À la Bourse de Charleroi (Belgique), première exposition de René Magritte où Paul Nougé prononce une conférence accompagné par la musique d'André Souris[1].
Breton envoie une lettre à de nombreuses personnalités plus ou moins proches du surréalisme dans laquelle il demande « compte [à chacun] de leur position idéologique, […] en vue d'une action individuelle ou collective qu'il s'agit de déterminer. »[réf. nécessaire]
Michel Leiris se décide à rompre officiellement avec le surréalisme[2]. Selon Georges Bataille son éloignement du mouvement remonterait au début de 1928[3].
1er avril Lettre d'Antonin Artaud à Yvonne Allendy : « Amélioration très sensible obtenue à la suite de quelques piqûres. Dans l'espace de 24 heures le gros de mes douleurs a cédé et la vie m'est devenue plus supportable. Il n'était que temps car j'étais décidé à en finir. »[7]
Antonin Artaud, L'Art et la mort, recueil de textes publiés en revue entre 1925 et 1927, orné d'une eau-forte de Jean de Bosschère, édité par la librairie des Trois Magots de Robert Denoël à la suite de la brouille avec Jean Paulhan[8]
Suite à la fermeture de la Galerie Surréaliste, Camille Goemans en ouvre une autre au 49 rue de Seine. L'aménagement intérieur est confié à Sophie Taeuber[13].
Jacques Rigaut se suicide d'une balle de revolver tirée en plein cœur[12].
Lettre d'Artaud à Jean Paulhan dans laquelle il exprime « regrets et remords » à propos de la « sinistre affaire du Songe. »[17]
Première exposition parisienne de Salvador Dalí à la Galerie Goemans, 49 rue de Seine[18]. Le catalogue est préfacé par André Breton : « De l'autre côté, il y a l'espoir, l'espoir que tout ne sombrera pas quand même, que l'admirable voix qui est celle de Dalí ne se brisera pas pour commencer à son oreille, du fait que certains «matérialistes» sont intéressés à la lui faire confondre avec le craquement de ses souliers vernis. »
À l'occasion de la ressortie du film Nosferatu le vampire de Friedrich Wilhelm Murnau, invisible depuis 1922, les surréalistes s'y rendent en « grande cérémonie ». Georges Sadoul : « Pendant quelques semaines, nous nous sommes répétés, comme une expression pure de la beauté convulsive, ce sous-titre français : « Passé le pont, les fantômes vinrent à sa rencontre. »[24]
En Suède, création d'un groupe surréaliste, le Halmstad gruppen[25].
1929, petit ouvrage parodique obscène avec des photos de Kiki de Montparnasse par Man Ray. Péret : « Je suis fouteur voilà ma gloire / Mon espérance est dans ma main / Je suis le plus grand fouteur de l'Histoire / Je décharge sur ton chien. »[27]
Le Théâtre Alfred Jarry et l'hostilité publique, brochure de 48 pages avec des photomontages à partir de photos réalisées par Éli Lotar : « Le Théâtre Alfred Jarry, conscient de la défaite du théâtre devant le développement envahissant de la technique internationale du cinéma, se propose par des moyens spécifiquement théâtraux de contribuer à la ruine du théâtre tel qu'il existe actuellement en France, en entraînant dans cette destruction toutes les idées littéraires ou artistiques […], tous les artifices plastiques sur lesquels ce théâtre est bâti […][31]. »
↑Adam Biro et René Passeron, Dictionnaire général du surréalisme et de ses environs, Office du livre/Presses universitaires de France, (ISBN2-13-037280-5), p. 191.
↑113 × 89 cm. Reproduction dans Art actuel no 58, septembre 2008, p. 31.
↑Le compositeur américain George Antheil (1900-1959) réalisera pour cette œuvre 50 préludes, dans Biro & Passeron, p. 24. Trois des collages sont reproduit dans Alexandrian, p. 93 et Jean-Louis Bédouin, André Breton, 1950, édition de 1993, éditions Seghers, collection Poètes d'aujourd'hui (ISBN2-232-10444-3), p. 184. Cinq dessins sont reproduits dans Surréalisme, 2024, catalogue de l'exposition du centenaire, Centre Pompidou (ISBN978-2-84426-988-1), p. 50.
↑24 × 43 × 13,5 cm. Washington, DC. Description dans Didier Ottinger (sous la direction de), Dictionnaire de l'objet surréaliste, Gallimard & Centre Pompidou, Paris, 2013 (ISBN978-2-07-014181-4), p. 309. Reproduction dans Art actuel no 52, p. 31.
↑47 × 30 cm. Collection Mony Vibescu. Reproduction dans (fr + en) Alix Agret (dir.) et Dominique Païni (dir.), Surréalisme au féminin ?, In fine, (ISBN978-2-38203-116-2), p. 88.
↑Reproduction de deux collages dans Xavier Canonne (dir.), Histoire de ne pas rire : le surréalisme en Belgique, Fonds Mercator & Bozar books, Bruxelles 2024, p. 84.
↑Cité dans Georges Sebbag, André Breton l'amour-folie, éditions Jean-Michel Place, Paris, 2004, p. 129.
↑147 × 92 cm. Collection particulière. Reproduction dans Connaissance des arts no 600, décembre 2002, p. 47.