469
année
L'année 469 est une année commune qui commence un mercredi.
Événements
modifier- 8 mars : une novelle publié à Constantinople au nom de Léon et Anthémius, prend des mesures contre la pratique de la simonie dans les consécrations épiscopales[1].
- Printemps[2] : le roi des Wisigoths, Euric, vainc les Bretons du roi Riothamus à la bataille de Déols et les chasse du Berry[3]. Après sa victoire, Euric est maître de la Touraine et de la plupart des villes de l'Aquitaine première, dont Bourges[4].
- Le comte Paul et son allié Childéric Ier repoussent les Wisigoths. Peu après ils combattent contre les Saxons d'Adovacrius et prennent Angers. Paul est tué (peut-être en 470), mais l’expédition continue[5].
- 13 décembre : édit des empereurs Léon et Anthemius interdisant les spectacles le dimanche[6].
- En Chine, conquête du Shandong par les Tuoba de la dynastie des Wei du Nord[7]. Ils échouent devant Nankin.
- Le fils cadet d'Attila, Dengitzic est tué au combat par le général de Thrace Anagaste. Sa tête coupée est exposée à Constantinople. Son frère, Ernac, menacé par l’arrivée de nouveaux peuples turcs (Protobulgares, Ogours, Saragours), demandera et obtiendra l’installation de son peuple dans l’Empire comme fédérés dans la partie nord de la Scythia Minor (actuelle Dobroudja) avec la charge de défendre les frontières[8].
- La coalition germanique contre le royaume des Ostrogoths subit une lourde défaite près de la rivière Bolia, en Pannonie ; le roi des Skires Edika est tué. Son fils Odoacre se réfugie en Italie par le Norique, suivi par les Skires survivants et de nombreux Ruges et Hérules[9].
- Conflit entre Ricimer et Anthemius, qui se termine par une réconciliation apparente[10].
- Dernière reconstruction de voie romaine connue entre Toulouse et Javols[11].
- Édition définitive des Carmina, recueil de vingt quatre poèmes du poète gallo-romain Sidoine Apollinaire, né à Lyon[12].
Notes et références
modifier- Eduard von Muralt, Essai de chronographie byzantine : Pour servir à l'examen des annales du bas-empire et particulièrement des chronographes slavons de 395 à 1057, St. Petersbourg, Eggers, (lire en ligne)
- Émilienne Demougeot, La formation de l'Europe et les invasions barbares, Volume 2 : De l'avènement de Dioclétien (284) à l'occupation germanique de l'Empire romain d'Occident (début du VIe siècle), Aubier, (lire en ligne)
- Sidonius Apollinaris, Œuvres, traduites en français avec le texte et des notes, Lyon, Rusand, (lire en ligne)
- Bruno Dumézil et Michel Rouche, Le Bréviaire d'Alaric : Aux origines du Code civil, Paris, Presses Paris Sorbonne, (lire en ligne)
- Grégoire de Tours, Joseph Guadet, Nicolas-Rodolphe Taranne, Histoire ecclésiastique des Francs, Volume 1, Paris, Renouard, (lire en ligne)
- Sébastien Le Nain De Tillemont, Histoire des empereurs et des autres princes qui ont régné durant les six premiers siècles de l'Église, Volume 6, Venise, François Pitteri, (lire en ligne)
- René Grousset, L’Empire des steppes, Attila, Gengis-Khan, Tamerlan, Paris, Payot, (lire en ligne)
- István Bóna, Les huns : le grand empire barbare d'Europe (IVe – Ve siècles), Errance, 2002 (lire en ligne)
- Herwig Wolfram, The Roman Empire and its Germanic peoples, University of California Press, (lire en ligne)
- Léon Pol Homo, Nouvelle histoire romaine, Paris, Fayard, (lire en ligne)
- Michel Rouche, Le choc des cultures : romanité, germanité, chrétienté, durant le haut Moyen Âge, Presses universitaires du Septentrion, (lire en ligne)
- Isabelle Crété-Protin, Église et vie chrétienne dans le diocèse de Troyes du IVe au IXe siècle, Presses Universitaires du Septentrion, (ISBN 978-2-7574-2225-0, présentation en ligne)
Lien externe
modifier- L’année 469 sur le site de la Bibliothèque nationale de France