'une des cloches fut récupérée par les armées alliées, notamment britanniques. Elle fut installée dans l'une des principales artères d'Arras et annonça aux Arrageois la victoire de 1918 et la fin des hostilités. Aujourd'hui, la cloche est installée dans les locaux de la mairie.
En entrant dans le bâtiment actuel, on remarque l'unique vitrail qui présente des soldats de la grande guerre, des femmes éplorées et un enfant agenouillé près d'une tombe. Dans le fond, on aperçoit l'ancienne église, en ruines. La partie inférieure comporte les noms des Agnynois morts pour la France pendant la « Grande Guerre ». En bas, à droite, apparaît le nom de l'artiste : J. Benoit, Nancy, 1931.
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Carte postale de l'église avant 1914. -
En 1915, l'église a déjà subi de nombreux bombardements. -
L'église actuelle reconstruite dans les années 1920.
Les « niafs »
modifierLe terme «gnaf» («gniaf») se retrouve dans plusieurs argots régionaux de France. Il est plutôt attribué de manière injurieuse ou méprisante aux cordonniers mauvais artisan ou faisant du mauvais ouvrage « Espèce de niaf ! » ou marque le mépris envers un niais (Musset 1929 tl, 1938 t4). Van Gennep note ce sobriquet de commune à Agny : « Agny lé niaff, pays des imbéciles » (1980 : 239). Dans le Bocage Bressuirais, « gnaf » est également le sobriquet du cochon, et «gnaf gnaf » est le bruit que fait entendre le cochon en mangeant Dans le Nord, « gnaffer » qualifie les aboiements étouffés du chien, les cris du chien blessé ou battu (Wartburg FEW Vil : 1). En Anjou, dans un récit de la tradition, des chiens poursuivent un savetier, qui s'est emparé de la dépouille d'un animal mort, en l'accompagnant de leurs aboiements : « gniafe ! gniafe ! »[56].
Personnalités liées à la commune
modifier- Philip Edward Thomas, poète, essayiste et romancier britannique, 1878-1917, enterré au Agny Military Cemetery. Philip Edward Thomas est généralement considéré comme un poète de guerre. En 1915, il s'enrôle dans l'armée britannique pour combattre lors de la Première Guerre mondiale et est tué au combat lors de la bataille d'Arras en 1917[57].
- Sir Edwin Lutyens, architecte britannique, 1869-1944, a conçu le Agny Military Cemetery[55].
Héraldique
modifierAu XVIe siècle, la seigneurie appartenait à un conseiller de Charles Quint, Jean Caullier. Elle fut ensuite acquise par la Maison de Hangests puis celle de Mailly.
Au XVIIIe siècle, Agny avait pour seigneur le comte de Guînes et de Souastre.
Les armoiries adoptées par la commune sont contre vairées d'or et d'azur. Une couronne murale à trois tours rappelle la monarchie et la croix de guerre 1914-1918 y est visible. Elles sont flanquées d'œillette et de colza azur symbolisant le travail des maraîchers.
Pour approfondir
modifierBibliographie
modifier- Le six-six a la Guerre 1914-1918, Historique du 66e RI, Jérôme Charraud, 1919, « Paris ».
Articles connexes
modifierLiens externes
modifier
- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Dossier Insee relatif aux rattachements de la commune, [lire en ligne]
- La commune sur le site des archives départementales du Pas-de-Calais, [lire en ligne]
- La commune sur Remonter le temps, sur le site de l’IGN, [lire en ligne][Note 8]
- « Agny » sur Géoportail.
Notes et références
modifierNotes
modifier- Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
- La DREAL distingue, dans la région Nord-Pas-de-Calais, quatre grandes familles de paysages : ceux du Haut Pays, Bas Pays, Littoraux et d’interface. Ces grandes familles de paysages comprennent 21 grands paysages régionaux.
- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine d'Arras comprend une ville-centre et quatorze communes de banlieue.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Définition de l'unité de consomation selon l'INSEE : pour comparer les niveaux de vie de ménages de taille ou de composition différente, on divise le revenu par le nombre d’unités de consommation (UC). Celles-ci sont généralement calculées de la façon suivante : 1 UC pour le premier adulte du ménage, 0,5 UC pour les autres personnes de 14 ans ou plus, 0,3 UC pour les enfants de moins de 14 ans. Cette échelle d’équivalence (dite de l’OCE) tient compte des économies d’échelle au sein du ménage. En effet, les besoins d'un ménage ne s'accroissent pas en stricte proportion de sa taille. Lorsque plusieurs personnes vivent ensemble, il n'est pas nécessaire de multiplier tous les biens de consommation (en particulier, les biens de consommation durables) par le nombre de personnes pour garder le même niveau de vie.
- "Remonter le temps" est un outil de comparaison de l’évolution de l’occupation des sols dans le temps sous forme de cartes ou photos aériennes : carte de Cassini (XVIIIe siècle), carte d'état-major (1820-1866) et période actuelle (1950 à aujourd'hui). Pour comparer deux autres cartes, sélectionner les cartes en haut de la page.
Cartes
modifier- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
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- Laurent Boucher, « Les projets du maire d'Agny : un espace de jeux pour les enfants et des travaux d’entretien courant : Intronisé maire d’Agny en 2011 à la suite du retrait de Pierre Berquez, Didier Thuilot n’a pas prévu de dépenses somptuaires pour son premier mandat « complet ». Et pour cause : l’État ferme encore un peu plus les robinets après avoir imposé le coût de la réforme des rythmes scolaires. Dur, dur… », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- Laurent Boucher, « Agny : Pascal Dutoit élu dans le fauteuil de maire… sept mois après les municipales : Chef de file de l’opposition depuis 2014, Pascal Dutoit a été élu maire ce jeudi soir. Lors des municipales partielles, les électeurs l’ont préféré à l’ancien maire, Didier Thuilot, et à son ex-colistier Christophe Avronsart. », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
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