2e division de marche du Tonkin
La 2e division de marche du Tonkin (2e DMT) est une grande unité de l'Armée de terre française, opérant au Tonkin pendant la guerre d'Indochine.
2e division de marche du Tonkin | |
Le fanion de la 2e DMT, avec l'insigne au centre. | |
Création | |
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Dissolution | |
Pays | France |
Branche | Armée de terre |
Type | Division |
Rôle | Défense du nord du Tonkin |
Guerres | Guerre d'Indochine |
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Création et différentes dénominations
modifier- : création de la 2e division de marche du Tonkin[1]
- : renommée zone nord et 2e division de marche du Tonkin[2]
- : dissoute[1]
- : devient la 2e division d'infanterie coloniale d'Extrême-Orient[2]
Commandant
modifierHistorique
modifierLa 2e DMT est formée le [1], afin de coordonner les opérations des groupes mobiles (GM) opérant au Tonkin[3]. Elle a pour rôle de bloquer toute progression du Việt Minh à travers la direction Hải Dương-Hanoï[7].
Début 1951, sa composition est la suivante[1] :
- Groupe mobile 4,
- Groupe mobile 5,
- Groupe mobile 7,
- groupe d'artillerie divisionnaire,
- 2e compagnie médicale d'Extrême-Orient,
- 2e compagnie de transport et de quartier général (formée le à partir de la 1re compagnie du 516e groupe de transport)[8],
- 2e compagnie de transmissions divisionnaire.
La composition de la DMT varie selon les GM et unités de secteur qui lui sont affectées (ainsi en septembre 1953 : GM 3 et GM 5)[7]. À partir de septembre 1953 est mis en place un élément divisionnaire léger (EDL no 2) attaché à la division afin de pouvoir former une « division légère » de manœuvre avec les unités affectées à la 2e DMT. Ainsi, lors de l'opération Mouette (octobre-novembre 1953), la 2e DMT met sur pied la « division B », confiée au colonel Kergaravat avec les GM 7 et GM 31[7].
La division est dissoute le [1] mais donne naissance le à la 2e division d'infanterie coloniale d'Extrême-Orient[2].
Insigne
modifierDescription héraldique (insigne homologué sous le numéro G.920)[9] :
« De gueules tiercé en pal d'argent surmonté d’un listel de sable chargé des lettres 2eme DMT aussi d'or. »
L'insigne fait référence à Sept Pagodes, localité autour de laquelle la 2e DMT est implantée[1].
Références
modifier- Christian Blondieau, Insignes de l'armée française (1). L'Indochine, SOGICO, (ISBN 978-2-307-55563-6, lire en ligne), Planche no 2
- Jean-Claude Devos, Jean Nicot et Philippe Schillinger, Inventaire des archives de l'Indochine : Sous-série 10H (1867 - 1956), t. II, Château de Vincennes, Service historique de l'Armée de terre, (ISBN 978-2-86323-038-1, lire en ligne), p. 238-241
- Ivan Cadeau, « La bataille de la zone frontière », dans La guerre d’Indochine : De l’Indochine française aux adieux à Saigon. 1940-1956, Tallandier, (lire en ligne), p. 269-320
- ↑ Claude Franc, « Berchoux de, Paul (1894-1985) », dans Ivan Cadeau, François Cochet et Rémy Porte, Dictionnaire de la guerre d'Indochine, Perrin, (ISBN 978-2-262-08701-2, lire en ligne)
- ↑ Gilbert Bodinier, La Guerre d'Indochine, 1945-1954: Indochine 1947, règlement politique ou solution militaire?, Service historique de l'Armée de terre, (ISBN 978-2-86323-048-0, lire en ligne), p. 160
- ↑ Claude Franc, « Cogny, René (1904-1968) », dans Ivan Cadeau, François Cochet et Rémy Porte, Dictionnaire de la guerre d'Indochine, Perrin, (ISBN 978-2-262-08701-2, lire en ligne)
- Ivan Cadeau, « La bascule d’intensité : Indochine 1945-1946 », Revue militaire générale, no 58 « L'intensité du combat : constantes et changements, le défi à relever », , p. 61-67 (lire en ligne)
- ↑ Tibor Szecsko, Le grand livre des insignes de la Légion étrangère, Institution des invalides de la Légion étrangère, (ISBN 978-2-307-65384-4, lire en ligne), p. 186
- ↑ « Description héraldique des insignes homologués de la Coloniale et des Troupes de marine ou comportant une ancre de la Coloniale ou des Troupes de marine », sur aamtdm.net