États généraux de 1593

Les États généraux de 1593 dits États de la Ligue, en France, sont convoqués le à l'initiative du duc de Mayenne (alors en guerre contre le futur Henri IV) afin de résoudre la crise de succession ouverte à la mort d’Henri III.

États généraux de 1593 du royaume de France
XXXIVe (1593)
Caractéristiques
Règne
Convocateur
Date de convocation
Cause
Étant donné que Henri IV n'est pas catholique, plusieurs candidats prétendent à la succession d'Henri III
Type
Type
Assemblée monocamérale
Lieu
Élections
Système électoral
Convocation des états généraux de 1593
Élection
Désignation par les autorités des deux parties
Début
Fin
Durée
6 mois et 13 jours
Structure
Membres
20
Groupes politiques
Gouvernement
Histoire et événements
Henri III est poignardé mortellement à Saint-Cloud[1].
Henri IV devient roi mais les ligueurs ne reconnaissent que son oncle, Charles de Bourbon sous le nom de « Charles X », prisonnier de son neveu
Ouverture
Henri IV abjure le protestantisme
Fermeture
Couronnement d'Henri IV en la cathédrale de Chartres
Liste des États généraux

En effet, Henri IV, successeur légitime et désigné par Henri III n'est pas catholique, et refuse d’abjurer. De nombreux sujets, réunis au sein de la Ligue catholique, refusent un roi hérétique.

Le but pour Charles de Mayenne est de se faire élire roi. Mais outre le candidat légitime, plusieurs prétendants se proposent au trône : le fils du duc Henri de Guise et celui de Mayenne et Isabelle, fille de Philippe II d'Espagne, sont les plus importants.

Les États sont plusieurs fois ajournés, notamment après la mort du cardinal de Bourbon le .

Ils commencent finalement le à Paris puis ouvrent une négociation avec les royalistes du parti de Navarre le à Suresnes[2]. Douze délégués des États, dont Pierre IV d'Épinac archevêque de Lyon, Jeanin, Villar-Brancas, rencontrent huit représentants du roi, dont Renaud de Beaune, archevêque de Bourges.

La rencontre du aboutit à une trêve. Peu après, l’archevêque de Bourges confirme la volonté du roi de se convertir. Le , Henri IV abjure le protestantisme en la basilique Saint-Denis (la citation « Paris vaut bien une messe » lui est pour cela faussement attribuée). Cette conversion au catholicisme entraîne le ralliement des Parisiens à sa cause, et les États généraux se ferment le sans que soit élu l'un de ses rivaux.

Voir aussi

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Notes et références

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  1. Thierry Vareilles, Histoire d'attentats politiques, de l'an 44 av. Jésus-Christ à nos jours, Éditions L'Harmattan, , 232 p. (ISBN 978-2-7475-9685-5, présentation en ligne)
  2. René Sordes, Histoire de Suresnes : Des origines à 1945, Société historique de Suresnes, 1965, p. 44, 103-107 et 164.