Stanislas de Sèze

professeur de médecine français, père de la rhumatologie français, président de l'Académie nationale de médecine
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Stanislas de Sèze, né le à Paris et mort le dans la même ville, est un professeur de médecine français, père de la rhumatologie française[1].

Stanislas de Sèze
Fonction
Président
Académie nationale de médecine
-
Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Formation
Activités
Famille
Autres informations
Distinction

Président de l'Académie nationale de médecine, il crée, en 1969, la Revue du rhumatisme, organe de la Société française de rhumatologie[1] (SFR).

Biographie

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Famille

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Stanislas Paul Marie Joseph de Sèze naît le , rue du Cherche-Midi, dans le 6e arrondissement de Paris. Il est le fils de Jules de Sèze, docteur en médecine, et de Élizabeth Marie Pauline Dauchez. Il se marie le , à Tarbes, avec Simone Marie Françoise Allenou.

Carrière

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Ancien interne des hôpitaux de Paris et ancien chef de clinique à la faculté de médecine de Paris, puis médecin des hôpitaux et professeur de rhumatologie, il crée le service de rhumatologie de l’hôpital Lariboisière (centre Viggo-Petersen).

C'est lui qui, le premier, en 1939, démontre l'origine discale de la sciatique, ouvrant ainsi la voie à son traitement chirurgical[2]. Il a ouvert la rhumatologie à la pratique de la radiographie et des manipulations[3].

De 1969 à 1971, il dirige l'European League Against Rheumatism (en)[4] (EULAR).

Il fut président de l'Académie nationale de médecine[5].

Il meurt le 27 avril 2000, dans le 15e arrondissement de Paris[6]. Il est enterré à Saint-Médard-d'Eyrans (Gironde) où la famille de Sèze a une propriété, et où il fut élu municipal.

Décoration

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Postérité

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Domaine médical

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Une technique de radiographie porte son nom, le cliché de de Sèze : cliché dorso-lombo-pelvi-fémoral de face.[réf. nécessaire]

Attitude pendant la Seconde Guerre mondiale

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Une enquête est actuellement en cours pour déterminer s'il peut être déclaré Juste parmi les nations pour son aide à cacher des juifs à l'hôpital de la Cité universitaire et à la clinique Grignon d'Orly durant la Seconde Guerre mondiale[7].

Publications

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  • Publication princeps de la Presse Médicale, 1940.
  • Maladies des os et des articulations, en coll. avec A. Ryckewaert, Paris, Flammarion, 1953. Plusieurs éditions jusqu'en 1992.
  • Radio-diagnostic en rhumatologie, ouvrage collectif sous sa direction et celle de Micheline Phankim-Koupernik et des médecins du Centre de rhumatologie Viggo Petersen, Paris, Expansion Scientifique Française, 1967.
  • Atlas pratique des infiltrations neuro-articulaires, en coll. avec Françoise Audisio, Didier Mrejen, Paris, Vigo, 1996.

Notes et références

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Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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