Édouard Ier de Bar

comte de Bar (1302-1336)

Édouard Ier de Bar né vers 1295, mort en novembre 1336 à Famagouste, est comte de Bar de 1302 à 1336. Il est fils d'Henri III, comte de Bar, et d'Aliénor d'Angleterre.

Édouard Ier de Bar
Fonction
Régent
Titre de noblesse
Comte de Bar
-
Prédécesseur
Successeur
Biographie
Naissance
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Lieu inconnuVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Sépulture
Activité
Famille
Père
Mère
Fratrie
Conjoint
Marie de Bourgogne (à partir de )Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Béatrice de Bar (d)
Henri IV de Bar
Aliénor de Bar (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Blason
Sceau

Biographie

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En 1297, sa mère Aliénor d'Angleterre meurt alors qu'il est enfant. Son père, le comte Henri III, après avoir été contraint de prêter hommage au roi de France pour une partie de son comté, décède en 1302 à Naples après un engagement contre Frédéric Ier de Sicile. Bien que son grand-père maternel Édouard Ier, roi d'Angleterre, tente de se faire nommer gardien du comté, la régence est assurée par ses oncles, Jean, seigneur de Puisaye, Thiébaud, évêque de Liège et Renaud, évêque de Metz.

 
Denier luxembourgeois à sa marque.

En 1310, à l'âge de quinze ans, il épouse Marie de Bourgogne, l'une des filles du duc de Bourgogne Robert II et d'Agnès de France. Édouard est déclaré majeur à la suite de son mariage. Lors d'une bataille à Frouard, il est fait prisonnier en 1313 par le duc de Lorraine Ferry IV. Édouard est libéré quelques mois plus tard à la suite du versement d'une énorme rançon de 90 000 livres prévue par le traité de Bar-sur-Aube signé le [1], payée en partie sur les deniers messins[2]. Il est à l'origine de la construction de la forge hydraulique de Moyeuvre-Grande en 1323. En 1324, il se lance dans la guerre des quatre seigneurs contre la ville de Metz, autant pour annuler ses dettes, contractées pour payer sa rançon, que pour faire valoir des droits seigneuriaux.

En 1328, il participe aux côtés de Philippe VI de Valois à la bataille de Cassel[3].

Il part ensuite vers l'Orient, avec Philippe III de Namur et d'autres seigneurs du Saint-Empire, avec l'intention de faire croisade. Il débarque dans l'île de Chypre. L'expédition tourne mal et les habitants de Famagouste les massacrent.

Descendance

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De Marie de Bourgogne, il a :

Il lui est parfois attribuée une fille, Béatrice, mariée à Gui Ier de Gonzague, seigneur de Mantoue[4]. Charles Cawley signale également que la troisième épouse de Guy de Gonzague est « Beatrice, daughter of Odoardo, Conte di Bari », tout en indiquant que la source primaire confirmant la parenté n'a pas été identifiée[5]. De plus, Bari peut tout aussi bien s'appliquer à la ville italienne qu'à la forme italienne du comté de Bar.

Ascendance

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Notes et références

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  1. Hubert Collin, « Un important document historique entre aux Archives de Meurthe-et-Moselle », dans Le Pays lorrain, 61e année, 1980, p. 159-162 (lire en ligne).
  2. E. de Bouteiller, La guerre de Metz en 1324, Firmin-Didot, Paris, 1875.
  3. J.-J. Carlier, « Henri d'Oisy, fragment d'études historiques », dans Mémoire de la Société dunkerquoise pour l'encouragement des sciences, des lettres et des arts, 1857 publié en 1858, Dunkerque, p. 175, lire en ligne.
  4. « Gonzaga family (Genealogy.eu) » (consulté le ).
  5. (en) Charles Cawley, « Northern Italy », sur Medieval Lands, Foundation for Medieval Genealogy, 2006-2016 (consulté le ).

Voir aussi

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Bibliographie complémentaire

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  • Françoise Bichelonne, « Le comté de Bar après le traité de Bruges: la politique du comte Edouard Ier (1302-1336) », Positions des thèses de l'École des chartes,‎ .
    Résumé d'une thèse de l'École des chartes soutenue par l'auteur
  • Hubert Collin, « Le train de vie d’Édouard Ier, comte de Bar (1302-1336) », Bulletin philologique et historique jusqu'à 1610 du Comité des travaux historiques et scientifiques « Année 1969 : Actes du 94e Congrès national des Sociétés savantes tenu à Pau », no 2 « Gascogne, Béarn, Navarre. Autres communications »,‎ , p. 793-817 (lire en ligne).
  • Hubert Collin, « Edouard Ier, comte de Bar, et sa mort à Chypre le 11 novembre 1336 », Lotharingia, vol. 12,‎ , p. 153-158.
  • Hubert Collin, « Le compte général du "receveur de la contei de Bar" en 1321-1328 », Mémoires de l'Académie de Stanislas, 8e série, vol. 20,‎ 2005-2006, p. 306-322 (lire en ligne).
  • Françoise Hudry-Bichelonne, « L'administration du comté de Bar sous Édouard Ier (1302-1336) : 1. Les finances », Bulletin des Sociétés d'histoire et d'archéologie de la Meuse, vol. 3,‎ , p. 3-24 (ISSN 0525-1249, résumé).
  • Françoise Hudry-Bichelonne, « L'administration du comté de Bar sous Édouard Ier (1302-1336) : 2. Gouvernement et administration », Bulletin des Sociétés d'histoire et d'archéologie de la Meuse, vol. 4,‎ , p. 3-16 (ISSN 0525-1249).