« Train » : différence entre les versions
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=== Origine du mot ===
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Le terme « train », écrit ''traïn'' ou ''trahin'' en [[ancien français]] est le [[déverbal]] du verbe « traïner », à l'origine de notre verbe traîner ; ce premier emploi correspond en particulier à toute la gamme des divers systèmes de traines sur surface de sol ([[traîneau]]), dans l'eau (filet) ou sur l'eau (flottage, halage, touage)<ref>Le trésor de la Langue française donne une définition touffue de ce substantif[http://atilf.atilf.fr/dendien/scripts/tlfiv5/visusel.exe?16;s=1971994815;r=1;nat=;sol=5;]. Remarquons que le sens ferroviaire correspond à la seconde partie.</ref>. Bien avant l'invention de la [[voie ferrée]], on appelait « train » une file de [[Cheval de bât|chevaux de bât]], une suite ordonnée d'hommes et de bêtes de charge accompagnant une personnalité éminente en déplacement, un [[convoi]] de bateaux rendus solidaires, pour mettre en commun les équipages et parfois l'énergie du vent. Dans ce dernier registre, le plus grand bateau, portant la plus haute voile, en tête, servait de « locomotive ». Cette pratique fut énormément utilisée sur la [[Loire (fleuve)|Loire]], pour la remontée de [[Nantes]] à [[Orléans]], voire plus en amont si les conditions le permettaient. On appelait « [[Flottage du bois|train]] » également les longs radeaux formés par de planches, de troncs attachés entre eux, dans le but d'en faire une embarcation suffisamment solide pour descendre ainsi les bois des montagnes jusqu'aux grandes villes par [[flottage]], comme cela s'est pratiqué sur l'[[Yonne (rivière)|Yonne]] et ses affluents (comme [[Cure (cours d'eau)|la Cure]]), ou même ses sous-affluents, du {{s mini-|XV|e}} au {{s-|XIX|e}}<ref>Dupont J., ''Le flottage du bois'', {{60e|congrès}} de l'Association bourguignonne des sociétés savantes, Société des sciences de Clamecy, {{p.|79-104}}, 1991.</ref>.
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