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Titre original | The Doors |
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Réalisation | Oliver Stone |
Scénario |
J. Randall Johnson Oliver Stone |
Musique | The Doors |
Acteurs principaux | |
Sociétés de production |
Bill Graham Films Carolco Pictures Imagine Entertainment Ixtlan |
Pays de production | États-Unis |
Genre | drame biographique |
Durée | 141 minutes |
Sortie | 1991 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.
Les Doors (The Doors) est un film américain réalisé par Oliver Stone et sorti en 1991. Il relate l'histoire du groupe The Doors et de leur leader Jim Morrison, de leurs débuts jusqu'à la mort de leur chanteur. Le scénario a été écrit par Oliver Stone et J. Randall Johnson.
Synopsis
Le générique d'ouverture commence sur l'enregistrement de Morrison, An American Prayer: Jim Morrison et la trame narrative évolue rapidement vers des souvenirs d'enfance où la famille Morrison roule le long d'une autoroute en plein désert du Nouveau-Mexique en 1949. Jim enfant voit un vieil indien en train de mourir sur le bord de la route. Puis, plus tard, en 1965, Jim Morrison est à Venice Beach où il croise pour la première fois Pamela Courson. Il étudie ensuite à l'UCLA, où son film expérimental ne fait pas l'unanimité. Il y fait cependant la connaissance de Ray Manzarek. Jim lui fait ensuite part de son envie d'écrire des poèmes et surtout des chansons. Il ajoute qu'il veut monter un groupe qui s'appelerait The Doors, en clin d’œil au livre The Doors of Perception d'Aldous Huxley. Jim et Ray sont alors rejoints par le batteur John Densmore et le guitariste Robby Krieger. Ce dernier imagine alors une ébauche du titre Light My Fire.
Six mois plus tard, le groupe se produit à Sunset Strip. Le succès monte progressivement pour les Doors qui commencent à être approchés par des producteurs. De plus, Jim remporte un vif succès auprès de la gente féminine. Morrison parvient à convaincre les membres du groupe d'aller dans la Vallée de la Mort pour expérimenter les effets de drogues psychédéliques. De retour à Los Angeles, ils effectuent plusieurs spectacles dans le fameux night-club, Whisky a Go Go et se crée un fan-club fidèle. Le jeu de scène et les occasionnelles improvisations lyriques de Morrison — notamment sur The End — mettent hors d'eux les propriétaires de clubs. Cependant la popularité du groupe ne cesse de croître et ils sont alors apparoché par Paul A. Rothchild et Jac Holzman du label Elektra Records. Ils y enregistrent leur premier album qui sort début 1967.
Le succès devient énorme. Le groupe est même invité au Ed Sullivan Show pour interpréter Light My Fire. On leur demande cependant de changer la phrase « girl we couldn't get much higher » ce dernier mot étant jugé inaproprié et faisant l'apologie des drogues. Contrairement aux autres membres du groupe, Jim refuse et chante la chanson telle quelle, au grand dam du producteur de l'émission. Après cela, Morrison commence à avoir une fascination narcissique de sa propre image. Il se définit comme « Le Roi Lézard » (The Lizard King) et cela dégénère dans un alcoolisme et une toxicomanie chronique. En sombrant de plus en plus dans l'alcoolisme, il enchaîne les conquêtes, notamment Patricia Kennealy, une journaliste rock mystique impliquée dans la sorcellerie. Jim fait la connaissance de l'acteur Tom Baker, qui gravite autour d'Andy Warhol et de gens de l'avant-garde. Le reste du groupe commence à avoir de plus en plus de ressentiment vis-à-vis du chanteur, notamment à cause de ses nouvelles connaissances et de ses absences aux enregistrements et aux concerts.
New Haven 1968
Sa relation avec Pamela connait par ailleurs de nombreux problèmes. Le point de rupture est atteint à un concert à Miami en Floride, où il se met à insulter le public et à montrer ses parties génitales. Il en résulte une vraie tension au sein du groupe et, de plus, Morrison doit faire face à un procès pour exhibitionnisme.
En 1971, Courson trouve Jim Morrison mort dans son bain à Paris, à l'âge de 27 ans. Pamela Courson meurt de manière similaire trois ans plus tard d'une overdose, aussi à l'âge de 27 ans. La scène finale du film montre la tombe de Morrison au cimetière du Père-Lachaise pendant que se joue en arrière-plan A Feast of Friends. Juste avant le générique, un texte apparaît expliquant que « Jim Morrison est mort d'une attaque cardiaque. Il avait 27 ans. Pam le rejoignit trois ans plus tard ».
Durant le générique, le groupe est montré en train d'enregistrer la chanson L.A. Woman en studio.
Fiche technique
- Titre francophone : Les Doors[1]
- Titre original : The Doors
- Réalisation : Oliver Stone
- Scénario : J. Randall Johnson et Oliver Stone
- Musique : The Doors
- Photographie : Robert Richardson
- Montage : David Brenner et Joe Hutshing
- Décors : Barbara Ling
- Costumes : Marlene Stewart
- Production : Bill Graham, Sasha Harari, Mario Kassar et A. Kitman Ho
- Sociétés de production : Bill Graham Films, Carolco Pictures, Imagine Entertainment et Ixtlan
- Distribution : Tri-Star Pictures et Columbia Pictures
- Budget : 38 000 000 $
- Pays de production : États-Unis
- Langue originale : anglais
- Genre : drame biographique, musical
- Durée : 141 minutes, 138 minutes (version finale)
- Dates de sortie[1] :
- États-Unis, Canada :
- France :
- France : (version restaurée)
Distribution
- Val Kilmer (VF : Philippe Vincent[2]) : Jim Morrison
- Meg Ryan (VF : Virginie Ledieu[2]) : Pamela Courson
- Kyle MacLachlan (VF : Jean-François Vlérick) : Ray Manzarek
- Frank Whaley : Robby Krieger
- Kevin Dillon (VF : Serge Faliu[2]) : John Densmore
- Kathleen Quinlan (VF : Michèle Buzynski[2]) : Patricia Kennealy
- Michael Wincott (VF : Jacques Frantz) : Paul A. Rothchild
- Michael Madsen : Tom Baker
- Kelly Hu : Dorothy
- Billy Idol : Cat
- Dennis Burkley (VF : Mario Santini) : Dog
- Josh Evans : Bill Siddons
- Will Jordan (VF : Jean-Claude Sachot) : Ed Sullivan
- Sam Whipple (VF : Vincent Violette) : le producteur d'Ed Sullivan
- Paul Williams (VF : Paule Emanuele) : l'agent RP d'Andy Warhol
- Christina Fulton : Nico
- Crispin Glover (VF : Philippe Peythieu) : Andy Warhol
- John Densmore : l'ingénieur lors de la dernière session
- Gretchen Becker : la mère de Jim
- Jerry Sturm : le père de Jim
- Sean Stone : Jim, enfant
- Jennifer Tilly : la fille de l'Oklahoma
- Mimi Rogers : Gloria Stavers, la photographe d'un magazine
- Oliver Stone : le professeur de cinéma de l'université (non crédité)
- Costas Mandylor : le comte italien
- Alan Manson (VF : Claude Joseph) : le juge de Miami
- Wes Studi : l'Indien dans le désert
Production
Genèse et développement
Attribution des rôles
Pour le rôle de Jim Morrison, Oliver Stone souhaite initialement Ian Astbury (en), chanteur du groupe The Cult[3]. John Travolta sera également envisagé, avant d'être finalement proposé à Val Kilmer. Ce choix fût très contesté par les ex-membres du groupe, jugeant que l'acteur, qui avait encore les cheveux courts au moment des auditions, ne ressemblait pas à Jim Morrison[réf. nécessaire]. Ils ont changé d'avis lorsqu'ils l'ont revu au premier jour du tournage, Val Kilmer s'étant entre-temps laissé pousser les cheveux, dégageant ainsi une meilleure illusion[réf. nécessaire]. Avant son audition, l'acteur avait mémorisé les paroles de toutes les chansons écrites par Jim Morrison et avait envoyé à Oliver Stone une vidéo de lui interprétant quelques chansons des Doors[3].
Kyle MacLachlan a d'abord auditionné pour jouer Jim Morrison. Oliver Stone a cependant estimé qu'il était plus adapté au rôle de Ray Manzarek[3]. Ce film marque par ailleurs les débuts au cinéma de Karina Lombard et Lisa Edelstein[3]. Près de 60 actrices, dont Melissa Gilbert et Lisa Edelstein, ont auditionné pour le rôle de Pamela Courson. Ad-Rock du groupe Beastie Boys a également auditionné[3].
Michael Madsen, qui avait initialement auditionné pour le rôle principal, a finalement été choisi pour jouer le rôle de l'acteur Tom Baker. Celui-ci devait initialement être incarné par Billy Idol. Cependant, peu avant le tournage, le chanteur se blesse dans un accident de moto qui l'empêche de marcher. Il apparaît donc avec des béquilles, assis ou allongé, dans le rôle secondaire de Cat[3].
Tournage
Lors du tournage d'une scène de concert, Val Kilmer s'est cassé le bras en sautant dans la foule[3].
Bande originale
Original Soundtrack Recording
Sortie | Mars 1991 |
---|---|
Enregistré |
Août 1966 - 1967 - 1968 - 1969 - 1970 - 1971 et mai 1978 |
Durée | 72:34 |
Genre | Rock psychédélique, Acid rock, Blues rock et Hard rock |
Albums de The Doors
La bande originale du film contient certaines chansons des Doors, ainsi que "Heroin" de The Velvet Underground. Les versions chantées par l'acteur Val Kilmer n'y apparaissent pas.
- Liste des titres
Toutes les chansons sont interprétées par les Doors et écrites par Jim Morrison, Robby Krieger, Ray Manzarek, et John Densmore, sauf exception notée.
- "The Movie" – 1:06
- "Riders on the Storm" – 7:01
- "Love Street" – 2:48
- "Break on Through (To the Other Side)" – 2:26
- "The End" – 11:42
- "Light My Fire" – 7:06
- "The Ghost Song" (edit) – 2:55
- "Roadhouse Blues" (Live) – 5:20
- "Heroin" (Lou Reed) interprété par The Velvet Underground & Nico – 7:08
- "Carmina Burana: Introduction" (Carl Orff) interprété par l'Orchestre symphonique d'Atlanta – 2:32
- "Stoned Immaculate" – 1:34
- "When the Music's Over" – 10:56
- "The Severed Garden (Adagio)" (composé par Tomaso Albinoni) – 2:11
- "L.A. Woman" – 7:49
Accueil
Le claviériste des Doors Ray Manzarek, qui avait refusé les nombreuses demandes d'Oliver Stone pour participer au film, a ensuite déclaré que le film était un horrible récit de l'histoire du groupe. Dans une interview en 1991, il critique Oliver Stone pour avoir exagéré la consommation d'alcool de Jim Morrison dans le film : « Jim avec une bouteille tout le temps. C'était ridicule... Il ne s'agissait pas de Jim Morrison. Il s'agissait de Jimbo Morrison, l'ivrogne. Mon Dieu, où était le poète sensible et le gars drôle ? Le gars que je connaissais n'était pas sur cet écran[3]. » Robby Krieger, le guitariste de The Doors, avait quant à lui donné son consentement et son aide au film car il avait beaucoup apprécié Salvador (1986), l'un des précédents films d'Oliver Stone[3].
Commentaires
Scène d'introduction
Le film évoque Los Angeles à la veille du Flower Power et les motivations de Ray Manzarek et Jim Morrison pour lancer un groupe reprenant le thème des portes de la perception selon divers auteurs en vogue dans cette époque contestataire.
Ray Manzarek a une maison qui donne sur les dunes de la plage de Venice Beach, c'est là que le groupe en cours de formation fait ses répétitions.
Après une légère dispute, Robbie Krieger sort un texte, c'est le début de Light My Fire, quelques notes de guitare, les autres membres trouvent cela bien, Ray demande aux autres d'aller faire un tour à la plage, à leur retour, Ray avait trouvé l'introduction de la fameuse chanson Light My Fire. Et voici le début de la carrière des Doors.
Scénarisation de l'histoire
Le film prend une certaine liberté par rapport à la réalité, malgré le fait qu'Oliver Stone a tenu à reproduire à la perfection certains détails (les bars Whisky A Go-Go et London Fog, l'appartement de Patricia Kennealy, Sunset Strip, les rues de San Francisco, …).
- Jim Morrison a rencontré Pamela Courson au London Fog, où le groupe avait joué, et non sur la plage à Venice avant la formation du groupe.
- Lorsqu'il a présenté son film à l'Université de Californie à Los Angeles, Jim Morrison ne s'était pas fait railler par ses camarades mais seulement par ses professeurs.
- Jim Morrison n'a pas interrompu ses études de cinéma comme dans le film. En revanche, il ne s'est pas présenté à la cérémonie de remise de diplômes car il s'était installé à New York peu de temps avant. Plus tard, il a réalisé quelques courts-métrages comme par exemple HWY, an american pastoral.
- Avant de former les Doors avec Morrison, Ray Manzarek jouait avec son frère dans le groupe Rick & the Ravens[4]. Ce détail n'est pas mentionné dans le film.
- Même s'il a réellement chanté les paroles de Light My Fire que l'émission a voulu censurer, la prestation de Jim Morrison au Ed Sullivan Show fut bien plus calme que dans le film, n'ayant même jamais imposé son entre-jambe à la caméra. De plus, il était vêtu non pas d'une chemise noire mais d'une veste en cuir avec une chemise blanche en dessous.
- La séance photo avec Jim Morrison torse-nu a été assurée par Joel Brodsky et non par Gloria Stavers.
- Jim Morrison était seul à la soirée avec Andy Warhol, aucun autre membre du groupe ne l'avait accompagné.
- Bien qu'il y eut des rapports sexuels entre Jim Morrison et la chanteuse Nico, la scène de la fellation dans l'ascenseur est purement inventée.
- Jim Morrison a rencontré Patricia Kennealy en 1969 et non en 1967.
- À New Haven, Jim Morrison a eu des relations sexuelles dans les douches avec une fille inconnue et non avec Patricia Kennealy (puisque rencontrée un an plus tard). En revanche, l'intervention sèche et violente de l'agent de police est authentique y compris lorsque celui-ci asperge du gaz lacrymogène dans les yeux de Morrison.
- La salle de New Haven ne possédait pas de balcon. De plus, le concert n'était pas Sold out. En fait, la salle ne fut remplie qu'à moitié.
- Un plan montre Jim Morrison boire une bière Genuine Draft de la marque Miller. Or la Genuine Draft ne fut mise sur le marché qu'en 1985, soit 14 ans après la mort de Morrison.
- Pamela Courson et Patricia Kennealy ne se sont pas rencontrées à l'occasion d'un repas de thanksgiving mais lors de répétitions du groupe au Felt Forum de New York, le 16 janvier 1970. De plus, leur contact à cette rencontre n'était aucunement tendue.
- Jim Morrison n'a jamais enfermé Pamela Courson dans un placard pour y mettre ensuite le feu.
- La publicité de la compagnie automobile Buick reprenant Light My Fire n'a jamais été diffusée, Morrison ayant refusé de donner son accord. Il n'a même jamais lancé une télévision sur Ray Manzarek, celui-ci ayant confirmé dans une interview : « Jim would never do that ! » (« Jim n'aurait jamais fait ça ! »).
- Dans le film, Pamela fait une fellation à Jim au moment d'enregistrer The Soft Parade alors qu'en réalité, elle la lui avait faite en enregistrant You're Lost Little Girl sur l'album Strange Days. En fait, le studio avait trouvé que c'était une bonne idée de faire appel à une prostituée pour « soulager » Jim afin que celui-ci trouve mieux sa voix mais Pam aussi trouva que c'en était une bonne et elle se proposa.
- À Miami, le passage où Morrison invective le public a été nettement modifié, même si ses paroles choquantes sont dites telles quelles. Peu après, lorsqu'il tourne en rond entouré de son public, Morrison interprète le medley Dead Cats, Dead Rats / Break on Through (To the Other Side) comme ce fût réellement le cas.
- Dans le film, Ray et Dorothy Manzarek sont parents d'une fille alors qu'en réalité, ils étaient parents d'un garçon nommé Pablo.
- Durant le concert de Miami, Jim Morrison s'était agenouillé face à Robby Krieger soi-disant pour admirer le jeu de celui-ci à la guitare (détail visible dans le film), les deux hommes avaient été photographiés sur le moment. Plus tard, lors de la première audience du procès, cette photo avait conduit Morrison à être accusé de rapports bucco-génitaux à l'encontre de son camarade, une rumeur que le chanteur avait immédiatement démenti[4].
- Dans le film, Jim Morrison se laisse pousser la barbe puis ne la rase plus jusqu'à son déménagement à Paris. En réalité, le chanteur l'avait rasée une première fois en 1970, durant la période d'enregistrement puis la sortie de l'album Morrison Hotel.
- Dans le film, Bill Siddons affirme à Jim Morrison que les Doors n'ont pas été invités au Festival de Woodstock à cause des affaires judiciaires du chanteur. Or à l'époque, rien ne prouvait que le groupe n'avait pas été invité, une rumeur soulevait même que, Morrison ne souhaitant plus jouer en plein air, le groupe ne serait pas venu volontairement. En 1996, Robby Krieger a confirmé que les Doors ont bel et bien refusé d'assister au festival, pensant qu'il s'agissait d'une répétition de celui du Monterey Pop de 1967.
- La mort de Jim Morrison est très romancée dans le film. En fait, si l'on s'en tient à la version officielle (controversée), il serait rentré peu avant que Pam ne se couche, se serait plaint de douleurs au ventre et aurait vomi du sang avant de lui dire de le laisser dans la salle de bain. De plus, la baignoire se situait non pas au milieu de la pièce mais contre un mur.
Les membres de The Doors ont par ailleurs vivement reproché au film un portrait assez caricatural du chanteur.
Une révolution sonore
Le Cinema Digital Sound (CDS) est une technique développée par Kodak, c'est la première application du son numérique au cinéma et la plus performante en format 35 mm[5].
Cette technique est caractérisée par la présence de six pistes numériques sur le film. En 1991, The Doors d'Oliver Stone est le premier film en 35 mm présenté en Cinema Digital Sound - 6 pistes numériques[6].
Principales caractéristiques techniques[7] :
- Frequency response : 20 Hz - 20 kHz (+/- 0,5 dB)
- Dynamic range : 90 dB
- Number of digital soundtracks : 6 (5.1)
- Channel separation : 90 dB
The Doors est le premier film en 35 mm présenté en Cinema Digital Sound[8]. La technologie Cinema Digital Sound, développée par Kodak, est la première application du son numérique au cinéma et la plus performante en 35 mm[9]. Cette technologie est caractérisée par la présence de 6 pistes numériques sur le film. En 1991, avec le film d'Oliver Stone, The Doors, le Kinopanorama à Paris est la première salle en France à présenter un film en Cinema Digital Sound - 6 pistes numériques[10].
Le public sera au rendez-vous. Le Kinopanorama sera classé en tête des salles parisiennes[11].
Affiche
L'affiche du film, qui représente Val Kilmer dans le rôle de Jim Morrison, apparaît régulièrement dans la série télévisée française Hélène et les Garçons, diffusée sur TF1 à partir de 1992. Elle est visible dans le décor récurrent du garage, où les garçons musiciens répètent leurs morceaux[12].
Notes et références
- Titres et dates de sortie - Internet Movie Database
- (fr) « Les Doors sur RS Doublage », sur rsdoublage.com.
- Erreur de référence : Balise
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incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nomméestrivia
- Documentaire The Doors - When you're strange, 2010.
- (en) Cinema Digital Sound System
- The Doors
- Cinema Digital Sound Technical Data
- CDS
- Cinema Digital Sound System
- Spécificités du système sonore SDS
- Film français, 1991.
- Jim Morrison, figure tutélaire de la bande à Hélène, sur sitcomologie.net
Annexes
Articles connexes
Liens externes
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